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La vertu

Cette planche est une invitation à une promenade sur un chemin qui nous conduira peut être à découvrir la vertu. Vous pourrez cheminer à mes côtés, me suivre, me précéder et, à certains moments prendre une direction différente lorsque plusieurs chemins se présenteront. J'en aurai choisi un mais les autres seraient tout aussi judicieux et, si vous les empruntez, vous pourrez nous faire part, à la fin de cette promenade, de vos découvertes qui nous ouvrirons de nouveaux horizons.

Gardons toujours à l'esprit la mise en garde de l'encyclopédia universalis sur la vertu : « Supposer possible une définition de la vertu serait le fait d'hypocrites élevant le savoir au dessus de la pratique. Vouloir préciser les canons de la vertu serait l'affaire de présomptueux s'efforçant d'en imposer par des propos plus que par des actes. Mais la portée humanisant de la vertu permet d'affirmer, au-delà de toute victoire sur une morale déterminée, le triomphe d'une certaine forme de conduite, d'un certain art de vivre ».

Nous essaierons donc de ne pas définir la vertu et le titre de cette planche, « Vertu, où es-tu ? » contient en lui l'idée d'une recherche. Il ne pose pas la question de son existence ou non: Elle existe! Mais le fait de la chercher implique :

Qu'on ne l'a pas trouvée

Que pour la trouver, il faut lui donner une forme, un contenu. Exite-t-elle en elle-même, une sorte d'entité que l'on a ou que l'on a pas ?

Ou alors se construit-elle, comme un temple, une cathédrale qui trouve son harmonie, sa spécificité de chaque pierre qui la compose (mais alors que sont ses pierres ?)

Pourquoi serait-ce un travail de F\ M\ que de rechercher (au sens de trouver, ou construire) la vertu. Cette interrogation trouvera sa réponse en filigrane tout au long de notre promenade.

A peine avais-je fait 3 pas que je rencontrai un obstacle, celui du substantif. VERTU, 5 lettres au singulier, mais 6 au pluriel. Dois-je rechercher la vertu ? Ou les vertus ?

Je trouvai la réponse dans un souvenir et c'est là que nous pourrions commencer notre recherche promenade : Au marché de Châteauroux, dans le Berry, devant l'étal du paysan venu vendre ses fromages de chèvres.

Oh ! Mon bon monsieur, sentez moi celui-là! Il en a d'la vertu, hein !

Effectivement, l'odeur dégagée par ce demi-sec vous invite non seulement à reconnaître ses qualités mais à l'acheter et le déguster avec un reuilly blanc et les vertus de l'un feront ressortir celle de l'autre. Avoir de la vertu serait-il dégager une forte odeur ou au contraire dégager un parfum délicat, mélange de terroir et de fruit ? Ferais-je fausse route ?

Pourtant, ces deux objets ont fait un travail, subi des transformations, ont acquis leur vertu avec le temps, sont très différents et pourtant bien complémentaires. Il me semble à ce moment que le vertu pourrait être un ensemble de qualités que l'on attend d'une chose, qu'on lui reconnaît et qui les a effectivement.

Transposant cela à l'homme, cela signifierait que la vertu serait une ou des qualités que l'on attend de lui, et qui lui seraient reconnues par d'autres (et non par lui-même) après un travail, une transformation qui l'amène au moment où à la question :

Etes-vous F\ M\ ?

Il peut répondre, en sachant ce que cela signifie Mes F\ F\ me reconnaissent comme tel.

Cette introduction à l'instruction des apprentis (voir livret d'intruction pour le premier grade symbolique page 19) se poursuit ainsi :

Qu'est-ce qu'un F\ M\ ?

C'est un homme libre et de bonnes mœurs qui préfère à toute chose la justice et la vérité et qui, dégagé des préjugés du vulgaire est également ami du riche et du pauvre, s'ils sont vertueux.

Un peu plus loin (même livret page 22), à la question

Quels sont les devoirs du F\ M\ ?

