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Les Symboles

La Franc-Maçonnerie est adogmatique.
Elle donne à réfléchir par la pratique de ses rites et l'intermédiaire des symboles qu'elle offre à la méditation et à l’interprétation de chacun.
En ce sens, personne ne peut affirmer vraiment le sens d’un symbole. Je pense que c’est une des plus grosses erreurs qu’on fait beaucoup d’écrivains très connus qui ont écrits sur la maçonnerie en décrivant les symboles (Jules Boucher, JP BAYARD,etc…). : Par exemple, ces auteurs nous affirment que le compas symbolise la tolérance pour l’ouverture de ses branches, l’équerre signifie la rigidité, etc…Prendre cela à la règle (si j’ose dire) aurait pour effet de passer  à côté de l’immensité de l’univers, comme l’imbécile regarde le doigt du sage quand celui-ci lui montre la lune. Comme le secret maçonnique, le symbolisme maçonnique est propre à chacun d’entre nous qui l’interprètera et le percevra suivant sa sensibilité, ses connaissances et son vécu. Il ne peut y avoir une bonne ou une mauvaise interprétation des symboles.
Les francs-maçons dans leurs temples vivent dans un univers peuplé de symboles : l'Équerre et le Compas, le maillet, ciseau, niveau, etc. Ces symboles, ainsi que " les colonnes du Temples ", la lettre G dans l'Étoile flamboyante, sont des supports de la progression dans la connaissance de l'initié.  Les francs-maçons  sont tous attachés à la pratique du symbolisme car ils voient en effet, dans les symboles, les "outils" originaux qui peuvent ouvrir aux hommes les voies de la connaissance et celles de la communication. La méthode Initiatique est une voie qui développe essentiellement l'aspect intuitif. C'est pourquoi  la Franc-Maçonnerie utilise des Symboles pour provoquer cette Illumination par rapprochement  analogique, car les Symboles parlent le langage de l'inconscient. C’est leur dimension métaphysique (voir CG JUNG).
En ce sens, les symboles sont des clés qui permettent d’ouvrir les portes de la dimension spirituelle, du monde inaccessible au profane. Mais une clé reste une clé, ce qui est important est l’espace ouvert par ces clés. Donc, n’accordons pas trop d’importance aux symboles, même si il est impossible de concevoir la franc-maçonnerie privée de symbole ou de rituel.
Par ailleurs, L'utilisation du symbole permet à la fois de transmettre des informations et de se reconnaître.
Il se concrétise sous la forme d'une figure réelle ou abstraite, d'un objet ou d'un animal.
Les symboles ont toujours servi de signes de reconnaissance entre les initiés, car le profane s'arrête seulement à ce que sont les choses elles-mêmes, sans égard à la réalité cachée qu'elles désignent . Il est donc pratique pour des initiés de dissimuler leur appartenance à leur confrérie mais de pouvoir se reconnaître en arborant juste un symbole compris d’eux-mêmes et non des profanes. Ce fut le cas pendant le régime nazi, ou, en Allemagne les francs-maçons portèrent  une petite fleur de myosotis  pour se reconnaître, fleur qui devint le symbole d’appartenance à la maçonnerie.

L’éthymologie du mot  symbole
Ce mot vient  du grec sumbolon, sumbolon, qui servait à désigner une chose composée de deux parties. Les sumbola, sumbola, représentaient en Grèce les deux moitiés d'une tablette ou d'un objet quelconque qu'on avait brisé lors d'un contrat et que chacun des deux contractants conservait en souvenir de l'entente.
Les sumbola pouvaient également servir de signe de reconnaissance entre deux individus par aboutement des deux morceaux.
On va donc rassembler ce qui est épars pour se reconnaître.
 Le verbe sumballein, sumballein, signifie réunir, rassembler, et dérive de  bolein, lancer, car sumballein avait primitivement le sens de lancer ensemble. De ce point de vue, son antonyme, diaballein, diaballein, origine de notre mot diable, signifie lancer en travers, séparer.
RENE GUENON  a bien montré cette dualité qui est une caractéristique du symbole dans son livre "Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps",chapitre XXX "Le renversement des symboles".

