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Esquisse d'une géographie sacrée

Au temps de l 'Age d'or, quand les hommes, à l'image d'Abel, étaient encore d'éternels errants vivant sous la protection du génie de la Terre et sous la direction de ces entités spirituelles qui représentaient l'élément éternel de la nature humaine, la Terre elle-même était sacrée parce qu'elle était gouvernée par l 'Esprit et le pouvoir de celui que nous nommons le Grand Architecte de

l 'Univers.

Les rochers, les arbres, les montagnes, les fontaines, les sources étaient autant de réceptacles de cet Esprit. Et ils exerçaient sur les hommes un véritable pouvoir de fascination, devenant ainsi pour eux des lieux sacrés, des lieux séparés, circonscrits, interdits aux profanes, des lieux où l'homme percevait, parfois avec terreur, mais toujours avec un sentiment de respect et d'admiration, le "numineux", c'est-à-dire la "majesté divine".

De même que l'histoire sacrée diffère de l'histoire séculière, car elle emprunte au langage des symboles, à celui des légendes et des mythes, de même la géographie sacrée n'a rien de commun avec la géographie physique ou économique qui est fondée sur la configuration des sols, sur les climats, sur les ressources du monde...

L 'Age d'or disparu, les hommes sédentarisés reproduisirent dans leurs cités ou dans leurs villages, en microcosme, l'ordre du Ciel. Ils inventèrent les règles et les rituels qui fixèrent l'ordre du monde. Toute puissante, la magie s'installa au cœur des croyances et l'on fonda les villes en des lieux précis, en référence à l'esprit de ces lieux ("genius loci"), sur des sources sacrées ou d'antiques fondations. Le Yi - King ne dit-il pas : "Les cités peuvent vivre et disparaître mais le puits reste à sa place" ? ...

Un contrat implicite était ainsi signé entre l'homme et la divinité. Un contrat qui reposait sur le respect des rites et sur cette règle fondamentale, rappelée par Platon, qui disait qu'avant de fonder une cité il convenait d'abord de s'assurer de l'existence de sanctuaires et de lieux sacrés anciens qu'on devait alors consacrer à nouveau, selon ses propres rites, à ses propres dieux.

Ce que firent par la suite très exactement les chrétiens et, plus tard, les musulmans, en succédant au paganisme antique.

Il existe ainsi une continuité des rites sacrés, quelles que soient leurs formes, et, de même, une continuité des interdits touchant aux collines consacrées aux divinités, aux chemins des fées, aux sentiers des trépassés, aux failles telluriques... Sinon apparaissaient, croyait-on, les maladies, la malédiction, le diable et les fantômes...

En géographie sacrée, les voies de la terre doivent suivre les voies du ciel. La Chine antique l'avait bien compris qui appliquait l'antique science de la géomancie et pratiquait le "feng shui", c'est-à-dire l'art d'adapter les demeures des vivants et des morts afin que puisse s'établir une coopération et une harmonie entre celles-ci et les courants du souffle cosmique ou divin.

Toujours le précepte universel d'Hermès le Trismégiste sur l'harmonie entre ce qui est en haut et ce qui est en bas !

Le "feng shui" du lieu est ainsi déterminé par ses traits topographiques originaux, ses formes, ses orientations, la nature des courants invisibles qui le conditionnent. S'il est mauvais il peut être modifié par des dispositions nouvelles. C'est l'œuvre du géomancien qui ne se substitue pas à l'architecte mais prépare et complète la tâche de ce dernier, considérant toujours la Nature comme un vaste champ magnétique.

Joseph Needam qui a passé son existence à étudier cette discipline chinoise, "impalpable comme le vent, insaisissable comme l'eau", souligne que c'est le "feng shui" qui, en Chine, "détermine la grande beauté de tant de fermes, de maisons, de villages". Un autre spécialiste : Ernest Borchmann, ajoute : "Certains sommets des montagnes... sont couronnés de pagodes, de petits temples ou de pavillons qui s'harmonisent avec les forces magiques du ciel et de la terre".

