Obédience : NC | Loge : NC | 20/06/2017 |
La Cathédrale d'Amour et de Spiritualité Nous
avons ce soir tels nos frères de tous temps bâti de façon concrète un
Temple
Symbolique où chacun selon son grade ou son degré aura trouvé matière à
réflexion et j’ose le mot matière à révision et au-delà, bien plus
humblement
et simplement, alchimiquement parlant …. MATIERE PREMIERE, Prima
Materia, nous
ramenant dans le Cabinet de Réflexion… Le
tracé ce soir de m’a fait penser à un processus créatif mais cadré, tel
une
feuille de route, un dessein intelligent,
c’est tout le sens de notre Rituel
Ecossais Ancien et Accepté ….... Apprenti… abouti à une étoile à cinq
branches
dont les sommets sont occupés symboliquement par les Cinq Grandes
Lumières…
étoile à cinq branches guide sur notre chemin des étoiles, le Campus
Stella,
Compostelle, au bout de la Voile Lactée qui ceint le ciel à dessus de
nos têtes
vers le Cap Finisterre. Le
Centre de l’Etoile ici présente est le point de départ mes frères, tous
apprentis que nous sommes… Nos
anciens, nos ancêtres, puisqu’il est question ici de Tradition et de
Symbolisme
ont de tout temps choisi un lieu où se rassembler, se recueillir,
s’élever
spirituellement, apprendre à se connaître comme le stipule la phrase
gravée au
fronton du Temple de Delphes : « Connais-toi toi-même
et tu
connaîtras l’Univers et les Dieux » qui n’est autre
qu’une invitation
à l’introspection… Quand
ces lieux de recueillement n’étaient pas disponibles de façon
naturelle, telle
que la grotte de Lascaux dont on hypothèse de façon sérieuse que salles
que les
plus profondes ont probablement eu de façon délibérée une fonction
spirituelle,
ils se sont mis à bâtir des Temples…telles les Pyramides d’Egypte aux
fins de
vie éternelle de Pharaon, figure d’Horus, fils du Dieu Solaire RE et
d’ISIS, la
Déesse, la Veuve… tiens donc !!! Puis
les Temples de la Grèce Antique et de Rome…
et nous en arrivons au sujet de ma planche de ce
soir… la Construction
des Cathédrales … La
Voûte Etoilée, immense, qui nous recouvre était symbolisée dans les
temples et
tombeaux de l’Egypte par une peinture bleue constellée d’étoiles
dorées, de
même les plafonds des cathédrales et jusqu’à la salle où siégeait les
papes en
Avignon, tendue de toile bleue d’étoiles brodées, jusqu’aux plafonds de
nos
modestes temples… tout cela… sur un plafond en carène, en
coque de bateau
inversée… vaisseau, navire céleste naviguant sur ce « liquide
symbolique », cette eau amniotique, athanor maternel,
permettant notre
maturation, et pour atteindre cette voûte étoilée, cette
mer (mère ?)
de navigation… la seule voie demeure l’introspection, la renaissance à
l’homme
nouveau qui est semée d’embuches, car comme l’écrivait SAINT AUGUSTIN
repris
plus récemment par KIRKEGAARD « Ce n’est pas le chemin qui est
difficile
mais le difficile qui est le chemin »… Sommes-nous
digne de l’atteindre ? Le
travail ne s’arrêtera jamais de génération en géénration. La
lumière qui s’amenuise autour de nous petit à petit en même temps que
je vous
parle est celle qui demain va renaître… quittant le monde par l’Ouest,
les
ténèbres, et qui reviendra demain matin par l’est, au chœur de la
cathédrale
que nous avons tel Ken FOLLET dans « Les Piliers de la
Terre »
commencé de bâtir ce soir… Léonard
de Vinci a écrit : « Regarde la lumière, ferme l’œil
et observe… ;
Ce que tu as vu avant n’est plus, ce que tu verras ensuite n’est pas
encore » … Le
chantier est ouvert, Maître HIRAM est content du travail des
« ouvriers », les apprentis et de leur
« contremaîtres »,
les compagnons... du devoir, logés dans leur cayenne sous la protection
de la
veuve , leur mère à tous… les traditions sont tenaces !!! les
fondations sont tracées telles le Cardo et le Decumanus Maximus des
bâtisseurs
romains… et des 10 livres d’Architecture de Vitruve, l’Homme de
Vitruve,
symbole de la quadrature du cercle, bien connu, de notre illustre
prédécesseur
Léonard de Vinci.. Sublimation
des 4 éléments dans le 5ème …l’Ether, l’esprit L’étoile
qui nous indique la direction de l’Ouest est Vénus, visible ce soir