Les caractéristiques des symboles .
J’en ai retenu 3 essentielles :
-         métaphysique,
-         l’immémorialité
-         La pluralité des sens
-         L’universalité des symboles

La caractéristique métaphysique du symbole

A ces remarques tirées de l'étymologie, il convient d'en ajouter une autre, tirée cette fois de la métaphysique.
Si une chose en symbolise une autre, ce n'est point en vertu d'une convention ou simplement parce que la nature humaine est faite en telle sorte qu'elle conduit à élire telle chose comme symbole de telle autre, mais parce que toutes choses dérivent de réalités non humaines, en portent en conséquence la signature; et par là les exprime. Un symbole ( tout comme les rituels) parle à notre conscient mais aussi à notre subconscient.

L'immémoriale antiquité des symboles

De là vient que, chaque fois que l'on tente de situer l'apparition d'un symbole dans l'histoire, on constate qu'il est impossible de lui fixer une origine spatiale ou temporelle très déterminée. Je citais le cas de la fleur de myosotis. Nul peut dire quand exactement elle fut utilisée pour la première fois.  Car ce qui ici fait signe, c'est en réalité l'origine non humaine du symbole. Par exemple, la Croix n'a pas commencé d'être un symbole avec le
christianisme, comme on le croit ordinairement, mais se rencontre partout, aux époques les plus reculées et avec même signification: celle d'une domination sur ce monde (branche horizontale) et sur tous les autres (branche verticale). De la sorte, il faut dire, non pas que la Croix est symbole parce que le Christ fut crucifié, mais
bien plutôt qu'il est mort sur la Croix parce qu'elle est un symbole.

La pluralité des sens attachés au symbole

Ayant leur source première en la Divinité Infinie, les symboles comportent un nombre illimité de significations. Et, en premier lieu, celles-ci s'étagent selon un axe vertical qui va du symbole lui-même au Principe Suprême en passant par toutes les stations intermédiaires, sans pour autant que ces sens superposés se contredisent;
car, tout au contraire, ils se complètent et s'harmonisent. En second lieu, ces significations s'étalent selon un axe horizontal, ce qui signifie qu'en ce monde chaque catégorie d'existants est, de proche en proche, en relation de correspondance avec toutes les autres. Enfin, ces significations réfèrent également aux réalités des
mondes inférieurs qui, eux aussi, ont leur origine dans le Dieu unique.

Le double aspect des symboles

De ce que les symboles peuvent référer aussi bien aux réalités supérieures qu'aux réalités inférieures, il suit qu'ils comportent toujours un double aspect, lumineux et ténébreux, positif et négatif. Ainsi de la Nuit, symbole des maléfices, mais aussi de l'Indifférenciation principielle; du nombre apocalyptique 666, à la fois nombre de
la Bête et nombre solaire; du Lion, emblème de l'Antéchrist et du Messie tout ensemble; du serpent qui se manifeste tantôt comme démon tentateur, tantôt comme gardien de cette Connaissance supérieure que représentent les pommes d'or du jardin des Hespérides ou la toison d'or sur le hêtre de la forêt de Colchide. Il arrive que les deux sens, bénéfique et maléfique, du symbole soient figurés ensemble: tel est le cas du caducée, du bâton brâhmanique et aussi du serpent Shêsha ou Ananta, qui entoure le Mêru, la montagne polaire, et que tirent en sens contraires les Dêvas et les Asuras, les Anges et les Titans.

Le symbole comme instrument de réalisation

Parce que le symbole condense en lui un nombre illimité de significations, il est par excellence le support de toute pensée effectivement synthétique et l'instrument de
ceux qui travaillent sur eux-mêmes à effacer la coupure qui les sépare de ce monde-ci, des autres et de la Divinité Elle-même.
Parce que le symbole reflète, parmi les réalités supérieures, celles qui, en vertu de leur transcendance, ne peuvent être imaginées, conçues ni représentées en toute autre manière, il est seul à pouvoir réveiller l'Intellect, l'organe de l'intelligence des choses divines.

C'est leur pratique quotidienne des symboles qui permit parfois à certains maçons de se réapproprier progressivement l'antique connaissance symbolique, connaissance propre à réveiller l'intelligence des cultures de l'antiquité, qu'il s'agisse de la culture biblique ou de la culture des premiers égyptiens.

Il existe en maçonnerie deux courants herméneutiques.
Il y d'abord ceux qui, à l'exemple de l'herméneutique instauratrice de Paul Ricoeur pour qui " le symbole donne à penser ", interprètent les symboles en se fondant sur ces signifiants pour se laisser librement inspirer par les analogies qu'ils décèlent entre ces signifiants et les données immédiates de leurs propres intuitions naturelles et de leurs précompréhensions personnelles de la vie et de la culture.

