L’Amour

Cette planche est un clin d’œil, pour une personne de cette Loge que je ne nommerais pas, mais qui ce reconnaitra certainement. Et je tiens aussi à préciser, ce qui n’est pas coutumier chez moi. Qu’il y a dans cette planche deux textes et quelques citations du rituel qui ne sont pas de mon cru. Je vous les préciserais lors de ma lecture. Il est important pour moi et plus honnête de vous le dire avant.

L’Amour. C’est vrai qu’il « est enfant de bohème et qu’il na jamais, jamais connu de loi ». Et c’est vrai aussi qu’il n’a pas de limites, ni de frontières, ni de races et ni de couleur de peaux. L’amour n’est pas raciste, il n’a pas de religions non plus. Peut être, peu ton le trouver un peu politique du genre électorale quand même. Car c’est tout un programme à lui tout seul.
C’est vrai aussi qu’il aurait pour tendance politique d’être extrémiste, maintenant à savoir si c’est de droite ou de gauche. De toute façon il s’en fout, il est ambidextre.

L’Amour que n’a ton écrit, chanté et filmé en ton nom. Il est parait-il la plus belle chose au monde et tout le monde est à ça recherche.

Tout le monde veut son billet de retour, pour prendre en marche le train de l’amour. Il est un symbole universel. Vous pouvez dessiner deux cœur qui se croise et dans n’importe qu’elles pays et quelque soit la langue parlé, ce symbole sera compris let il illuminera le visage de celui qui le lira. Je ne peux m’empêcher de vous cette petite histoire, qui n’est pas de moi et que certain connaissent déjà et pour les autres ils auront le plaisirs de la découvrir.

« Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l’Amour y compris ».

Un jour on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l’Amour resta. L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Et quand l’île fut sur le point de sombrer, l’Amour décida d’appeler à l’aide. A la Richesse qui passait à côté de l’Amour dans un luxueux bateau.

L’Amour lui dit, « Richesse, peux-tu m’emmener ? » « Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi ».
L’Amour décida alors de demander à l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, « Orgueil, aide moi je t’en prie ! »
« Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau ».
La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda, « Tristesse, laisse-moi venir avec toi ».
« Oh…Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule ! »
Le Bonheur passa aussi à côté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendit même pas l’Amour l’appeler !
Soudain, une voix dit, « Viens Amour, je te prends avec moi ». C’était un vieillard qui avait parlé. L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla. L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir.
« Qui m’a aidé ? »
« C’était le Temps » répondit le Savoir.
 « Le Temps ? » S’interrogea l’Amour.
« Mais pourquoi le Temps m’a-t-il aidé ? »
Le Savoir sourit plein de sagesse et répondit : « C’est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la Vie ».

Ce petit conte dont je me suis servi, ne sert cas illustré et à mettre plus en exergue encore mes propos sur l’Amour.

L’amour est un don de soi que l’on fait à l’autre. Un cadeau sans prix, que l’on ne peut pas acheter. On ne peut que le recevoir spontanément et parfois même pour les plus chevaleresques, le conquérir. Mais on ne peu ni le forcer et ni le contraindre à agir contre sa volonté.

C’est un éternel Rebel qui ne se soumet à aucune loi, il est sur bien des points pareil à la Liberté. Ils ont les mêmes demandes et même aspirations pour ceux qui les réclament et les recherchent. C’est un cheval sauvage et fougueux, que nul ne peu dompter sans son assentiment. C’est aussi une invitation perpétuelle à ce remettre en question pour éviter que l’habitude et la routine ne viennent tuer l’Amour. Ils font d’ailleurs ces deux la, parties de ces pires ennemies. Car il est fragile malgré son aspect si géant qu’il peut avoir au début, quand l’on commence à l’éprouver pour quelqu’un.

Il est si grand qu’il vous bouche l’horizon et que vous ne voyez plus que l’être élu et plus personnes d’autre autour. Il est aussi une abnégation de soi à ne pas confondre avec une négation de soi. Il y a une nuance subtile et délicate entre les deux.