Dans son ouvrage sur "L'esprit de la terre", John Michell cite un bel exemple de feng shui en Occident : la cathédrale de Salisbury "dont le clocher aigu, dit-il, jaillit au-dessus des prairies de l 'Avon". J'ajouterai qu'on pourrait en dire autant de la cathédrale de Chartres...

Parfois il faut dompter l'esprit de la terre, le canaliser lorsqu'il fuse par exemple de la haute montagne, parfois au contraire, lorsqu'il s'exprime sur de grandes surfaces planes, il faut le stimuler, ajouter des verticales au paysage qu'il dessine...

Cette fonction magique et symbolique de l'architecture et du paysage est l'un des éléments fondamentaux de la géographie sacrée. Elle éclate dans les cités des empires précolombiens, elle s'affiche dans les grandes allées cavalières des châteaux anglais, elle se lit dans le plan en forme de croix celtique circulaire d'un petit village de pêcheurs au Mexique comme dans l'éblouissant centre solaire conçu par Le Nôtre au château de Versailles ou encore la parfaite image de centre rituel impérial qu'est la cité antique de Pékin. 

Et, par-dessus tout peut-être, elle se lit à livre ouvert dans le plan des sites mégalithiques de Stonehenge ou de Carnac : des schémas géométriques nés de l'antique code de géomancie où l'on voit le cercle dans le carré symbolisant l'ultime réconciliation dans l'univers comme dans le microcosme humain de tous les contraires, de toutes les oppositions nécessaires et fécondes... Stonehenge, nous dit John Michell, est "la parfaite représentation du canon cosmologique". C'est en vérité déjà l'image de la cité sainte dont les contours s'affineront plus tard chez Platon puis dans l'Apocalypse de Jean.

Mircea Eliade pensait à cet égard qu'à l'origine les fortifications édifiées par l'homme, qu'elles soient tranchées, fossés, remparts, étaient avant tout des "défenses magiques". C'est très exactement ce qu'on découvre à la lecture

d’Homère lorsqu'il décrit Ilion, la sainte cité de Priam attaquée par les Grecs pour les beaux yeux d'Hélène.

Depuis l'homo sapiens - qui est aussi "l'homo religiosus" au sens très large du terme - l'espace a toujours été volontairement sacralisé, orienté, organisé autour d'un centre, verticalisé vers le cosmos, formant lien avec l 'Univers vivant. Ce lien dynamique ciel - terre, c'est ce qui constitue la base de toute géographie sacrée, quelles que soient les formes qu'elle revêt, selon les lieux, les époques et les civilisations.

La conjonction du ciel et de la terre délimite ainsi l'espace sacré, ce point de convergence et d'union des forces d'en haut ou cosmiques avec celles d'en bas qui s'expriment dans les courants telluriques.

La géographie sacrée est donc d'abord et avant tout un espace - temps sacré, traduisant une certaine "image du monde" où convergent tous les noyaux durs de la Connaissance traditionnelle.

Une telle conception d'une géographie mythique  implique aussi l'existence d'un centre du monde symbolisé par "l'axis mundi", l'arbre cosmique, le pilier central. Image symbolique s'il en est qui se traduit pour nous dans le monde imaginal, celui de la psychè, mais accessible également au monde de

l 'Intelligence, celui du Nous. Cet axe du monde se traduisait dans l'Egypte antique par le Djed, cette "colonne vertébrale d'Osiris", que Pharaon lors de son couronnement avait pour mission de "relever". Par le relèvement du Djed, était ainsi accomplie une des lois d'Hermès le Trismégiste : "Il monte de la terre au ciel et redescend du ciel à la terre"...

La sacralisation de l'espace s'opère par la fondation de temples orientés (chez nous vers l'Orient, en Chine vers l'Occident) ouverts sur le haut - comme le démontrent aussi bien les coupoles de nos églises que les voûtes étoilées de nos temples maçonniques - et par la fondation de cités selon des rites précis de création et de construction.