plein
ouest, principe féminin… ISHTAR
des
anciens, ISIS en Egypte, mère de Pharaon et par extrapolation de
Salomon,
d’Hiram, incarnés par un jeu de « ricochet
symbolique » en la
fonction de V.M. Nous
sommes les Fils du soleil, le SOL INVICTUS, ZOROASTRE et des étoiles,
de la Veuve… Construire
la Jérusalem Céleste, décrite dans l’Apocalypse de Saint Jean, à
laquelle sont
ouverts les travaux au 1er grade La
cathédrale est une figuration symbolique de cette Jérusalem céleste et
je vous
renvoie à la lecture de l’Apocalypse de Saint Jean pour en avoir une
description. Dans
la loge, le maître du chantier, le chef de chantier dirions-nous
aujourd’hui,
était choisi parmi les meilleurs Compagnon et servait de lien entre les
oeuvriers, devenus des ouvriers et le Maître d’œuvre. Le
Grand Œuvre, OPERA en italien… et désignation de l’alchimie dont les 33
phases
sont représentées sur le portail de la Cathédrale Notre Dame de Paris,
voir à
ce sujet le DVD de Patrick BURENSTEINAS, alchimiste d’aujourd’hui,
phénoménal
pédagogue et conteur. Le
choix du lieu de construction de la cathédrale était souvent déjà un
lieu
sacré, une ancienne église, un temple romain, un lieu celte, in menhir
un nœud
telurique tel à Chartres où le grand pilier est tel l’âme d’un violon,
caisse
de rAisonnante ou de rEsonnance ? A
cet l’endroit on traçait, à même le sol ou sur une planche saupoudrée
de sable
ou de chaux, l’épure de la pièce à tailler, d’où le morceau
d’architecture ! La
planche tracée, une fois comprise par le Compagnon, était effacée et
remplacée
par un gabarit en bois ; celui-ci partait à la carrière pour permettre
de
débiter et tailler la pierre, afin d’avoir moins de poids à transporter. C’était
le travail des Apprentis d’être dans la carrière à tailler la pierre
brute. Cette
pierre était ramenée sur le chantier pour être ciselée ou sculptée,
puis
insérée dans l’édifice en construction. Le soir venu, les Apprentis
suivaient
l’enseignement, les cours du soir en quelque sorte. C’était
l’apprentissage de tous les outils du chantier ; ce qui leur
permettaient de
réaliser un travail suffisamment soigné pour avoir accès au titre de
Compagnon. Son travail accepté, il
était reçu Compagnon
en passant une cérémonie initiatique, au sein même de la loge et
recevait un
nouveau mot de passe et un nom compagnonnique qui lui permettrait de
participer
à l’enseignement réservé aux Compagnons. A partir du moment où il
devenait Compagnon
maçon, il est maçon franc et libre de ses déplacements. Son instruction devient de
plus en plus ardue.
On lui enseigne les arts libéraux, qui procèdent de la science pour
être un
érudit. Apprendre,
en outre, les sciences de la géométrie, telles que décrites par
EUCLIDE, avoir
des notions de théologie et philosophie, cultiver l’art de penser, de
dialoguer
qui permettait de réfléchir sur le sens caché de ce qui était enseigné. Ceux
qui revenaient d’Orient avaient des notions d’algèbre et d’alchimie. Il
faut dire, qu’à cette époque, s’entrecroisaient les connaissances
venues du
monde Sarazin, des musulmans et leurs secrets de construction. Les moines revenaient de
CORDOUE où ils
avaient rencontré les philosophes, AVERROES - MAÏMONIDE, qui
participaient à
une ouverture de l’esprit des érudits dont l’un d’eux disait : «
La liberté vient de la
connaissance du monde. Le vécu et l’expérience sont incommunicables
mais peuvent
être enseignés par l’exemple. » Dans la loge, oeuvriers et
artisans se
regroupaient en association professionnelle pour défendre leurs droits
et
pratiquer la solidarité. La
maçonnerie opérative s’est organisée en divers groupements : les
mestiers - confréries
ou guildes. Le compagnonnage s’y
développait rapidement en
organisation avec ses règles et ses devoirs bien définis, avec son rite
particulier pour le maintien des traditions et les secrets attenants au
corps
de métier. Ils
ont une solide morale où le temporel et le spirituel sont liés. Cette fraternité de métier
fait que les
artisans compagnons renommés viennent et traversent toute l’Europe. Ils