L'apprenti répond

…il doit étudier avec soin toutes les questions qui agitent les sociétés humaines, …Il doit être bon, juste, digne, dévoué, courageux, exempt d'orgueil et d'ambition, affranchi de tout préjugé et de toute servitude, prêt à tout les sacrifices pour l'accomplissement de son devoir, le triomphe du Droit et de la Vérité.

Enfin, page 36

Que fait-on en loge ? demande-on à l'apprenti

…On y élève des temples à la vertu, et l'on y creuse des cachots pour les vices

La question de la vertu est posée.

Homme libre, de bonnes mœurs, justice, vérité, courage, orgueil, ambition, tout cela me semble relever de la morale. Faut-il se diriger dans cette voie ?

Ainsi si la vertu est de l'ordre de la morale, nous devons nous pencher sur la recherche de ce qui est bien et de ce qui est mal. L'homme subit dans cette recherche, des pressions d'ordre culturel et/ou politique. Dans le premier cas, la force de la morale judéo-chrétienne est omni présente et nous apprend tous les principes qui nous permettent de faire le bien et d'éviter le mal. Il suffirait de suivre et d'appliquer les règles pour être vertueux.

La vertu apparaît comme une qualité morale qui reçoit la bénédiction (CQFD) des pairs. Mais est-ce bien suffisant pour être considéré comme vertueux.

Pensons un instant à Ste Marie Madeleine.

Marie-Madeleine serait née en l’an 3 de notre ère et aurait été la fille de l'archiprêtre Syrus le Yaïrite, prêtre de David. Après la mort de ses parents, Marie avait reçu en héritage le château de Magdala, en Galilée, d'où lui vint le surnom de Madeleine, et elle y vivait dans le luxe et les plaisirs au point qu'elle devint le scandale de toute la Galilée, et qu'on ne la connut bientôt que sous le nom de la Pécheresse. En punition de ses débordements, elle fut possédée du démon jusqu'au jour où le Sauveur la délivra de ses pêchés.

Elle devint alors une de ses disciples - peut-être la disciple la plus importante du Christ - et le suivit jusqu'à sa mort. Elle est également la femme la plus présente du Nouveau Testament. Elle fut le premier témoin de la Résurrection de Jésus (Mc 16, 1s), ce qui lui donne une importance considérable. Elle consacra le reste des ses jours à évangéliser.

La vie et le rôle de Marie-Madeleine ont été exploités dans des livres destinés au grand public à partir de théories sans valeur scientifique reconnue dans les milieux universitaires. Selon ces théories, tout de même accrédités par des livres apocryphes (l’Évangile de Marie, l'Évangile selon Thomas et l’Évangile selon Philippe), Marie-Madeleine aurait été la femme du Christ et aurait eu des enfants avec lui. L'Église aurait étouffé ces faits par la force et la terreur et œuvré pour cacher la vérité, non seulement en occultant le rôle majeur joué par Marie-Madeleine dans la transmission de l’enseignement de Jésus, mais encore en effaçant le mariage du Christ et de sa « disciple préférée ». Elle en aurait ensuite fait une prostituée pour condamner le désir charnel.

La tradition provençale raconte que Marie-Madeleine, après avoir accosté aux Saintes-Maries-de-la-Mer et avoir évangélisé la région, vécut toute la fin de sa vie en prière et en pénitence dans la grotte aujourd'hui sanctuaire de Sainte-Baume.

Comparons la à Mme X, femme de bonnes mœurs, catholique et pratiquante, donnant l'obole au pauvre qui tend la main mais qui régale M. le curé de ses confessions polissonnes et de sa méchanceté envers ses proches. L'une est pute, l'autre est vertueuse.

