| Obédience : NC | Loge : NC | 04/01/2010 |
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Le symbolisme, langage du sacré Par ce concept, il est admis que le Sacré utilise le symbolisme pour nous parler et qu’en retour, nous utilisions le symbolisme pour Lui parler. Le Sacré nous parle… et on lui parle avec le langage qu’il nous enseigne, ce qui fait l’Unité du Tout : Pour les Gnostiques, faire le UN est la quête ultime. Pour rappel, le symbolisme était au départ un objet matériel, une poterie brisée le plus souvent, qu’il fallait confronter, en assembler mes morceaux pour signe reconnaissance entre ces personnes recherchant l’unité ou la complicité. Les pistes symboliques sont nombreuses. Le symbolisme du corp humain, celui des lettres hébraïques, de la géométrie sacrée, des couleurs « Je mettrai entre vous et moi mon arc dans la nuée, ce sera un signe, un pont… » En ce qui concerne les couleurs, tous les jours je puise dans ma palette de 630 nuances et chacune me parle en relations avec le chaud, le froid, les 5 éléments, la matière, l’orientation des points cardinaux, etc…- Tout ceci en rapport avec l’éternel - puisqu’il nous est maintenant donné d’ouvrir un peu plus le compas ; on ne s’offusquera pas si j’évoque le GADLU comma concept sous les deux aspects que la FM travaillant au rite Ecossais admet ou a admis historiquement - l’Eternel, donc, le GADLU, mais aussi l’incrée, Yod-He-Vav-Hé, voir « celui dont on ne doit pas prononcer le nom en vain » etc… Mes ancêtres Maître-Verriers opératif du moyen age avaient bien compris le symbolisme de l’Arc en ciel composé traditionnellement de 7 couleurs ( mais c’est une convention sur laquelle nous reviendrons ). L’Eternel, puisque mon propos s’appuie sur la tradition Judéo-Chrétienne, appelons le ainsi, l’Eternel attire notre attention sur des symboles colorés, sorte de langage qui comprend tout le spectre visible. Les Maîtres-Verriers et les bâtisseurs de cathédrale vont porter très haut ces couleurs sous forme de vitraux grâce aux prodiges de l’architecture gotique-ogivale, un peu comme pour dire à l’Eternel « Voici tes couleurs, nous les avons aimées, nous en avons fait une œuvre, nous te les tendons à bout de bras pour te montrer que nous les avons bien employées afin à notre tour de t’envoyer des messages, des témoignages et des hommages. » En fait, il serait peut-être un peu trop facile pour moi d’évoquer les couleurs comme symboles d’un langage sacré et j’ai retenu de mes années de compagnonnage la belle formule : « Gloire au travail » et c’est pour quoi j’ai choisi de travailler sur les nombres. Oui, les nombres, véhicules privilégié de l’approche du Sacré, définie ainsi par Bernard de Clairvaux répondant à la question « Qu’est ce que Dieu ? - Il est longueur, largeur, hauteur et profondeur. » Ce qui n’est pas sans évoquer les dimensions du tombeau de notre RM Hiram : 3 pieds de large, 5 de profondeur, 7 de longueur… La Bible nous enseigne que l’Eternel déclare ( je cite de mémoire ) « J’établirai tout avec nombre, poids et mesure » puis « Vous ne ferez de forfait de jugement dans la mesure, dans le poids et dans le volume » Lévitique chap. I9, V35 : outre ce que l’on pourrait appeler une recommandation dans le cadre de l’exercice du commerce, l’Eternel appelle notre attention sur le caractère sacré des nombres. La beauté et l’intelligence des Nombres via les mathématiques et la géométrie sont parfaitement illustrés par le nombre d’Or présent dans les proportions du corps humain entre autres et je me souviens quelle fut ma joie et mon admiration lorsque j’en ai eu la révélation qui a constitué une étape importante sur le chemin de la Connaissance. Nous savons que nous avons tous sept ans et plus à l’occasion de notre accession à la Maîtrise. Le 7 symbolise la Connaissance, le « et plus » indique que cette connaissance doit s’accroître indéfiniment. On peut apparenter le 7 avec tout ce qui concerne l’approche de la Création, œuvre de l’Eternel : les 7 couleurs ( en