s’échangent leurs secrets de construction pourvu qu’ils se soient
reconnus
entre eux. Ce secret était gardé par serment prêté au cours de réunions
spécifiques dans la loge, sur le livre de leur règle. La construction devient
savante, intelligente
et humaine, grâce à ce mélange et ce partage du savoir. Mais
intransmissible
aux non-initiés. Le
bâtisseur fait confiance à ses connaissances et non plus aux pouvoirs
divins. Le maçon règle tous ses
problèmes techniques,
rencontrés sur le chantier, grâce à son expérience et aux outils dont
il se
sert. Les gens du bâtiment, ainsi
organisés, sont
les créateurs du compagnonnage tel que nous le concevons aujourd’hui,
sur le
plan opératif du moins. C’est une société
initiatique d’apprentissage
du métier et de solidarité, gardiens des secrets de construction et de
la
tradition venue de la nuit des temps. En plus de la construction
des cathédrales,
ils apprennent à construire l’homme tel
qu’ils l’idéalisent. Améliorer spirituellement l’humanité, c’est cela,
bâtir
son temple intérieur !! Selon
les principes de la table d'émeraude, d’Hermès Trismégiste, ce que l'on
modifie
à l'extérieur modifie l'intérieur et ce qui change le microcosme
modifie aussi
le macrocosme (et inversement) Dieu
dit : Que la lumière soit et la lumière fut. Dieu
vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les
ténèbres.
(Genèse 1, 3 - 4) Séparer
la lumière et les ténèbres, c'est ce que la Science alchimique nous
enseigne.
L'Alchimiste doit réussir quand il veut séparer le subtile de l'épais. Dans
la Table d'Emeraude, Hermès Trismigiste "megistos" signifie en grec
"très grand". Trismégiste est donc "trois fois très grand"
possédant parfaitement la connaissance de la loi du triangle, et donc
le secret
de la création dit : "
Tu
sépareras la terre du feu, le subtil de l'épais doucement, avec grande
industrie" Séparer
la terre du feu, le subtil de l'épais, est l'essence même de tout
processus de
transformations, de transmutations. Ne pas pouvoir séparer, pour cause
d'ignorance, ne permet ni de distinguer ni de séparer piège la
conscience
endormie à ne pouvoir s'identifier qu'à des choses épaisses, denses,
temporelles et de nature destructrice. Voir ce qu'il y a réellement
derrière
les choses épaisses et terrestres, c'est le domaine du visible ; le
subtil, le
domaine de l'invisible; en sachant qu'il existe de nombreux niveaux de
manifestations donc de niveaux de perceptions, plus notre connaissance
s'accroît et plus la subtilité de notre vision est en expansion... Parvenir
à séparer dans le sens de discerner, est un travail volontaire qui
demande
effort, endurance mais pas seulement, nous devons être éclairés par la
Foi la
plus profonde sans laquelle il est inconséquent et de toute façon
impossible
d'arriver à quoi que ce soit d'important. Pour discerner, le subtil de
l'épais,
nous devons acquérir avec humilité les compétences nécessaires La
précipitation sur le chemin spirituel
peut s'avérer préjudiciable surtout lorsqu'il s'agit
du Grand Oeuvre si
cela est notre voie dans ce cycle d'incarnation;
C'est
pour cela que notre cheminement vers la réalisation doit se faire aussi avec
grande industrie
comme mentionné dans la Table d'Emeraude, c'est-à-dire étape par étape
car la
tâche n'est pas facile car en vérité, il s'agit d' un vaste chantier
pour ne
pas dire d' un immense "creuset" de travail intérieur, de maturation,
d'extraction et de sublimation spirituelles des éléments jusqu'à ce que
l'opérant
devienne " La Pierre Philosophale" Ajustement, Alignement et
Stabilisation des
pensées étant l'indispensable condition pour s'affranchir des fausses
attractions et des asservissements de la nature physique qui se
manifestent
dans les passions, désirs et émotions de l'ego. Séparer la terre du feu
est un
travail de grande ampleur pour la Conscience qui s'élève dans les
véritables
pourvoir du Soi Supérieur par le logos qui demeure en nous ; la
reconstruction
du Temple de lumière à l'intérieur de l'homme. Notre
Temple reproduit le Temple de Salomon et comme celui-ci ne possède pas
