GMLMI Loge : NC 25/03/2011

Je suis un Initié

Je suis un initié, mais savons nous vraiment ce que cela implique. Tous ceux qui composent cet assemblé ce soir peuvent le prétendre. Mais le sommes-nous vraiment ?

Ce « JE » que nous affirmons d’une façon péremptoire est une affirmation de soi. Ce n’est pas le nous  ou le ils mais le « Je » donc « MOI ». Le « suis » qui le précède est le verbe être au présent, ce n’est pas de l’imparfait ni du futur mais du maintenant.

Je suis ce que je suis avec mes imperfections et mes doutes. Mes convictions et mes certitudes. Les deux associer « je suis donc se pense » nous implique directement sans faux fuyant ni circonvolutions dialectique. Notre personne est posée comme un bloc de granit au milieu du désert.

Un peut comme notre « j’ai dit » de nos fin de planches ou de nos interventions en Loge. Il n’y a que le temps employé qui change et il a son importance. Mais je suis quoi au juste, Ha oui un initié et pour ce qui nous concerne à la Franc-maçonnerie. Oui peut être bien, mais cela dépend d beaucoup de chose entre la réalité que de croire quelque chose et celle de l’être réellement.

Ci nous avons tous ici passé l’épreuve de l’initiation cela suffit-il pour faire de nous de parfait maçon ? Répondez moi mes Sœurs et mes Frères, l’avez-vous passez cette épreuve ?

Levé la main pour que je prenne conscience de toute cette assemblé. Ha oui ! Vous avez tous levez les mains. Vous avez tous passez cette épreuve unique qu’est l’initiation en Franc-maçonnerie et certainement d’autre épreuves encore pour des Frères plus âgés en Maçonnerie.
Vous êtes tous des enfants de la Veuve, les fils de la Lumières, des Cherchants sur le chemin de la conscience et de la connaissance. Oui mais quand avez-vous retenu, quand avez-vous fait, ne l’avez-vous fait que passé et comment ? Passé à travers, passé à coté, passé dessus comme sur une route bien balisé, passé comme une épreuve du bac et que sais-je encore ?

Si c’est le cas alors il y a de grande chance que vous soyez passé à coté du sujet. Et on peut passer à coté de son initiation. Ce serait comme se tromper de porte et il est vrai que certaine porte ferait mieux de rester tous le temps fermé. Mais souvent on le réalise trop tard quand on est de l’autre coté.

Nous faisons tous des erreurs et nous avons peur dans faire d’autre et c’est tout à fait normal. Mais ce n’est pas une raison de vivre dans la même pièce toute sa vie. Les portes que nous choisissons d’ouvrir définissent le chemin de notre vie. Que l’on soit courageux, téméraires, imprudent en colère ou blessé. On se différencie par ce que l’on fait et ou l’on va et si on ne peut aller nulle part alors on devient le temps, et on porte en nous les bagages de notre passé, de nos peurs, de nos superstitions, de nos faiblesses. Mais on apporte aussi nos espoirs et nos rêves.

Toutes les leçons que la vie nous a apprises quelque soient nos erreurs, qu’elles soient le fruit de nôtres destins ou de mauvais choix. On est résistant et solide, on s’adapte et on peut trouver le salut dans les actes les plus simples de l’humanité.

Etre initiés ce n’est pas comme passer son permis de conduire ou nous passons tous les mêmes épreuves et donc formulons les mêmes réponses à quelque chose pré. C’est plus simple et plus complexe à la fois. Je suis un Initié ne veut pas dire que j’ai passé l’épreuve du cabinet de réflexion puis celle des trois voyages. Mais la bonne formulation est j’ai vécu mon initiation. Le Je encore parce que c’est moi et personne d’autre. C’est mon expérience personnelle et intime.

L’initiation se vie de l’intérieur avec ces tripes et son cœur. Sinon cela ne sera ressenti  que comme un vague survol d’une cérémonie désuète et parfois ridicule. Cette initiation n’est pas qu’un simple habit d’apparat que l’on remet pour les grandes occasions. Non l’initiation coule dans nos veines, elle est le fluide vital et nourricier de notre être, et chaque tenue au quelle nous participons st comme une piqure de rappel.

Tout à l’heure je vous parlais du « j’ai dit » j’en avais traité le sujet dans une autre planche ultérieurement et les deux thèmes sont très lié dans leur implication personnel et volontaire pour celui qui emploie ces termes.

Tout est symbole en Maçonnerie les objets comme les mots. En avons-nous fais suffisamment le tour pour en comprendre leur signification et surtout implication que cela demande. Car il s’agit de cela de notre implication dans notre vie de Maçon, dans notre vie en Loge et dans notre vie profane.

Il est facile de prononcer de belles paroles, de faire des serments, j’ai coutume de dire que la parole est facile mais le Verbe est difficile. Nous sommes des initiés, mais sommes-nous dignes tout le temps ? Pouvons-nous nous regarder dans le miroir sans détourner le regard ?

Certes ce n’est pas parce que nous passons l’épreuve de l’initiation que nous sommes devenu de parfais maçons. Mais bien souvent les frères arrête la leur travail personnel sur eu même. Ils se réveillent parfois de leur douce torpeur le jour de leur augmentation de salaire pour devenir compagnons. Le problème des calendriers ne laisse que peu de place à la tenue au 2ème degré et ce degré passe un peut à la trappe et pourtant il est un des plus beau de la Franc-maçonnerie.

