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Le detestable en langue Française

Ce Midi en tant qu'Orateur du jour, j'esquisserai une problématique qui est souvent abordée, - sans que l'on développe réellement le sujet - c'est le détestable Français employé dans les Loges.

Pas seulement dans son oralité mais aussi dans sa graphie.

Bien des Sœurs, bien des Frères renoncent à Tracer une Planche, pas seulement par « timidité » de prendre la parole devant un aréopage de qualité, pas seulement parce qu'elles - qu'ils pensent être maladroit à tailler une Pierre présentable, ne maîtrisant pas assez la matière, qu'ils se jugent incapables de « rédiger » une conférence sur des sujets Maçonniques ou de sociétés.

Nos Sœurs et Frères abandonnent leur plume avant d’avoir commencé parce qu'il est d'usage de remettre le Tracé d'Architecture au Vénérable Maitre, voire à un « comité de lecture ». Après lecture, la Planche rejoindra les archives.

Sans compter que certains Francs-Maçons sur les Colonnes demandent à Minuit passé, au temps des Agapes, si, ils peuvent recevoir un exemplaire du Tracé.

Il est toujours très gênant pour l’Orateur de montrer qu’il ne maîtrise pas l’orthographe surtout s’il est de la génération des « dictées » scolaire. La génération des faiseurs d’SMS à moins de scrupule (ce qui est à notre sens fort dommage).

Je ne suis pas bien sûr qu'un Tracé d'Architecture soi vraiment dépendant de l'orthographe pour être libre, et surtout crédible aux yeux des Sœurs et Frères…

Une coquille par-ci, une frappe de clavier par là…ce n'est pas la mer à boire…

Il ne faudrait pas demander à tous les Francs-Maçons d'être des « Maurice Grevisse », des « Habits-Vets » non, il faut leur demander à faire simplement leurs Tracés. C'est-à-dire entreprendre avec courage et sérieux les investigations, recherches et autres enquêtes pour informer leur publique. C’est-à-dire les Sœurs et Frères qui décorent les Colonnes.

Bien sûr, toutes les Plumes ne peuvent pas vous pondre à toutes les Tenues un, « J'accuse » ou « Le Mythe de la Caverne » dans un style irréprochable. Mais laisser les « Pointes Bic » dans les cartables comme l'autruche met sa tête dans la terre en laissant apparaître son popotin, ce n'est pas bien…que diantre.

Une digression :

Mes remerciements pour les Frères et Sœurs qui lissent mes @ et autres bafouilles, telles que mes Planches pas toujours aussi limpides que le temps qu'ils consacrent aux déchiffrages des épitres des membres de leurs Loges.

C'est bien de s'élever contre l'orthographe qui fiche le camp dans les coquilles des pages des ouvrages Maçonniques pour ne cité que cette littérature.

Bien des journaux nous sortent des articles fustigeant les erreurs typographiques. Lorsque l'on parle des fautes d'orthographe, je me précipite sur les médias qui n'ont plus de correcteurs humains qui relisent les papiers des journalistes avant que la rotative ronronne.

Il y a belle lurette que les phautes de phranssais ne sont pas plus un sujet tabou.

L'orthographe fout le camp, …c'est une triste réalité…

Mais la langue française, mais l’orthographe sont vivants, ils bougent, Les langues sont inventives…les mots nouveaux naissent les mots devenus grabataires disparaissent des « Petits Larousse », s’effacent des « Grand Robert », disparaissent des conversations.

Le goupille et devenu renard

Les Maisons Close sont devenues Salons de MassagesDonc, les portes restaient toujours ouvertes… Donc, les portes s'ouvrent sans grand problème…

Je dirais même, que le sujet ORTHOGRAPHE est un véritable marronnier qui comme la fleur au printemps qui éclore à la rentrée des classes de nos chères têtes blondes qui ne savent plus analyser une phrase correctement.

Et les Textos n’arrangent rien à l’affaire, les SMS tuent la belle phrase. Lors des enquêtes les journalistes OUBLIENT le problème qu’un dyslexique-dysorthographique, ne sait ni parler, ni lire et encore moins écrire…

Il est évident, qu'un dyslexique-dysorthographique comme je le suis (1), ne sais ni lire, ni écrire, au propre comme au figuré, mais il suffit qu'ils (quelquefois aussi elles) d'épeler les mots pour qu'ils (elles quelquefois) soient compris…(comprises) - sinon entendu - par la plus part des Maçonnes et Maçons qui veulent bien non seulement écouter mais entendre et entreprendre.