de toit
mais est à ciel ouvert, respectant ainsi les principes de Vitruve. En
son
premier Livre d’Architecture Vitruve mentionne la bienséance comme
l’une des
cinq caractéristiques de l’art de construire. Par bienséance l’illustre
Romain
entend que tout bâtiment (et le temple en particulier) sera conçu et
réalisé de
façon que ses utilisateurs puissent y mettre en œuvre les énergies
spirituelles
nécessaires. Ainsi, déclare Vitruve : « on ne fera pas de toit au
Temple de
Jupiter tonnant, ni à celui du Ciel, non plus qu’à celui du Soleil et
de la
Lune : ils seront découverts, parce que ces divinités se font connaître
en
plein jour et par toute l’étendue de l’univers». Ce
ciel ouvert à l’aspect d’une voûte, c’est-à-dire, si
nous reprenons la définition du dictionnaire
Robert d’un « Ouvrage de maçonnerie, cintré, fait de pierres
spécialement
taillées servant en général à couvrir un espace en s’appuyant sur des
murs dits
pieds droits ou des piliers. » Le
mot voûte vient du Latin « volvere » tourner dans le sens de
révolution. On
perçoit en général le ciel comme une couverture de la terre, le tout
formant
une espèce de grotte. Certains
voient donc dans « La voûte » un rappel de la grotte de la naissance de
Dieu
descendu sur terre, bien que d’autres disent qu’il est né dans une
étable,
voire le rappel de la forme de l’utérus gravide. D’autres
comme FRANÇOIS PERRET-GIOVANNA (Revue maçonnique suisse : décembre
2003)
rapprochent la voûte céleste de la voûte du palais dans la bouche,
organe par
lequel s’émettent pensées, sentiments et opinions d’où la nécessaire
mise au
silence des apprentis et de la voûte crânienne où s’élabore tout ce que
nous
exprimons. C’est
parce que nous sommes dans un microcosme où règne la concorde et la
grâce,
parce que le Temple est couvert extérieurement et que nous avons déposé
nos
métaux à la porte, que nous sommes portés par le rituel et que nous
sommes
Libres et de Bonnes mœurs, que nous pouvons capter l’énergie céleste par l’intermédiaire du fil
à plomb qui
descend ce cette voûte grâce
aux
invocations du V.M, que naît une
réflexion productive. . Cathédrale
naturelle = aiguilles de chamonix, lord byron L’Homme
a une courbure cervicale pour regarder le ciel car il est le seul à se
poser
des questions sur le rôle et l’origine de celui-ci.
L’Homme s’est redressé pour regarder le ciel,
décrivant ainsi une voûte ascensionnelle. En
s’élevant, l’Homme prend du recul et sa vision devient plus acérée. Cette
verticalité ascensionnelle qui apporte une amélioration de l’individu
ne peut
apporter à l’humanité que dans l’échange, dans le rôle laïc du F. M. Ce
qui se
fait au-dedans du temple doit se poursuivre, rejaillir au-dehors. Cette
notion de continuité, de révolution, de renaissance est également
donnée par la
couleur de la voûte. La voûte étoilée fait cohabiter le jour et les
astres de
la nuit en disposant des étoiles sur un ciel bleu non pas bleu nuit,
mais bleu
des loges bleues, bleu de la régénération ou de la formation
spirituelle de
l’Homme. On retrouve cette cohabitation des astres du jour et de la
nuit à
l’Orient où siègent la Lune et le Soleil. Nous
travaillons de Midi à Minuit. Notre
travail rejaillit sur le Monde comme la Lumière née de l’Orient éclaire
nos
travaux. C’est ce que nous avons vécu dans le Monde profane qui
enrichit notre
réflexion en Loge et c’est ce que nous avons éclairé en Loge qui se
réfléchit
dans le Monde Profane. Mais
pourquoi des étoiles ? Je
ne saurai dire si leur disposition est liée au hasard où répond au
strict
respect d’un rituel qui a placé ici les principales constellations qui
servent
de guide à l’Homme depuis les temps éloignés et qui ont fait naître
tant de
légendes. Le ciel contient des signes, c'est-à-dire qu'il est
signifiant, qu'il
possède un sens. Aujourd'hui ce sens est perdu car il est caché dans
des
symboles avec lesquels nous ne sommes plus familiers, les figures de la
mythologie grecque, Orion, Cassiopée, Ursa Major et Minor. Le ciel,
comme notre