Si pendant votre temps d’apprentie vous l’avez vécu pleinement et non superficiellement comme tous ce qui touche le monde profane. Si vous y avez mis vos cinq sens en actions et que la parole qui vous est donné avec parcimonie vous en faite bon usage, alors vous allez vous imprégniez de la quintessence et de ce petit quelque chose de magique qui fait dans discourir sur le secret Maçonnique. Car vivre en Loge et en Franc-maçonnerie c’est s’imprégner de ces Sœurs et de ces Frères. C’est fusionner, ne faire qu’un comme dans la chaine d’union quand les énergies circulent.
Dans je suis un initié, il n’y a pas seulement ce que la Franc-maçonnerie peut m’apporter, mais surtout et c’est à mon sens le principal, c’est ce que nous nous pouvons lui apporter.
Loin des livres et des discours préfabriqué et des sujets symboliques mille fois ressassé et entendu. Ne pas transformer ce je suis un initié en nous sommes des initiés qui formerais à plus ou moins long terme une pensé commune prédigéré et dogmatique ce qui serait un comble pour le Franc maçon.

C’est le piège à éviter. Il ne faut pas oublier ce « JE » pour que nos planches, nos interventions en Loge et notre parcourt maçonnique ne soit qu’un calque ou un copier coller de d’autre expérience.

Je suis un initié et personnel et il sera ce que vous déciderez dans faire. Soi écouter les sirènes de la facilité et parcourir un chemin ou tous n’est que facilité et simplicité mais ou on apprend rien, ou soi choisir le chemin le plus ardu ou la route est semé d’embuche et ne comporte aucune indication. Un chemin qui nous demande de nous livrer complètement et de s’abandonner à l’inconnu. Je sais cela fait mal et demande énormément mais c’est le prix à payer pour progresser. Mais nous avons tous besoins un jour de nous livrer et c’est toujours dans les périodes de doutes que l’on a besoin de savoir qui l’on est et ou l’on va et à ce moment-la, le « JE » prend toute son importance. Il est l’essence même de ce questionnement existentiel.

Dans « je suis un initié » il y a UN ce qui peu laisser sous entendre qu’il y en a d’autre. Ce  qui nous ramène à une certaine forme d’humilité sinon nous aurions pue dire « je suis l’initier » et il n’y aurait rien d’autre à rajouter.

Là nous sommes un seul et unique si différent des autres et si pareilles si complémentaire à la fois. Nous sommes un élément d’un tout, comme un grain de sable  qui seul reste grain de sable, mais mélangé avec d’autre il devient plage et encore plus nombreux désert. Et le désert n’est pas la surface morne et immobile en apparence, c’est une zone en pleine évolution permanente, les dunes se forment et se déforment aux grés du vent et dans ce paysage grandiose et désolé la vie y est présente sous d’innombrable forme. Mais pour s’en apercevoir il faut prendre le temps d’observer, de regarder au plus prés chaque parcelle de ce désert. C’est un labeur difficile mais qui nous fait comprendre que la vie est partout et que nous petit grain de sable nous pouvons transformer et modifier la nature. De ce petit grain de sable brut et sans forme grâce à l’action conjugué de tous les autres grains de sable. Nous nous sommes polis, modelés, transformé en une forme qui s’imbrique parfaitement avec les autres. Car de par sa nature l’homme dépend des autres. Que nous soyons explorateur, chercheur indépendant et courageux, nous ne ferions rien sans le soutient de nos frères, ces autres grains de sables. Jusque où pourrions nous aller si nous étions seuls ?

Quand la plus petite et la plus simple des choses comme un grain de sable peut d’un coup faire s’arrêter le monde autour de nous. Et je veux rester serein quand je serais à la croisé des routes et que je ne serais pas quelle direction prendre. Je veux pouvoir compter sur mes frères. Et je sais qu’ils trouveront le chemin si je ne le trouve pas.

Nous sommes en perpétuel conflit avec nous même, avec ce qui est en dedans et ce qui est en dehors, de ce qui est en dessous de ce qui en dessus. Nous ne sommes pas parfais et il s’agit d’assumer ce que l’on fait. D’apprendre même dans le sacrifice, c’est nos plus dures leçons qui nous façonnent. Nous font réagir et nous guident.

Je ne crois pas qu’il existe un seul homme qui n’est de regrets. Et c’est peut être mieux ainsi. Parce que se sont nos échecs plus que nos succès qui font de nous ce que nous sommes. Et c’est aussi la capacité à suivre aveuglement les ordres qui transforme des gens ordinaires en monstres ou des gens ordinaires en héros.

En fait tout dépend de l’ordre en question. Et c’est là le problème parce que on est responsable de ceux que l’on dirige et de ceux à qui on obéit. Qu’on donne des ordres ou qu’on les reçoive, on contribue aux résultats. Nous sommes seul responsable de nos actes. Peut importe qui donne et qui reçoit.

Tôt ou tard on doit tous répondre à une force supérieure quelque soi le nom que l’on lui donne. Alors, aujourd’hui et ce soir je suis responsable de mes actes et de mes paroles et je vous dis « JE SUIS UN INITIE ».

Vénérable Maitre, J’ai dit.

W\ L\    


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