Dans le second cas, la vie en société nécessite des règles, des lois et la morale est alors basée sur le respect de ce qui est juste. Existe-t-il une morale qui serait laïque. Pour y répondre, je m'approcherai d'un sentier pour moi bien sauvage, à peine défriché et j'y mets les pieds avec d'infinies précautions. Il s'agit de la philosophie morale qui d'après Monique CANTO SPERBER, Philosophe, directrice de recherche au CNRS, directrice de l'ENS, se définit comme « une philosophie qui parle du bien, du juste, du bonheur, du courage, etc… »

« Mais c'est aussi l'héritage cumulé de plus de deux millénaires de réflexion sur ce que les grecs appelait l'éthique ». C'est une philosophie pratique dont la question centrale est : A quelles conditions l'action humaine peut-elle être bonne ?

Ainsi l’éthique se rapproche plus de la sagesse que de la raison. Il s’agit de comprendre ce qu’est être bon plutôt que d’avoir un jugement correct dans une situation particulière.

Cela fait référence à deux acceptions du concept de morale : D’une part une moralité critique, détachée, fondée sur des principes qui nous disent ce qui est juste, et d’autre part les tenants d’une éthique fondée sur la mise en œuvre d’une doctrine qui identifie le bien.

La 1ère relève de la philosophie morale qui privilégie ce qu’il est juste de faire (réf. A des règles, des lois) au détriment de ce qu’il est bien d’être. D’un côté, on insiste sur les obligations ; et de l’autre on privilégie la nature d’une vie vertueuse, ça d’avoir la connaissance de ce qu’est le bien et le faire spontanément.

Dans le quotidien, la morale est un jugement, l’éthique un comportement. Dans la morale le moi réfléchissant est central, le comportement est raisonné ce qui fait que j’agis dans un certain sens en sachant que je vais être jugé, approuvé ou repoussé. L’éthique se traduit par une action spontanée, non réfléchie, tournée vers l’autre sans rechercher de retour sinon sur soi-même. Dans l’une on est dépendant, dans l’autre on est autonome.

Il arrive cependant qu’une situation demande une réflexion éthique (tournée vers ce qui est bien) préalable à l’action. Il, en est ainsi de la bio éthique, de l’environnement mais aussi de dilemmes éthiques qui peuvent se présenter : vous êtes seul dans un bateau de sauvetage ; le bateau ne peut contenir que 30 personnes et 100 autres sont en train de se noyer autour : Qui prenez vous à bord ? Qui condamnez-vous? Ou vous êtes en voiture, vos freins lâchent. Devant vous un groupe de cinq personnes traverse. Vous allez les écraser sauf si vous obliquez à gauche, là ou une seule personne traverse et sera tuée. Quel est votre choix ? Dans les deux cas, qui faites-vous mourir ? Qui sauvez-vous ?

Pour apporter d’autres éléments à notre réflexion, il me semble nécessaire de voyager un peu… Vers l’orient, la où les philosophies telles que le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme ont influencé et continuent d’influencer le plus grand nombre d’êtres humains.

La conception de Mencius (un des 1er confucianistes, 4 siècles av JC) concernant l’éthique est le développement de l’individu vertueux. Son hypothèse est que la nature humaine peut s’améliorer et que l’homme peut s’efforcer d’y parvenir. Il existe chez l’Homme des capacités élémentaires qui, lorsqu’on leur permet de se développer, engendrent les qualités recherchées. Trois concepts permettent à l’homme de cultiver ses dispositions :

- l’extension (le réinvestissement, l’expérience) : quand l’action est correcte, être capable de l’étendre à d’autres situations analogues. C’est la démarche empirique de l’apprenti qui petit à petit élargi le champ d’application de ses compétences. Mais la perception correcte des situations analogues nécessite un second principe :

- L’attention (ds le sens de l’application, la concentration). « Si on s’applique, on trouve, dit-il, sinon on ne trouve pas ». Pour Mencius, seul l'homme véritablement vertueux est attentif à sa nature pour comprendre le type d'évènement qu'il affronte.

