Obédience : NC | Loge : NC | Date : NC |
Le coffre Une à
deux fois par mois De la cave on me sort
Détenant tel un roi De la loge un trésor ! Je préserve en mon sein Le compas et l’équerre Qui ne se quittent point Comme deux vieux compères ! En revenant vers moi Apres chaque tenue Ils parlent de leurs ébats Et ce, sans retenue ! Ils parlent du premier grade L’équerre puis le compas Mais ils prennent bien garde D’en dire bien plus que ça ! Sont là également Trois maillets en érable Qui servent aux surveillants Ainsi qu’au vénérable ! Si quelquefois battant Le rite le demande Ils n’ont pas l’air content De faire la sarabande ! Après minuit passé Ils doivent faire un somme Ils ont l’air fatigué Dans leur tête ça résonne ! Prés d’eux est le tapis Rempli de beaux symboles Même s’il est aigri, il sert au protocole ! Il ne supporte pas de Rester dans un tube Il veut que l’on le voit J’ai ai la certitude ! Blottis bien dans leur coin Le marteau, le ciseau Comme deux vieux frangins Discutent des travaux ! Le marteau se sent fort D’avoir sur le maillet Taper comme un butor L’en ayant émoussé ! Les chandeliers sont là Ils ne font pas les fiers Brillants mais sans éclats Ils manquent de lumière ! On dit qu’ils sont présents Au début des travaux Qu’ils deviennent éclatants Que ce sont les plus beaux ! Plus loin sont les chandelles Qui sont là par douzaines Elles se font toujours belles Mais bien peu ne reviennent ! Les seules à réussir Portent de longues larmes Ont- elles peur de mourir D’être changé en flamme ? Elles ne seront jamais Amies du boute feu Qui bien trop empressé Les éteint peu à peu ! Avec le rat de cave Ainsi que l’éteignoir Ils se prennent pour des braves Car ils se jouent du noir ! L’étoile est bien trop triste Un tant soit peu grognon De ne faire que l’artiste Au grade de compagnon ! De cette voie lactée Qu’elle a imaginée Elle en aurait rêvé, De pouvoir l’éclairer ! La règle a l’air bien seule Diviser et bien droite, Elle est la trisaïeule Mais elle est bien adroite ! Elle a des divisions De douze, de vingt quatre Qui tels des oisillons De la règle ne s’écartent ! Le levier et la hache Se croisent de temps en temps Même si on les cache Aux nouveaux aspirants ! Les boules blanches et noires Même si elles tremblent Voudraient pouvoir se voir Aller en boite ensemble ! Le livre de la loi Placée dans son écrin Est vraiment comme un roi Il est vraiment serein ! De st jean aux chroniques Il s’ouvre au bon vouloir Du maitre et puis du rite Pour les travaux du soir ! Deux sacs trainent là Comme de vieux pachas Ils sont le résultat Qu’on tient à bout de bras ! La charte de la loge Tranquille et reposée Ne tarie pas d’éloge D’où elle est enfermé ! Et par-dessus tout çà Il y a les sautoirs Qui décorent des nababs Seulement pour un soir ! De ces outils reliant L’alpha et l’oméga Faut en être prudent Et marcher pas à pas ! Pour ne point trébucher Sur cette longue route Il faut bien travailler Et n’avoir aucun doute ! On m’ouvre avec violence Sans jamais un égard Sans grande déférence Un peu comme un bâtard ! Mais n’oubliez jamais qu’en moi sont enfermé Le trésor de la loge les outils du chantier ! Ce coffre qui contient Des objets maçonniques Je les garde en témoin Et quelque en soi le rite ! L\ C\ |
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