Et puis il y a ceux qui, dans une perspective traditionnelle, sont convaincus que les symboles codifient un savoir antérieur et primitif qu'il s'agit de retrouver en son objectivité de manière exacte et totale. Le premier courant étant moins d'essence herméneutique que d'essence prophétique, je me contenterai donc de mentionner quelques points de méthode relatifs à l'interprétation traditionnelle des symboles.  

L'immense majorité des symboles maçonniques présents dans les rituels originels des trois degrés de la franc-maçonnerie spéculative sont des symboles d'origine biblique. Comment interpréter de manière traditionnelle ces symboles maçonniques d'origine biblique ? L'interprétation traditionnelle des symboles de la Bible demande une préparation, un savoir préalable relatif aux règles de l'interprétation symbolique des signifiants bibliques. Privés de cette préparation, des chrétiens éxotéristes ont cru qu'ils pourraient écrire de manière pertinente sur la symbolique biblique, ce qui les a conduits à entrainer avec eux dans l'erreur leurs lecteurs. Eliade avait lui-même reconnu que s'il existe bien un ésotérisme biblique étudié par d'authentiques ésotéristes, les travaux de symbolique dûs aux chrétiens exotéristes ne rejoignent cependant pas cet ésotérisme biblique : " Il… a… existé et… il…existe… des petits groupes s'efforçant de ranimer le sens ésotérique des institutions de l'Eglise catholique. Le cas de J.K. Huysmans est le plus connu mais ce n'est pas le seul… Si un grand nombre de prêtres catholiques s'intéressent aujourd'hui beaucoup plus qu'il y a trente ans à l'étude des symboles, ce n'est pas dans le sens où l'entendent Huysmans et ses amis " (note 3).
Qu'il s'agisse des écrits de dom Pierre Miquel, ancien abbé de Ligugé, sur les symboles ; qu'il s'agisse de Esotérisme guénonien et mystère chrétien de Jean Borella ; ou qu'il s'agisse du Langage symbolique dans la Bible de Pierre Grelot ; ces ouvrages, où leurs auteurs exotéristes ont cru pouvoir traiter de sujets dont en réalité ils ignoraient presque tout, marquent un notable et regrettable recul par rapport aux acquis décisifs des trois herméneutes modernes des symboles que furent René Guénon, le cardinal Jean Daniélou, et Mircéa Eliade.

Dans ses Symboles de la science sacrée Guénon, s'inscrivant dans la tradition herméneutique de type ésotérique poursuivie par Philon et par Clément d'Alexandrie, avait montré la primauté et l'importance des symboles cosmiques dans les diverses traditions symboliques et ésotériques ; il en va de même dans la Bible, où l'interprétation des divers symboles cosmiques (quatre points cardinaux, axe et étoile polaires, douze constellations du zodiaque, soleil, lune, lever et coucher des astres, planètes errantes, quatorze étoiles des deux Ourses polaires, nuages, arc-en-ciel, eau de pluie, foudre) constitue une clef déterminante de l'ensemble de la symbolique biblique.

Dans Sacramentum futuri et dans Les Symboles chrétiens primitifs Jean Daniélou, s'inscrivant dans la tradition de la patristique chrétienne, avait montré l'importance des types ou modèles symboliques dans la Bible ; or l'interprétation symbolique de la Bible impose en premier lieu de dresser la liste des divers types présents dans l'Ecriture, et d'en interpréter leurs archétypes respectifs.

Enfin dans son Traité d'histoire des religions, Eliade avait montré que nombre de symboles constituent d'abord des structures et que c'est en qualité de structures que ces symboles doivent être interprétés. Principe qu'il exprima de manière explicite dans Mythes, rêves et mystères en disant : " Dans l'histoire des religions… c'est la connaissance des structures qui rend possible l'intelligence des significations " (note 4).
Autre point de méthode à respecter dans l'interprétation traditionnelle des symboles de la Bible : la plupart des symboles bibliques ont été empruntés par Abraham (Gen. 12,10-20) et par Moïse (Exode ; Act. 7,22) aux cultures symboliques de Mésopotamie et d'Egypte. L'interprétation des symboles bibliques d'origine mésopotamienne et égyptienne nécessite donc d'interpréter au préalable le sens de ces mêmes symboles tels qu'ils se trouvent présentés dans les textes et dans l'art de la Mésopotamie et de l'Egypte antiques. C'est ce qu'avaient probablement compris ou deviné les maçons qui élaborèrent le rite maçonnique égyptianisant
de Memphis-Misraïm (note 5). Origines égyptiennes de la Bible reconnues par un certain nombre d'exégètes du XX° siècle, et qui ont permis à Adam Rutherford de définir la pyramidologie comme une " science traitant de la démonstration scientifique par la grande pyramide de la vérité biblique du christianisme véritable et du plan divin concernant l'humanité sur cette planète " (note 6).