- Troisième principe : Les actions naissent d'une activité intelligente qui produit les réponses à des situations spécifiques. Le comportement éthique a donc pour caractéristique de ne pas être l'application pure et simple de règles habituelles. Cela implique une grande souplesse que Mencius appelle la conscience intelligente. Elle doit guider les actions de l'homme mais de telle sorte que celles-ci soient adaptées aux situations rencontrées. Elle échappe ainsi à la codification en règles.

A ce propos, Mencius oppose l'homme vertueux à l'honnête homme du village, celui qui raisonne ainsi : « Etant de ce monde, il faut se comporter d'une manière qui plaise au monde. Tant qu'une personne est bonne, ça va. Si on voulait lui trouver un défaut, on ne trouverait rien. Elle partage les pratiques du jour et elle est en harmonie avec la mesquinerie du monde. Elle plait à la multitude et elle est satisfaite. Il est impossible de suivre la voie de YAO et de SHUN (2 sages célèbres) avec une personne de cette espèce ». C'est pourquoi on l'appelle « ennemi de la vertu ». Confucius dit : « Je hais l'honnête homme du village car je crains qu'on ne le confonde avec l'homme véritablement vertueux ».

C'est l'interaction entre ces trois principes, l'extension, l'application et la cs intelligente qui permet de devenir véritablement vertueux.

Je vois tout de même un obstacle, et de taille, à cette pratique, c'est le MOI, cet EGO qui influence nos perceptions, et donc nos réponses, nos actes. Si les philosophies orientales nous enseignent que l'éthique est un savoir faire, elles conditionnent nos progrès à la suppression de cette dualité entre l'homme agissant et le moi observant. Il est nécessaire de comprendre d'une manière systématique et très personnelle que nos actions doivent être non-duelles. Il est nécessaire de modifier la représentation que nous avons du MOI.

Le Moi au sens psychanalytique du terme estest le résultat d'un conflit permanent entre le ÇA et le SURMOI. Le ÇA est le centre de nos pulsions, toujours orienté vers la satisfaction d'un désir, du plaisir sexuel au plaisir de plaire. Toujours à la recherche de ce qui nous fait du bien, besoin d'avoir tjs raison par ex, ce qui peut nous pousser à la mauvaise foi. Recherche d'un miroir dans le regard des autres qui flatte notre orgueil ou encore pulsion de colère devant un échec ou d'une difficulté; résistance à une remise en cause, etc...

Le SURMOI est le poids des règles sociales ou religieuses, issue de la morale, de l'éducation familiale, qui, s'opposant au ÇA, crée un équilibre qui est le MOI. Je devrais dire les MOI car les règles, implicites ou explicitent ne sont pas les mêmes dans les différents endroits que je fréquente, créant des MOI multiples. Certains diront que nous avons différentes personnalités. VAREGA, dans son ouvrage sur l'éthique, appelle cela des micro mondes et ceux-ci créent des micro personnalités. Le lieu de travail, la famille, l'équipe de foot, l'association, le parti politique, l'atelier en F\ M\ sont ces micro mondes dans lequel l'homme évolue et s'adapte. Il oublie parfois que des ponts existent entre ces micro mondes ; ce sont les valeurs fondamentales qu'il défend (telles que la tolérance, la solidarité, le respect mutuel) et que parfois il oublie (frère exceptionnel en loge, pédophile par ailleurs ; défenseur du respect mutuel en atelier, intolérant au possible au travail). Prenons un exemple qui nous soucie régulièrement : Le respect du secret en F\ M\. C'est une promesse, un engagement librement consenti dans notre micro monde. Sorti de ce micro monde, (cercle d'amis, cercle professionnel) il est possible d'oublier cet engagement, par souci de plaire à un ami qui a envie de savoir, par prétention parfois, par vengeance etc... La question à se poser pourrait être alors : Ai-je un MOI cohérent et fiable ? C'est une question à SE poser et pas une question à poser aux autres. A chacun son MOI, à chacun son ennemi dans le miroir.