La fondation de Lugdunum (Lyon) en - 43 av. J.C. par Munatius Plancus s'est effectuée par exemple selon ces rites appliqués avec rigueur. Partout les Romains les observaient, les ayant hérités des Etrusques, qui, eux-mêmes, les avaient hérités sans doute de peuples plus anciens.

On peut assimiler ainsi la cité traditionnelle à un "mandala" vivant, parfaitement ordonnée et orientée, carrée parce que précisément construite en opposition avec les tentes rondes des nomades. Orientée selon la croix originelle des quatre directions cardinales. Entourées du sillon protecteur que les Romains appelaient le "mundus". Avec au centre le tertre magique, la colline, l'Acropole où naturellement le temple de la plus haute divinité avait sa place.

A la sacralisation de l'espace correspond également une sacralisation du temps avec la restauration d'un temps mythique par les rites scrupuleusement accomplis.

Avec les rites se construisent les mythes qui sont proprement, littéralement, les "décalques" du ciel imprimés sur la terre. Toute la mythologie grecque et latine mais tout aussi bien les mythologies hindoue, mésopotamienne, égyptienne, sont l'application aux hommes d'une histoire mythique, intemporelle, sans commencement ni fin, se déroulant dans le monde des dieux et des héros. D'où l'importance capitale de l'astrologie dans le monde antique car l'astrologie suit très exactement la géographie sacrée du ciel, en corrélation avec sa projection sur le monde terrestre.

Il s'agit toujours ainsi de diviniser la surface de la terre occupée par les hommes, de la rendre en quelque sorte semblable au ciel, d'en faire en somme comme un immense mandala aux directions multiples... Dans toutes les légendes mythologiques on trouve ainsi un emploi superposé de deux langages, comme le souligne Jean Richer : celui des animaux symboliques identifiés aux lieux sacrés de ce monde et celui des noms identifiés à la carte astrologique du ciel, les dieux eux-mêmes étant identifiés aux lieux du zodiaque.

Mais cette sacralisation de l'espace-temps qui sous-tend toute géographie sacrée, ne saurait se faire sans la médiation d'un roi - prêtre, d'un pontife qui jette un pont entre le Ciel et la Terre, reliant la divinité, la Nature et les hommes. C'est lui le maître de la géographie sacrée. Cela peut être aussi un dieu : ainsi en Egypte c'est à Thot que cette tâche était dévolue, Pharaon ayant la charge d'en requérir l'observance. Dans la même perspective en Inde le monarque universel fait tourner la roue sacrée du Darma. En Chine c'est l'empereur qui remplit ces fonctions.

De l 'Extrême - Orient à l 'Extrême - Occident, c'est toujours un roi investi par Dieu qui est à la fois maître et serviteur de la géographie sacrée, telle qu'elle fut conçue dans les sociétés traditionnelles. C'est à lui, aux prêtres, aux initiés qui l'entourent, qu'incombe la tâche de trouver les traces de Dieu sur le monde, les signes que ce Dieu géomètre, ce Dieu architecte, a semés dans les structures du Temps et de l'Espace.

Platon déjà avait dit (Lois, 745) : "Nous devons penser que chaque partie (de la cité idéale) est un don de Dieu, qu'elle suit le mouvement des mois et la révolution de l 'Univers. Ainsi la cité entière est réglée par sa relation l 'Univers qui en sanctifie les parties".

