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Ah l'Amour ! Ah l’amour !
Dès que ce mot résonne en nous, les
émotions les plus diverses nous envahissent en un
mélange d’extase, de tendresse, de
sécurité, d’envie, de peur, de crainte. Je ne m’aventurerai dans
la trop classique recherche encyclopédique qui conclut
à chaque introduction d’un tel travail. Il m’a paru plus judicieux
parce que plus provocateur de vous raconter trois histoires courtes qui
sont en fait des contes et comme tout conte, je demande à
l’auditeur de se laissé guider par son imagination
et ses émotions. C’est l’histoire
d’Edith, femme commune, banale, jolie,
délicieusement mûre et pourtant d’une
grande fragilité. Les années sont
passées apportant trois beaux enfants à Edith, et
puis la vie a fait son œuvre. Edith est devenue plus
mûre, moins demandeuse, son mari toujours amoureux ne lui
apportait plus désormais que les attitudes qu’elle
ne réclamait plus. Après plusieurs années, je me penche sur la vie d’Edith ; un de ses fils chéris s’est suicidé, son autre fils essais de guérir d’un amour maternel trop intense, trop toxique, et sa fille a épousé un homme effacé. Prenons un peu de temps, laissons-nous envahir par la deuxième histoire, celle de Hans, né dans une petite ville, de père inconnu, élève médiocre. Il passe du temps à se faire aimer d’une mère qui justement parce qu’elle l’attendait a perdu l’homme de sa vie ; triste privilèged’être le fruits des amours de ses parents et l’objet de leur rupture. Dans ce cahot affectif, Hans essai de surmonter sa frustration et son chagrin. Très tôt
doué, doté d’un charisme
impressionnant, il joue avec ses idées et s’emploi
à les faire connaître, à les
défendre. L’amour des siens, de la justice, la
haine des gens trop riches le conduiront à être
très vite suivi ; il est adulé par une partie de
son peuple ; il relancera la Voilà, avalons notre
salive, la dernière pour aujourd’hui arrive,
c’est celle de Brigitte, adorable fillette née et
élevée dans une famille socialement acceptable et
aimée sans restriction. L’année de ses
13 ans elle rencontre Antoine, dès lors son regard sera
toujours posé sur lui. Bien sûr je n’ai pas parlé de Julien qui a renoncé à son épouse et a ses deux enfants pour rejoindre Pierre. Je n’ai pas parlé de tant d’autres qui hantent ma mémoire ou mon imagination avec des histoires belles, pitoyables, humaines. Alors peut-on ramener l’amour à la quête d’un espoir qui se peuple d’illusion, la vie n’est-elle pas au fond qu’une illusion où s’illumine par transparence nos humeurs et nos états d’âme. Comme j’aime à
le penser c’est rarement
l’événement qui cause, mais le regard
du moment que l’on porte sur
l’événement et qui est si souvent
changeant et fluctuant. Posez-vous la question :
Préférez-vous aimer ou être
aimé ? La majorité des situations
d’amour sont des situations de personnalité, de
complément de l’autre, du parfait
emboîtement, du prolongement ou du fonctionnement de
l’autre. En d’autres termes, il n’est de
situations amoureuses que des situations psychologiques
particulières qui naissent, dures et meurent. Il faut avant tout respecter l’autre, et savoir que nos vies se croisent, à ce moment d’intensité c’est le vrai bonheur, le véritable amour, celui que l’on aperçoit, perçoit et c’est déjà souvent autre chose. La vraie connaissance, c’est-à-dire le savoir, seul est apte à aider les gens qui souffrent de ce que l’amour s’essouffle, se transforme, s’éteint. L’appréhension
intellectuelle et rationnelle de nos émotions nous permet
seulement de contenir le débordement de nos souffrances, de
nos manques. V\ M\ J’ai dit. |
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