Enfin il convient de rappeler que si l'exégèse littérale ou allégorique de l'Ecriture débouche sur une théologie, l'herméneutique symbolique de la Bible débouche quant à elle, comme toutes les herméneutiques symboliques, sur une philosophie. C'est ce qu'Eliade avait opportunément rappelé en disant : " Le sens ultime de certains symboles ne se révèle qu'à leur maturité, c'est à dire lorsqu'on considère leur fonction dans les opérations les plus communes de l'Esprit… en fin de compte on débouche sur la philosophie ".

Un symbole, au contraire, est plus intimement lié à ce qu’il signifie. Il n’est pas facile de le remplacer par un autre symbole. L’explication verbale
lui ôte une part de son pouvoir d’explication. Un baiser, par exemple, est un symbole d’affection et d’amour. Il ne se contente pas de signifier ces sentiments, il les
manifeste et les exprime. En ce sens on peut définir un symbole comme une pensée ou une action.
Ces caractéristiques générales sont aussi celles des symboles religieux, mais ils sont souvent encore plus puissants, parce qu’ils enchâssent et expriment les plus hautes valeurs et relations humaines. La croix du Christ, les livres sacrés des musulmans et des sikhs, les vaches sacrées de milliers d’hindous, etc., suscitent l’adhésion de millions de femmes et d’hommes religieux. Leur profanation suscite une violente réaction chez les croyants, qui témoigne de la profondeur de leur enracinement dans la vie émotionnelle.

Les symboles doivent leur pouvoir à leur faculté de souder les fidèles-croyants en communauté. Ils représentent un foyer de convergence entre la foi et l’action, tout en
permettant une certaine compréhension personnelle, que les autres peuvent ne pas partager.
Dans nombre de sociétés primitives ce partage des symboles est extrêmement important comme principe unifiant. Le sang, par exemple peut symboliser la vie, la force, la paternité ou encore la famille et le groupe familial eux-mêmes. Dans le christianisme, il renvoie à l’amour du Christ qui, dans sa mort s’est offert en sacrifice pour le péché de l’homme. Il se peut même que le rouge symbolise si volontiers le danger en raison de sa profonde association biologique avec la vie et la mort.

Les symboles suscitent l’engagement religieux. Ils enchâssent les enseignements et les expriment sous une forme tangible. L’homme peut difficilement vivre sans
symboles, parce qu’il a toujours besoin d’être motivé. C’est comme ces si les idées abstraites avaient besoin de s’incarner dans un symbolisme pour que les hommes puissent être poussés à agir conformément à ces idées. Toute tentative de traduction des symboles en simples proclamations de vérités court le risque de laisser se perdre ce déclencheur vital d’émotions.

Définir le symbole et vous le comprenez n’est pas chose facile.

A quoi peut servir le symbole et peut-il être compris à des niveaux différents ?

Chaque civilisation a utilisé le symbole pour faciliter une communication avec le monde des  représentations, sorte de création ésotérique destinée à fournir des images intuitives à notre conscience archetypal.

Les recherches contemporaines sur le fonctionnement du cerveau apportent de nouvelles données relatives au travail accompli par les parties gauche et droite du cerveau. Ce qui permet de mieux comprendre notre mode de pensée et nos réactions.

Un symbole peut représenter un sens courant et en deuxième lecture un sens spirituel, sacré qui permet de faire le joint entre le visible est l’invisible entre le profane et le sacré. Une nouvelle voie s’offre ainsi à l’initié où a celui qui à soif et faim d’une recherche quand aux mystères de la vie, le symbole donne la possibilité d’accéder à la Connaissance.

Le symbole permet d’une manière simple, intelligible et accessible à l’intelligence du cœur ou pour d’autre à l’âme, un retour à l’origine.