fait, six plus la septième qui est le blanc, synthèse des six autres ), les 7 planètes, les 7 notes de musique…et même les 7 nains ( on sait très bien qu’ils représentent le caractère attribué à chaque planète : - Simplet est lunaire, - Grincheux est saturnien, - Joyeux est vénusien, - Prof est solitaire autour duquel gravitent et se rassemblent les autres nains… Le 7 nous évoque encore : Les 7 points cardinaux : Nord, Sud, Est, Ouest, Zénith, Nadir et Centre. Mais aussi les 7 arts libéraux : Le Trivium et le Quadrivium qui explorent tous les domaines de la création, de l’expression, du visible et de l’invisible, De la manifestation des 5 sens auquel on ajoute le 6éme plus le 1 de l’Eternel... Le 7 est, rappelons le, l’addition du 3 : Le Triangle Divin ou Sacré et également un nombre qui nous est si familier. Le grade de Maître évoque les 3 grands coups qui ont causé la fin tragique de notre RM Hiram par les 3 mauvais compagnons, mais aussi les 3 portes du Temple de Salomon, les 3 grandes lumières, les 3 colonnes, les 3 qui dirigent la Loge, les 3 bijoux mobiles, les 3 fenêtres du tapis de Loge et du Temple, le Delta lumineux, les 3 marches, les 3 maillets, etc… Donc le 3 et le 4, le carré, la Terre, les 4 directions de l’horizon, les 4 règnes, les 4 évangélistes, etc… Le 7 résume parfaitement la beauté et la perfection de la création. C’est le 7éme jour consacré au Créateur, un symbole d’achèvement autant qu’une figure géométrique difficile à tracer pour le profane. Le 7 est l’image des 7 cieux ou des 7 ordres angéliques réputés parfaits. C’est aussi le résumé de l’ordre moral : les 7 vices et les 7 vertus. Le Shabbat n’est pas vraiment un repos extérieur à la Création, mais son couronnement, son achèvement dans la perfection. Les dons de l’intelligence sont 7, comme les chakras principaux. L’apocalypse, qui est le récit de l’approche du sacré sous sa forme la plus dramatique-spectaculaire, met en valeur le 7 avant tout autre nombre : 7 étoiles, 7 églises, 7 esprits de Dieu, 7 sceaux, 7 trompettes, 7 tonnerres, 7 t^tes, 7 fléaux, 7 rois. Etc… Salomon construisit le Temple en 7 ans. Sept est utilisé 77 fois dans l’ancien Testament. Le nombre 7, par la transformation qu’il inaugure, possède en lui même un pouvoir, c’est un nombre magique. Lorsque l’Homme parle à l’Eternel, il utilise le 7 pour être entendu : Les 7 invocations du Notre Père, les 7 lumières de la Ménorah, les 7 couleurs liturgiques… Le 7 préside également à la construction des édifices sacrés telles les cathédrales. En fait, le 7 exprimerait tous les états de la matière, les 7 degrès de la conscience, les 7 étapes de l’évolution permettant la fusion parfaite avec l’Eternel, le Sacré,la connaissance absolue, le Un ; Ces 7 étapes sont les suivantes : 1 - Le corps physique - les désirs apaisés de manière grossière. 2 - L ‘émotion - le sentiment et l’imagination tempérant les pulsions 3 - L’intelligence - le raisonnement, la comparaison, l’expérience. 4 - L’intuition - la perception des relations avec l’inconscient. 5 - La spiritualité - le détachement vis à vis du matérialisme. 6 - La volonté - savoir dans l’action. 7 - Et enfin la réalisation de la fusion avec l’essence même de la vie éternelle. Bien sur, l’exemple du nombre 7 : 3+4, mais aussi 2+5, voire 1+6, association de la parole et du Principe Vital Eternel est particulièrement riche et illustre parfaitement de fertiles rencontres entre l’Homme et le Sacré, 7 n’est qu’une clé dans le trousseau qui ouvre les portes de la Connaissance ou plus exactement dans la révélation comme le disait si bien Scot Erigène « que ce soit dans les domaines des mathématiques, de la géométrie ou de l’astronomie, l’homme n’invente rien, il ne fait que découvrir les merveilles de la Création » « la nature nous parle à travers une forêt de symboles » nous disait pour sa part Baudelaire. A nous de les écouter, de les comprendre et à notre tour de les utiliser. J’ai dit B\ T\ |
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