L'esprit souffle où il veut, a dit Jean, mais l'esprit ne souffle pas au hasard. Tout est conditionné, d'une part par des critères définissant le haut - lieu, le lieu sacré, d'autre part par le magnétisme terrestre dont les courants sillonnent notre Terre - Mère - appelons-les comme on veut ! - et qui aujourd'hui peuvent être mesurés, dans l'intensité de leur rayonnement grâce à cette nouvelle science qu'on a baptisée "géobiologie"

Les critères des hauts lieux sont multiples. Il peut s'agir d'un espace naturel singularisé : une grotte (celle du Christ, celle de Mithra), une source, une fontaine, un confluent (comme à Lyon), une forêt (Brocéliande), une île (l'île de la Cité à Paris, le vaisseau de Par - Isis), un cirque, un vallon (celui des Cabires à Samothrace). Mais aussi une montagne, un col ou encore un noeud de passages supposant un "passeur" à l'image de Saint - Christophe, de Nessus ou de Héra. S'y retrouvent mêlés l'élément air et l'élément eau et parfois même, par la proximité d'un volcan, d'une source chaude, l'élément feu.

Il peut s'agir aussi d'un espace construit, aménagé de main d'homme : autels, temples, églises, tombeaux, forteresses, châteaux légendaires...

Dans l'Occident médiéval on opposait "l'ager" (le champ réservé à la culture) et le "saltus", nom générique pour désigner la forêt, les lieux sauvages, les marais...Or, c'est toujours dans le "saltus" que furent édifiés les monastères, les ermitages au Moyen Age. Parfois aussi sur une hauteur dominant largement le site : c'est le cas du Mont Saint-Michel et de Rocamadour. Et c'est aussi le cas de la forteresse cathare de Montségur.

On sait aussi que souvent les grottes sont devenues lieux de culte ou d'initiation (Lascaux, Altamira jadis, Lourdes aujourd'hui). Les mêmes lieux se sont implantés encore sur des hauts plateaux déserts telle la Vallée des Merveilles. Et très souvent sur des zones volcaniques, sur des lieux où la terre sut s'entrouvrir pour libérer son âme secrète : Delphes ou Cumes !

La montagne reste également la prédilection des dieux : c'est I.H.W.H. sur le Sinaï ou Zeus à Dodone, Lug à Lyon, Mercure à Montmartre, Apollon à Délos... Ici parle la Voix, là se font les apparitions, se délivrent des messages.

La forêt elle-même, que vénéraient les anciens Germains, inspire parfois la configuration du temple. Je citerai en exemple les 100 piliers de la crypte de l'Abbaye de Gurk en Autriche, l'extraordinaire enchevêtrement de colonnes de l'église du Saint - Sépulcre à Jérusalem ou les deux cents colonnades sculptées d'une antique mosquée à Khiva, en Ouzbekistan.

Sur la terre entière des pierres se sont dressées, des monuments ont été édifiés en référence à la géographie sacrée. Bornes terrestres, repères cosmiques et astronomiques dans doute pour les dolmens et autres alignements de la préhistoire qui devaient peut-être, comme les mystérieux dessins des pierres à cupules, tracer une carte du ciel, des planètes et des étoiles.

Ainsi s'expliqueraient les sites de Stonehenge et Aveburry en Grande-Bretagne, ceux de Carnac, Kerlescan, Crucuno en Bretagne, celui de Mosna au Yémen mais aussi tous les témoins de la civilisation des mégalithes en Livonie, en Suède, au Danemark, en Tunisie, en Algérie, en Corse, aux Baléares comme en Inde, en Indonésie, à Ceylan ou encore au Pérou et en Bolivie.

Le carré, le cercle, le trapèze et le triangle y dessinent leurs formes en référence à une géométrie sacrée, liée elle aussi à la géographie sacrée. Pierre Carnac voyait ainsi dans le triangle un message capital et universel de l'architecture sacrée, message que l'on retrouve sur l'ensemble du globe, sous toutes les latitudes. De même le carré et le cercle, la transposition du carré en cercle, restent la clef de l'architecture sacrée édifiant le temple ou la cité à l'image du temple et la cité célestes.