L’Amour est l’énergie vitale qui coule dans nos veines et qui fait battre notre cœur. Et quand on arrive à le faire battre à l’unisson avec d’autres. Alors là, la magie s’opère. C’est un peu ce qui s’opère en Loge lorsque nous formons notre chaine d’union. Nous fusionnons avec les autres Sœurs et Frères, pour ne former plus qu’un et avec pourtant toutes nos particularités. Je sais pour bien vous connaitre que vous comprenez ce que je veux dire.

L’Amour n’est pas forcement qu’un acte charnel, même si je vois sur certain visage un petit sourire qui veut dire « un peu et même beaucoup quand même ». Cette Amour que nous vivons au sein de nos loges et en particulier celle-ci la « Persévérance » est unique on lui donne pudiquement le nom de Fraternité Maçonnique, mais c’est bien plus que cela. L’Amour c’est pouvoir se dire que je ne suis pas jugé que sur mes apparences ou ma fonction sociale, mais seulement pour ce que je suis. Et que je peux être moi-même et mettre à bas les masques que nous impose parfois la vie profane.

L’Amour en Maçonnerie, ce n’est pas non plus des grandes déclarations, mais plutôt une foule de petites choses simples et sans raison…

Comme avoir un regard de complicité et plein d’attention. Comme d’accueillir l’autre et de l’accepter tel qu’il est et non comme on voudrait qu’il soi. Comme d’être sincère, ne pas mentir et d’être honnête l’un envers l’autre. Comme de l’écouter avec son cœur et de l’encourager. Comme de le regarder avec les yeux du cœur et les yeux de l’âme… Parce que la parole peut mentir, mais le regard lui il ne ment pas.

Tout cela ne s’apprend pas que dans la lecture du rituel mais uniquement dans ça pratique. Mais surtout, par une assiduité en Loge et un travail personnel et sincère sur soi, avec l’aide des autres Sœur et Frères de l’atelier. Et si vous laissez agir et accomplir cette sublime alchimie dans cet athanor qu’est la Loge, alors tout pourra se produire. Et vous arriverez alors, à l’acceptation inconditionnelle du meilleur de vous dans la rencontre avec le meilleur de l’autre. Et vous pourrez dire oui ou non, sans craindre de blesser quelqu’un ou de vous culpabiliser. Et vous pourrez en retour entendre et recevoir le oui ou le non de l’autre comme étant bien le sien.

Tout cela parce que nous savons qu’ici ne règne que l’Harmonie, l’Union et la Concorde qui sont le triple ciment qui lie et consolide l’Amour qui nous unie. Et voici un extrait d’un texte qui est inscrit dans le rituel et qui devrait être normalement lu à chaque fois que nous formons la chaine d’union. Ecrit que je n’ai jamais, du temps ou j’avais l’honneur d’occuper la Chair du roi Salomon, lu ou du moins, si, mais d’une façon différente à chaque fois et qui voulait dire au fond la même chose.

« Que nos cœurs se rapprochent en même temps que nos mains, que l’Amour fraternel unisse tous les maillons de cette chaine formée librement par nous. Il n’y a qu’un seul amour, celui des vivants et celui des morts, celui du travail et de la beauté, celui de la nature et celui de ses lois. Dans ce monde ou règnent la matière, la force et le mensonge, faisons le serment de maintenir lumineuse et droite la flamme de l’amour unique et de l’esprit humain ».

Et pour finir je vous citerais un texte de la « Lecture de la première lettre de Saint Paul, apôtre, aux Corinthiens » que j’ai entendu ci souvent dans ma profession lors des mariages.
« Un amour plus grand que l'amour ».

Frères,
Parmi les dons de Dieu,
Vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur.
Eh bien, je vais vous indiquer une voie,
Supérieure à toutes les autres.

J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel,
si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour,
je ne suis qu'un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.
J'aurais beau être prophète,
avoir toute la science des mystères,
et toute la connaissance de Dieu,
et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes,
s'il me manque l'amour,
je ne suis rien.
J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
j'aurais beau me faire brûler vif,
s'il me manque l'amour,
cela ne me sert à rien.
L'amour prend patience ;
l'amour rend service ;
l'amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ;
il ne fait rien de malhonnête ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune
il ne se réjouit pas de ce qui est mal,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
L'amour ne passera jamais.

Vénérable Maitre, j’ai dit.
   
Par W\ L\