Obédience : NC | Loge : NC | 06/2009 |
Ode au Soleil
Le Solstice d’Eté Un petit préambule pour vous dire que je n’avais pas vraiment d’idée au moment ou je me suis proposée pour cette planche… Mais quelques heures plus tard deux envies se profilaient :
Pour la première idée, je n’aurais que narré les récits d’autres personnes ayant participées à ce rituel magnifique, mais c’est promis, si j’y vais un jour, je vous raconterai ! Quant à la deuxième je ne me sentais guère à la hauteur … Mais je me suis lancée et voici donc ces quelques vers, humblement présentés car je ne suis pas une spécialiste du jeu de mots, j’ai juste posé sur le papier ce que le solstice d’été m’inspirait. Je précise également que le solstice d’été commence le 21 juin et dure jusqu’au 24 juin, fête de la Saint Jean ou pendant ces trois jours, le soleil fait un peu de sur place. Voici donc ces 9 strophes en alexandrins. ODE AU SOLEIL
Toi qui es l’étoile la plus proche de notre terre Sais-tu que les Anciens, depuis des millénaires Célèbrent le 21 juin et le feu propice Où tu atteints ton zénith, jour du Solstice. Toi qui portes dans ton sein tellement d’énergie Sais-tu que l’alchimiste pratiquait sa magie En ce jour Ardent, rite de Purification Entouré d’un cercle, se protégeant des passions. Toi qui a brûlé au désert, doux mirage Sais-tu qu’un certain Jean, Saint aux deux visages Comme le coq son symbole, qui proclame le jour Annonçait la venue d’un prophète d’amour. Toi qui régis la nature, et caresse le blé Sais-tu mon frère que tu nourris l’humanité, Qu’une seule coulée irisée de ta Lumière Offre à nos yeux la danse rituelle de la poussière. Alors écoute notre appel, j’ai cet entendement Qui me dit les vibrations, d’un lieu, d’un instant De l’autre côté des symboles, il nous faut passer Dans le monde magique de la réalité. Nous qui ne sommes que maillons d’une Loge Bleue Des anciens nous tenons ce besoin mystérieux De fêter ce long jour, dans un temps sans âge En suivant en rythme la route des Sages. Toi, beau soleil, qui en ce jour s’est arrêté, Sais-tu qu’ici bas, dans un temple toutes assemblées Nous allons célébrer par un Rituel sacré Le parchemin brûlé et le blé ramassé. Toi, maintenant, tu vas doucement décliner Mais sache que nous ne cesserons de te fêter Car tu provoques, chez tout ce qui respire Reconnaissance, chant, danse, rire, désir et plaisir. Rendez vous donc, dans six mois, au solstice d’hiver Lorsque, éloigné, tu daigneras te rapprocher De notre hémisphère, immergé d’obscurité Et de nos corps et nos cœurs en quête de se réveiller. J’ai dit L\ M\ |
3083-2 | L'EDIFICE - contact@ledifice.net | \ |