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La Fidélité

La fidélité a une tradition qui ne consiste pas à conserver des cendres, mais à entretenir une flamme (Jean JAURES)

La tradition représente le fond universel de l’humanité. Certes la fidélité à la tradition, c’est d’entretenir une flamme. La flamme de l’espoir, origine de la Tradition, qui continue à briller après notre passage sur terre. Mais c’est également la conservation des cendres symbole de ce qui reste de nos dieux.

Fidélité a une tradition

L’homme a besoin de se rassurer, de croire en certaines valeurs morales, spirituelles qu’il a reçu et qu’il doit transmettre.

Transmission ininterrompue qui reflète une longue et persévérante évolution spirituelle qu’il faut perpétuer, valeur constante et universelle, indépendante, tant des époques que des latitudes.

Le terme fidélité implique une constante, une continuité, héritage du passé pour le présent. Cette continuité représente t’elle l’essence même de la tradition ? Mais ce qui s’est passé devient souvenir , ce n’est plus la vie dans le ici et maintenant et pourtant il faut vivre des éléments du passé pour qu’ils continuent à s’affirmer dans le présent. Il ne s’agit pas de les maintenir d’âge en âge de façon immuable, indépendamment de l’évolution du monde et de l’humanité, mais plutôt d’assurer leur pérénité.

Conserver des cendres

La flamme se réunit à la matière qu’elle réduit en cendres, qui évoque la mort, la destruction, le froid, le gris et la tristesse, mais ambivalence du symbole, les cendres sont promesses de vies de part leur transformation en ferment véritable richesse pour la vie à venir.

Pourquoi la fidélité a une tradition qui consiste a ne pas conserver des cendres ?

Conserver des cendres n’est pas incompatible avec l’entretien d’une flamme.

Exemple: l’Arc de Triomphe lien symbolique où l’on nourrit le souvenir et la fidélité de cette tradition

On conserve c'est-à-dire que l’on maintient en bon état ce qui subsiste du passé et qu’il nous faut garder précieusement.

Il existe une tradition de la cendre ( terme générique) dans de nombreuses liturgies

Liturgie chrétienne Cérémonie et jour des cendres.

En INDE après l’incinération d’un corps on disperse les cendres dans le Gange

Mais aussi, du vin mélangé à la cendre est absorbé par l’initié. ( tradition du compagnonnage)

Le profane lors de son initiation au premier grade les cendres de son testament philosophique lui sont remises témoin de la confiance collective accordée à l’initié.

Les cendres évoquent le symbolisme du feu originel, qui purifie et représente une raison de vie, c’est un fait réel , naturel qui se transmet à toutes les générations d’êtres humains qui viennent, se succédant de la VIE FLAMME à la CENDRE MORT, cette dernière représentant la quintessence de la Matière qui a existé, c’est le passé avec toutes ses valeurs.

Entretenir une flamme pourqoui ?

L’entretien d’une flamme serait il la quête du sacré chez l’homme ?

La flamme serait le fondement essentiel de l’être vivant, les hommes du présent seraient l’aliment FEU originel, et les cendres résultantes, seraient elles le résultat du passage destructeur de la vie à la mort de chacun.

Le feu évoque la vie, le chaud, la joie et la flamme qui s’en dégage peut représenter l’espoir de la victoire de l’esprit sur la matière.

Ce peut être aussi l’image de la vie qui se consume, l’ énergie vie brûle comme une flamme cherchant à s’élever, qualité spirituelle du FEU,, symbole de vie circulant entre les êtres.

Pour les anciens, entretenir le feu étaient essentiel, Les vestales de Rome suivaient l’évolution de la flemme en permanence, les valeurs de Rome étaient ainsi entretenues et conservées, il y avait l’idée de faire vivre. Symbole vivant, le feu ( ayant 2 significations :en latin FOCUS = foyer et fatatus = qui a accompli son destin (du latin futurum) et nous avons le mot défunt. Entretenir le feu représente donc bien le symbole et c’est également rendre hommage aux défunts. Le chemin de la Tradition est suivi, mais il est apparut que conserver des cendres a une haute valeur symbolique autant que d’entretenir une flamme.

La tradition remonte à l’apparition de l’homme sur la terre. L’homme apprend à maitriser les forces matérielles, discipliner ses instincts, il réfléchit et se pose des questions sur son passé et son devenir.

La tradition maç\, c’est aussi une démarche initiatique, la recherche d’une spiritualité, qui s’appuie sur le passé. L’homme de tout temps cherche à s’élever, à dépasser le cadres des réflexions courantes de la condition humaine.

La phrase de JAURES vue sur le plan politique et d’idéal militaire sert de base de développement, de réflexions philosophiques et symboliques.

Le véritable esprit de la tradition MAC\ est Amour, Persévérance Espoir au sein de notre fraternité.

L’atmosphère, l’égrégore d’un atelier ,vit par la flamme qu’on lui donne, toujours entretenue par les rituels, véritables signes de la quête sacrée.

Les FF\ MM\ réunis sur un plan d’égalité lors des trav\ sans distinction, aucune n’ont-ils pas pour but de rechercher le chemin de la fidélité à la Tradition.

Les mots vieillis des rituels renaissent par la flamme qu’on leur donne maintenant., représentent ils l’essence même de la Tradition Maç\?

Les rituels assurent la transmission de la mémoire. Le rituel reste immuable dans le fond, cependant, les gestes , les éléments de décor sont modifiés avec le temps.

Pour nous F\ M\ La légende d’hiram nous fait revivre le sacrifice, fil conducteur de la flamme de l’espoir qui certes peut s’éteindre, il rest les cendres sources d’enrichissement spirituel;

La flamme Vérité de la vie, les cendres vérité de la mort , nous conduisent vers un idéal. C’est un appel à l’homme pour qu’il s’éveille à ses possibilités propres, véritable transfiguration, comme l’exprime MALLARME : " La mort est devenue ce qu’en lui-même l’éternité le change " .

Les 3 coups reçus par Maître Hiram meurt à toute agitation profane, meurt à toute affection profane, meurt à toutes connaissances profanes, apportent la mort d’où renait un autre homme comme renait aussi des ses cendres le Phénix, océan mythique, d’où résultent : résurection et immortalité de l’initié, utile aux autres et à lui-même par le feu intérieur qui l’anime.

Entretenir la tradition lui être fidèle, sont les devoirs du F\M\, la transmettre, vivre le rituel avec la même ferveur au fil des jours et des années, afin qu’il ne se transforme as en cndres, mais au contraire. Qu’il demeure une flamme attisée et entretenue par le souffle constant de l’AMOUR.

Le travail du M\ ne s’arrête jamais...

T\


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