Cependant, le MOI n'est qu'un concept. Le MOI en tant qu'entité physiologique n'existe pas ! Le cœur, oui, le foie, oui, pas le MOI !

Si l'on considère le MOI, comme toutes nos pensées, comme étant le résultat d'une activité cérébrale, il prend une autre signification. Chaque situation que nous vivons renvoie un message à notre cerveau. Des milliards de neurones se connectent en milliards puissance x de synapses (c'est le nom des connexions) qui par la sécrétion de produits chimiques créent des réseaux qui sont des propositions d'actions, des dizaines de choix possibles parmi lesquels un seul est retenu et déclenche notre réponse parfois, souvent dans l'urgence. Une petite modification de l'environnement, de notre état de fatigue, de notre sobriété, du stress, un mot qui raisonne trop fort, provoquerait une autre réponse. Le MOI n'existe pas. Il est fragmenté en milliards d'éléments. Il n'est que le résultat de dosages de produits chimiques. Contrôlons-nous ces dosages ? Non bien sûr, à moins de pratiquer une discipline qui pourrait nous conduire à une véritable maîtrise de soi et, là, le travail n'est pas fini.

« Nul ne peut connaître l'aube, s'il n'a pas traversé la nuit » Kalhil Gibran. J'espère un jour être éclairé par une lumière qui ne soit plus celle de la lune.

Ce détour par la psychanalyse et les sciences cognitivistes, devrait peut-être nous conduire vers une humilité plus grande, qui pourrait aller (mais la culture occidentale est un véritable obstacle) jusqu'à l'abandon du MOI, un moi vide qui va permettre un plus grand recul, une plus grande sagesse. La recherche de la vertu ne peut pas se passer de la vacuité (le vide) du MOI.

En attendant, la moindre chose à s'imposer me semble être la prudence. Prudence qui, chez Aristote est la qualité première. C'est elle qui permet à l'homme de délibérer correctement sur ce qui est bon. L'éthique d'Aristote s'oppose à l'idée d'une science morale. Elle est connaissance pratique. Il oppose l'éthique de la vertu (voir bien) à l'éthique du devoir (voir juste) Si la première était à son apogée dans l'Antiquité, la seconde a pris le dessus dans la période actuelle (depuis quelques siècles déjà) ; Les philosophes de la morale (Kant en particulier) posent comme fondement la loi morale qui doit s'imposer à l'homme de façon inconditionnelle quelque soient ses désirs ou ses intérêts. Cette position trouve sa justification dans le fait que chacun a une conception différente du Bien et du Bonheur. Ils faut disent-ils donner alors la priorité au juste. Actuellement, de plus en plus de philosophes modernes prônent le retour à une éthique de la vertu. Platon et Aristote pensent que tout être humain recherche le bonheur, qui s'obtient par la pratique de la vertu (actions spontanées, guidées par la recherche du bien pour soi et pour les autres).

Ce soir, dans le rituel d'initiation, vous entendrez plusieurs fois le mot vertu. La vertu est au cœur de notre chemin initiatique, elle en est aussi le but. La vertu est à la fois chemin et but, démarche et pratique. Entre morale et éthique, vous avez compris que ma préférence allait plutôt vers la seconde. Regardons nous faire (à postériori) dans nos réactions spontanées : Sommes-nous alors à la recherche du Bien, du bonheur ou cherchons-nous parfois à faire mal, aux autres et à nous-mêmes ? N'avons-nous pas tendance à juger plutôt que réfléchir ?

Afin de polir notre pierre, je vous invite à vous rendre au café de la petite vertu, rue des vertus, dans le quartier du Marais, café où se rencontrent hétéro, gay, lesbien, trans, etc. Un ptit coup de blanc (du reuilly bien sûr), un bout d'fromage (de chèvre, évidemment) et peut-être serez-vous capable d'y identifier la vertu. Vertu, où es-tu ? Ce n'est pas encore ce soir que nous l'aurons trouvée.

J'ai dit.

D\ A\


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