route maçonnique, est une carte au trésor, où les repères sont inscrits
dans
une langue initialement inconnue. Sans
doute est-ce une représentation d’un ciel de solstice d’été, de la
Saint Jean
d’été reprenant à nouveau cette notion d’énergie descendante, de mort
et de
renaissance. Une
étoile est un objet compact, en un seul morceau, qui doit sa cohésion
aux
forces de gravité, opaque, émettant de la lumière par ses propres
moyens. Une
étoile n’est pas lumineuse parce qu’elle est éclairée par un autre
astre. Une
étoile émet sa propre lumière. Chaque étoile est un petit soleil. C’est
la Force issue de l’invocation, qui descend de la voûte étoilée par
l’intermédiaire du fil à plomb, la Lumière salvatrice qui en plein Midi
nous
délivre des ténèbres, ouvre le chemin de la connaissance, nous libère
du Moi et
fait apparaître le Soi. Chaque
F\ M\ qui a rejoint l’Orient éternel est représenté dans les étoiles de
la
voûte. Le
temple reste inachevé, mais le travail est déjà en cours. L’homme ne
peut faire
table rase de son histoire et grandit en l’assimilant évitant de
reproduire les
erreurs du passé tout en conservant son esprit d’initiative, sa liberté
d’entreprendre, sa puissance créatrice. Le travail de chacun vaut ce
qu’il
vaut. Chaque F\ M\ transmet ce qu’il reçoit et apporte ce qu’il peut.
Aucune
limite ne peut- être mise à la recherche de la Vérité. Point de toit
car point
de dogme : ni philosophique, ni scientifique ni social. Tel
un grain de sable dans le désert qui ne s’individualise qu’au fond de
ma
chaussure, l’individu ne devient entité que lorsqu’il dérange l’ordre
établi. Nous
retrouvons ici les notions d‘infiniment grand et d’infiniment petit,
dont
l’opposition engendre l’angoisse. Pour la juguler, tel Janus, acceptons
la
relativité des choses. Trois
idées dominent ici : la relativité des choses, la relativité du temps,
l’horloge
du microcosme n’est pas réglée à celle de la rotation des étoiles, les
différents aspects de la Lumière : lumière séparation : jour/nuit et
saisons,
Lumière génération : ascendante et descendante permet la Renaissance,
Lumière
harmonie : opposant ordre et chaos, Lumière orientation : étoile guide,
Lumière
illumination qui fait sortir des ténèbres de l’agonia, Lumière
créatrice :
année de vraie lumière. Pour
moi, la voûte étoilée est le plus riche de tous les symboles du Temple.
Il
reprend les notions de la dualité, au même titre que le pavé mosaïque,
de
relativité des choses, du continuum de la révolution temporelle et de
la genèse
de la vie, de la verticalité. Le
fil à plomb qui part de la voûte étoilée pour la transmission de
l’énergie
cosmique est alors un signe d’espoir. Serions-nous encore capables
aujourd'hui de
bâtir une cathédrale telle que cette merveilleuse cathédrale de
Chartres ? Non,
je ne le pense pas mais nous pouvons sûrement bâtir une cathédrale
d'amour,
amour universel, Amour avec un grand A. Une
cathédrale d’Amour et de Spiritualité, c’est le nom de notre loge mes
frères ! Alors
si vous le voulez, dès
ce midi mes très chers frères, posons la première pierre de notre
cathédrale
d'amour fraternel et de spiritualité Pour la construction des murs chacun apportera sa pierre. Chaque pierre doit être invisible pour laisser passer la lumière du soleil source de vie, Immatérielle pour laisser passer la chaleur de notre Amour fraternel. Le toit ne sera pas de tuiles, pas besoin, nous avons la voûte étoilée pour cela et l’infini, le firmament Notre cathédrale sera protégée par l'entraide, l'amitié, l'aide des frères sans réserve ni arrière-pensées… Bien sûr ce ne sera pas facile, Il y a tant d'empêcheurs de construire en rond... Il y aura des coups de vents, des bourrasques, peut-être des tempêtes et alors, notre navire céleste sera plus résistant que l’arche de Noé… en -4000, fondation du monde selon la Franc Maçonnerie du REAA d’où la date de 6017… 300 ans ailleurs par ailleurs… cette année J’ai
dit Les
cathédrales Germain
Nouveau Mais
gloire
aux cathédrales ! Germain Nouveau, La Doctrine de l’Amour, 1880 |
3109-4 | L'EDIFICE - contact@ledifice.net | \ |