Impressions
d’Initiation
Premières
impressions sur la cérémonie du 1er Octobre
d’Apprenti.
Ce fût un
évènement bien vécu pour ma part. Je
ne saurais cependant dissimuler que le
fait d'avoir un frère frère, et ce depuis presque
10 ans, m'a facilité
grandement la tâche. Ne connaissant pas le contenant, j'ai pu
indirectement en
apprécier que très partiellement le contenu
depuis toutes ces années (l'esprit
et la philosophie qui s'y rattache) - cela m'avait mis en
confiance. Je
garde à l'esprit deux éléments qui
m'auront marqué durant cette épreuve:
· Le passage
progressif de
l'obscurité vers la lumière.
·
La
chaleur humaine et
bienveillante ressentie par votre accueil pendant et après
la “révélation”.
Le voyage ou “les
voyages”: Pour commencer,
je soulignerai le caractère austère et
inquiétant du cabinet de réflexion lors
de l'épreuve de la terre. Je me souviens de cette
pièce avec une bougie, un papier,
un crayon, un crâne, un coq, un sablier, des substances (sel,
et autres) et de
ces inscriptions au mur (des avertissements et l'inscription VITRIOL).
J'étais
en terre inconnue. J'ai reçu cette
épreuve par l'acceptation du symbole de
l'obscurité, marquant la cécité de ma
condition de profane. Progressivement,
j'ai pu apprécier au fur et à mesure la
symbolique des voyages virtuels
effectués (Air, Eau et Feu) pour accéder
à la lumière. Ou bien que les
obstacles rencontrés sont la représentation du
chemin de l'apprenti vers le
savoir. Dois-je donc m'attendre à un trajet
laborieux?
La révélation: Avec
une note d'humour, je me
souviens d'une voix maternelle me demandant de me tenir droit pendant
la chaîne
d'union. Machinalement, j'ai redressé mon buste et j'ai
entendu des rires.
Qu'elle n'a pas été ma surprise quand cette voix
maternelle a rectifié sa
demande qui ne stipulait que de me positionner convenablement dans
l'axe de la
chaîne. Mon meilleur souvenir est celui du retrait
définitif du bandeau
pendant la chaîne d'union, Aveuglé par la
lumière, j'ai pu profiter de vos
sourires chaleureux de bienvenue. Qu'elle n'a pas
été mon émotion... Une forme
de pudeur m'a dicté de ne pas manifester cette
dernière. Ce n'est que bien
maladroitement que j'ai tenté de la dissimuler.
J'espère que pour cette
fois-ci, et en la circonstance, vous m'en ferez
grâce. Les évènements qui
auront suivi sont passés tellement vite que je n'ai pas pu
encore tout
“digérer”. A la fin des
“travaux”, j'ai reçu un accueil
tellement chaleureux
de vous tous que je n'ai peut-être pas su vous
témoigner à tous ma plus sincère
gratitude - prenez-le comme de la pudeur s'il vous plait. Au passage,
je n'ai
que peu d'occasion d'embrasser tant de monde en si peu de
temps. La
vénérable Maître de cet atelier (cette
voix maternelle je suppose) m'a confié
de la lecture.
Je me suis mis à l'étude dans les jours qui ont
suivi et je dois vous avouer
que pour l'instant, cette lecture ne m'est pas pleinement
compréhensible ( trop
de densité ).
D\ C\
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