D’une vie allant toujours vers le plus complexe nous devons, nous les initiés, avoir un langage simple pour aller et venir entre terre et ciel. Le symbole est ce pont où un point tangible entre ces deux pôles.

Le symbole joue également un rôle de rassembleur (Une bannière ou un drapeau…)

Le symbole dans le Temps :

Le symbole traverse les Temps. Pour s’en persuader il suffit d’étudier une Cathédrale, un site Égyptien ou Grec. Le symbole reste actuel car il est relié à l’essence même de l’origine causale.

Le symbole permet aussi une approche un degré de connaissance directement révélé à son  observateur. En ce sens le symbole donne du temps et se laisse découvrir par l’initié au fur et à mesure de son état de connaissance, état évolutif.

En ce sens le symbole est vaste et intemporel.

Seul la forme ou l’enveloppe autour du symbole évolue en fonction des époques mais le message primordial est immuable.

Le sablier symbole du temps qui passe et il nous incite à méditer sur l’éphémère. Cycle jamais  interrompu en le renversant.

Le symbole en maçonnerie :

Le langage des symboles, sens sacré, voie de l’ésotérisme.

En maçonnerie tout est symboles. Cette phrase tous les maçons l’on entendu au moins une fois dans leur vie maçonnique.

Certains hausse les épaules, d’autre écoute d’une oreille peut attentive, en l’occurrence les Égyptiens initiés, avaient pour symbole d’une écoute attentive, une oreille d’âne. Non point pour l’âne qui les porte mais pour leurs grandeurs. En effet les égyptiens étaient convaincu et avec raison, que l’oreille, l’écoute, était l’intermédiaire entre le Verbe créateur et l’intelligence du cœur.

Le travail de l’apprenti commence par le silence et fini par la méditation. Préparation à l’écoute, à l’éveil de la conscience.

Pour les initiés le symbolisme et la voie qui mène à l’ésotérisme.

Les outils du Franc-Maçon, notamment l’équerre et le compas, renvoient à une conception symbolique active relative à la reconstruction du Temple ceci à travers toutes la Franc-Maçonnerie opérative et spéculative. La truelle quant à elle est le symbole de l’amour fraternelle qui doit unir tous les Frères.

Oswald Wirth rappelle que le symbole, comme la parole, exprime un ensemble de référence pour leurs utilisateurs.

On peut se poser la question des outils et des usages qu’ils acquièrent ou seraient ils le support d’une pensée préalable répondant à des lois universelles ?

En ce sens le symbolisme du Microcosme, un homme y est représenté, inscrit dans une étoile à cinq branches, en analogie au Macrocosme y est révélateur.

Les couleurs sont également symboles. Elles exprimes un signe ou la manifestation d’un principe qui par ce support ce rend accessible aux cherchant.

Cette description est valable pour tous symboles.

 Par exemple, le bleu représente en autre l’air élément subtil, divin mais aussi la vérité,  la fidélité…comme on le remarque le symboles ouvre des champs de recherche infini.

Conclusion :

Pour nous renvoyer à la clôture des travaux au 1er grade de notre rituel qui mentionne que nous venons d’une Loge de St Jean et que les patrons des anciens maçons étaient S Jean Baptiste et St Jean l’évangéliste veut nous inviter à dépasser les apparences et les préjugés par la méditation sur le mystère des Origine.

La Maçonnerie par le rituel nous propose également des symboles qui peuvent nous conduire, par notre travail et par la qualité de notre éveil à la Conscience innée, notre esprit vers le Juste et le Vrai.

Le langage des symboles est riche et multiple, présent non seulement en maçonnerie mais aussi dans toutes les religions, dans toutes les cultures et civilisations, une vie ne pourrait en faire le tour au niveau de leur étude.

En résumé, ils nous ramènent tous à l’Origine, à l’Unité.

Ce qui fait la diversité et la richesse de notre Ordre et en particulier le rite REAA et la densité et l’universalisme de ses symboles et de ses enseignements qui ne mettent aucune limite à la
 recherche de la vérité ce qui en fait une voie Royale.

Il est important de le répéter, être maçon, c’est une véritable chance et un honneur. A nous, par la volonté intérieure et par l’humilité de notre état, de prendre cette voie qui s’offre à nous  et cette voie, sera la voie de la reconstruction.

En ce sens, l’affirmation “ En maçonnerie tout est symboles ” peut être prise comme vrai et cela doit nous inciter à la méditation et à la mise en pratique des enseignements que cette recherche nous inspire.

