Les souvenirs d'un lieu bien étrange se confondent petit à petit avec notre parcourt de FM. Le Cabinet de Réflexion où assis au milieu de nul part tentent de s'extirper les idées. La faible lueur d'une bougie souffreteuse éclaire péniblement l'atmosphère absorbée par des murs noirâtres. Ici et là  posés par une main reconnaissante des objets hétéroclites qui rajoutent à l'émotion. C'est notre respiration qui dit que l'on est bien ici volontairement à chercher quelque chose que l'on ne connaît pas, notre respiration que l'on tente de contenir pour écouter le « rien », étouffée, réflexe ancestral de protection, écho de la nuit des temps, le souffle trahit l'angoisse existentielle de l'homme, on le retient de peur de détruire cette petite flamme. Alors l’œil tout à coup semblant s'acclimater tisse un lien avec cette nouvelle réalité, l’œil jouera par la suite son rôle déterminant dans la phase silencieuse de l'apprentissage. Déjà il se pose sur un crâne blanchâtre et lisse semblant capturer puis captiver la flamme, un crâne si vide qui  pourtant  nous parle tant, lisse et non brut ce crâne fait de rondeurs.  « Pauvre décapité que fais-tu là séparé tout à coup d'un monde rassurant de facilité. Tu sembles nous indiquer de ton orbite l'envers des choses auxquelles nous sommes tant habitués, si attachés ». Façade blanche sur fond noir qui nous invite à la méditation sur notre place ici bas. Nous voici enfouis dans la cruelle réalité avec nos parts sombres qui désormais s'il nous arrive encore d'y penser capitonnent notre vie et nous rappellent à l'ordre. Nous sommes pris dans nos strates inculquées et cela nous fait penser que nous paraissons mais dessous c'est de l'os rien que de l'os et de l'ETRE. Nous devrons gratter la couche comme l'on gratte son testament, dégrossir la pierre brute.

Lieu étrange ... La faim dans l'estomac rassurant se jetterai volontiers sur ce morceau de pain ou sur ce coq sans toiture dessiné sur les murs et cette poudre jaunâtre ,l'estomac affamé , la caverne alchimique avalerait bien tout y compris cette pièce pour la digérer avec ce qu'elle contient, pain, bougie, sel, souffre, mercure, crâne, sablier, dévorer même le temps (....) c'est cela ...absorber les symboles puis les restituer un beau jour avec dans la bouche de la friction, un goût d'amertume et de souffre un goût d'étincelle puis de pain que l'on a fait sien. La digestion, transforme en  pourriture  puis naît l'énergie. La terre si bienfaisante, où l'on se fond, se disloque pour renaître différent et  l'oeuvre au noir qui commence entre les murs d'un cabinet de réflexion se développe, oui mon F.:. prend ces symboles! ils te feront fouiller au tréfonds  dans les méandres les plus incertains, te rapprocheront des hommes tels qu'ils sont, te feront partager celle école de pensée où germent les idées, te feront EX...Primer de cette matière première ce que tu as visité bien au fond de la terre, de ta terre, ces symboles ancestraux qui sont tiens et ceux de notre école.

S'accrocher encore quelques instants avant de sortir la tête, on commençait à s'habituer à ce lieu plus ou moins glacial, on commençait un peu à comprendre, à se dire, à penser à force de tourner ici et là, la tête au point d'oser car si l'on veut avancer il faut bien oser et toucher celle de l'autre, un vrai crâne !.... la porte s'ouvre enfin et croyant sortir du boyau on nous tend une feuille de papier,  un crayon... déjà la porte d'aération se referme. Ces gens, ces inconnus qui se reconnaissent comme tels  dont le brouhaha lointain avait semblé nous rassurer, ces gens que font-il à tendre un testament philosophique. Ah oui pour qu'une graine s'élève tel un phénix sortant des cendres, il faut un peu d'engrais, un testament philosophique ça dope! On remue des idées sur le monde, la famille, les hommes, les principes et se faisant nous nous dépouillons. Enfin l'on vient nous chercher d'une main solide, nous sortons des entrailles de la terre puis quelques temps plus tard, Maçon avec une autre Lumière. (demander la lumière + musique)

 Sur la colonne du Nord puis du Sud nous regardons des hommes de bonne volonté, ils sont autres et nous-même, puis notre regard est attiré au sol par  le pavé mosaïque mais c'est un autre symbole, une continuité, une autre histoire, un autre questionnement, un foisonnement en attente de nous, pour apprendre, comprendre, intégrer, dire et faire en homme libre.

« Omnia ab uno, omnia ab unum, tout procède de l'Unité, tout tend vers l'Unité »