De même les "omphaloi", ces pierres sacrées marquant le nombril du monde, édifiés par les Grecs à Delphes, à Délos et à Cumes, par les Etrusques à Milan (Mediolanum), par les Romains à Rome et que l'on retrouve aussi à Jérusalem, à Sardes chez les Lydiens, à Miled chez les Hittites, à Babylone, à Ninive, à Assur et encore à Saint - Benoît sur Loire pour les Gaulois ou sur l'île de Man pour les Britanniques, dessinent une carte dont les lignes géométriques restent mystérieuses car obéissant à des courants cosmiques ou telluriques que nous ignorons.

Beaucoup de ruines mystérieuses, de vestiges d'antiques cités, de monuments étranges, parsèment ainsi le sol de la terre. On n'a toujours pas résolu ainsi l'énigme des nouraghes de Sardaigne, ces 6 à 7.000 tours coniques en pierres sèches élevées sur toute l'île au temps de la préhistoire. Ni habitations, ni tombeaux, ni forteresses militaires, quelles étaient leur véritable signification ? ... On sait seulement que ces tours creuses constituaient une prouesse architecturale. Diodore de Sicile, signalant leur existence, parlait de monuments dédaléens en souvenir du fameux Dédale de la mythologie crétoise. On ne pénètre dans ces tours que par des portes très basses et étroites. A noter que d'autres tours cylindriques de 10 à 15 mètres de hauteur ont été édifiées près de Puno en Bolivie à l'aide de blocs de pierre très travaillés et personne, là encore, ne peut donner une explication de ces "chulpas"...

De la même façon les ruines du Zimbabwe n'ont toujours pas livré leur secret. On y distingue une acropole, un temple elliptique et une tour conique de 9 mètres de hauteur. Certains, assimilant l'ancienne Rhodésie au pays d 'Ophie de la bible, ont parlé à leur propos d'un Eldorado où Salomon et Hiram de Tyr venaient puiser l'or, l'argent, l'ivoire et les esclaves dont ils avaient besoin...

De même encore, les fabuleux dessins au sol de la Nazca au Pérou. Ces dessins géants que l'on ne peut voir que du ciel, pourraient bien tracer un "parcours" labyrinthique initiatique, en rapport avec la carte du ciel. Totalement inexplicables à partir d'attendus terrestres, ces dessins sont, selon Fernand Niel, en relation obligatoire avec le ciel. Beaucoup ont la complexité du labyrinthe même si leur forme décrit par exemple un colibri gigantesque, un condor de 120 mètres d'envergure ou un oiseau au corps de couleuvre de pas moins de 200 mètres de longueur ! ...

Et que dire des pyramides, qu'elles soient égyptiennes ou d'Amérique centrale, ces monuments "imperturbables" de puissance et d'infini, fermées sur un module intérieur secret et ouvertes sur l'espace du monde, symboles par excellence du mystère éclatant en pleine lumière et images surprenantes de la montagne sacrée, soumises aux lois rigoureuses de la géométrie. En gravissant la pyramide, disait Mircea Eliade, le pèlerin se rapproche du centre du monde. Toujours l'omphalos, l'axis mundi ! ...

Borobudur est aussi montagne sacrée par excellence et axe du monde en Extrême - Orient. Tout comme Lhassa d'ailleurs, cette étrange cité offre, nous dit Michel Random, une double structure, visible et invisible, symbole à la fois de l'unicité et de la multiplicité, abritant en son sein un authentique monde intérieur initiatique.

A Macchu Picchu, à l'opposé du globe, c'est un autre omphalos à trois mondes et quatre directions où se déroulaient jadis les rites initiatiques des jeunes adolescents...

Partout ainsi existent des lignes de force qui réunissent des lieux et des monuments sacrés et qui dessinent une autre carte de la terre, en correspondance avec celle du ciel, une carte, pourrait-on dire, de "l'âme du monde".

Un jour, peut-être, aurons-nous l'occasion de l'étudier plus en profondeur, en tentant de comprendre ce qui a présidé à l'élaboration et à la conception de ces monuments et de ces cités magiques.

Jean-Jacques GABUT


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