Ne nommons t’on pas les trois premiers grades de notre Ordre “ la Maçonnerie Symbolique ”

 En conséquence, celui qui dans notre Ordre renonce à cette voie ou à cette science nie le
 caractère spécifique de la Franc-Maçonnerie et il ne pourra pas prétendre marcher sur le chemin de l’Art Royal dans l’accomplissement du Grand Œuvre.

Dans les Loges de ST Jean il est impératif de travailler le symbolisme et nos enseignements, bien naturellement à tous les grades, pour que chaque maçon puisse accéder, à son niveau graduel et évolutif sur l’échelle de la Connaissance, à de nouvelles Lumières en Franc-Maçonnerie.

Il faut également souligner l’importance de la participation régulière aux travaux de la Loge et à l’importance du vécu personnel. Le cherchant trouvera une alimentation à sa quête en suivant activement les différentes Tenues et séances le cœur et l’esprit libre.

Parfois l’intelligence excessivement analytique  peut nuire à l’expression de l’intuition et empêche ainsi de vivre pleinement la relation avec le symbole.

Avant toute pensée cohérente et formulable, il existe une pensée intuitive qui va s’exprimer sous des formes très différentes et en particulier sous la forme du symbole.

Dés lors le symbole ou le langage des symboles peut servir de précieux relais pour éviter les barrières dressées par à l’intellect avec ses conséquences.

En relation avec ce qui vient d’être souligné, la symbolique égyptienne comparait le cœur ou l’intelligence du cœur au soleil et la lune éclairée par le soleil à l’intelligence de la raison ou analytique et non l’inverse.

Rabelais aimait répéter : “ Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ”

 Bien entendu le cherchant par définition ne cesse de chercher aussi bien en Loge qu’hors de la Loge. Les nouvelles Lumières ainsi acquises seront transmises à nos Frères, en fraternité pour le bien de notre Ordre et en particulier pour le bien de notre Loge.

Pour que ce travail ce fasse, il est indispensable que l’Amour fraternel qui unis les Frères soit fort et indéfectible ce qui établira une saine harmonie dans nos Loges, propice à un travail sur l’axe ascensionnel, sur le chemin de la Lumière.

Dés lors, le symbole ce vit plus qu’il s’étudie, il est en parfaite adéquation avec l’initié est ne font qu’un.

L’initié alors commence quelque peut à lever le voile sur le mystère des Choses qui le lie à l’Unité, au G.A.D.L.U.

J’ai dit            

C
\ T\ (Par)      


NOTES
1. Dans le présent ouvrage, les Psaumes sont cités selon la numérotation du canon hébraïque de la Bible.retour au texte
2. Elisabeth LAFFONT, Les Livres de sagesses des pharaons, Paris, Gallimard 1979 ; Jean LEVEQUE, Sagesses de l'Egypte ancienne, Paris, Cerf, Cahiers Evangile 1997 ; Pascal VERNUS, Sagesses de l'Egypte pharaonique, Paris, Imprimerie nationale2001.retour au texte
3. Mircéa ELIADE, Initiation, rites, sociétés secrètes, Paris, Gallimard 1959, rééd. 1992, p. 277-278.retour au texte
4. Mircéa ELIADE, Mythes, rêves et mystères, Paris, Gallimard 1957, rééd. 1989 et 1993, p. 139.retour au texte
5. Jean MALLINGER, Les Origines égyptiennes des usages et symboles maçonniques, Lille 1978 ; Louis AMIABLE et Paul GUIEYSSE, L'Egypte ancienne et la franc-maçonnerie, Paris, Trédaniel 1988 ; Robert AMBELAIN, Franc-maçonnerie d'autrefois. Cérémonies et rituels des rites de Misraïm et de Memphis, Paris, Robert Laffont 1988 ; Gérard GALTIER, Maçonnerie égyptienne, rose-croix et néo-templière, Monaco, Rocher 1989 ; Serge CAILLET, Arcanes et rituels de la maçonnerie égyptienne, Paris, Trédaniel 1994 ; Robert AMADOU, Cagliostro et le rituel de la maçonnerie égyptienne, Rouvray, Ed. du Prieuré 1996 ; Jean-Louis de BIASI, Les Rites maçonniques égyptiens, philosophie et morale, Paris, Edimaf 2001.retour au texte
6. Erik HORNUNG, L'Egypte ésotérique, trad. Nathalie Baum                                     
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