(Ce qui n’est pas à la portée du premier venu).

[Surtout si, il est homme de plume, tel que les journalistes, et autres rédacteurs et qu'il écrit pour l'un des Ministères de notre bonne république].

Revenons à nos moutons, revenons aux fautes d'orthographe que faits un dyslexique tel que votre humble Frère et qui n'a pas déshonneur et qui n'a pas crainte d'écrire des Planches. Il faut espérer et non gémir…

Selon les neurologues, il n'y a pas qu'une sorte de dyslexie mais bien plusieurs, de multiples mêmes. Sans qu'à ce jour, ils puissent dire pourquoi, comment, etc. et comme ce n'est pas vraiment une maladie, même pas une maladie orpheline. Les recherches ne sont pas près d'aboutir, même si, depuis les années cinquante les « outils » sont mieux affûtés.

On a passé du fouet, et de la règle sur les doigts (que nous n’avons pas connus) à des « FEUTRE » qui évitent les tâches d'encre des plumes d’oie d’antan.

L'école en changeant de méthode d'apprentissage de la langue maternelle, [français pour les Français, italien pour les Italiens, romanche pour les Romanches, breton pour les Bretons, néerlandais pour les Pays-Bas, anglais pour la Grande-Bretagne, etc.], recule les avancées des bégayeurs de l'orthographe.

La plupart des gens, surtout parmi les logopédistes, confondent dyslexies et dysorthographies, l'un pouvant être la conséquence de l'autre mais pas forcément.

Un gaucher n'est pas nécessairement un dyslexique, un gaucher n'est pas forcément un communiste non plus…un couple dont l'homme est stérile, n'empêche pas la femme d'avoir des enfants que diantre.

Toujours selon les neurologues. Ni la dyslexie, ni la dysorthographie ne sont des pathologies comme le commun des mortels donc des experts en ceci ou de cela surtout en cela qui écrivent dans les journaux (sans toujours faire attention aux participes passés) peuvent le comprendre.

Bien entendu, malheureusement toujours pour le commun des mortels (professeurs, professeuses (2), journalistes, journaleuses (2) etc…) prétendent par un raccourci simplificateur que le dyslexique, le dysorthographique, mots difficilement prononçables pour les ayants droit, est un illettré, un illettrisme. En somme un simplet, un bobet, un dadais.

Alors que l’intelligence d’un dyslexique est souvent bien plus pointue, plus vive que le commun des mortels. (Mais est-ce que les gens de plume sont à placer parmi le commun des mortels ? Elles et ils ne le supposent pas toujours).

Alors que les dyslexiques, les dysorthographiques sont simplement, des malentendants de la conjonction de subordination, des muets de la conjugaison, des non voyants de la syntaxe, etc.

Si les béquilles des correcteurs orthographiques de nos PC et autres Portables aident les lecteurs (donc, vous de l'Édifice) à me lire, à m'entendre ce Midi.

Si les correcteurs orthographiques de nos Ordinateurs rendent notre écriture moins hiéroglyphique, la bonne ponctuation reste souvent un peu une bille de flipper gambadant dans les chemins de la phrase.

Il est normal que nos lecteurs soient désarmés vis-à-vis de nous, car eux aussi font des fautes. Leurs participes passés sont aussi élastiques qu'un swing-goum. Des fautes qui ne devraient pas être permises pour des professionnels.

Surtout les pros de la critique.

Conclusion :

Il vaut mieux écrire avec son cœur, ses tripes, qu’avec « le bon usage de la grammaire » en 100 volumes et plus...

À vos plumes, à vos traitements de texte, ne copié-collé pas les Planches que l'on trouve sur des sites Internet, car c'est dû plagiaient, c'est du vol, c'est tromper les Sœurs et Frères venues entendre un Orateur leur apporter un peu de Lumière en Taillant une Pierre.

C'est tout pour aujourd'hui.

Vénérable Maître,

Etc. etc.

J\ K\

Note :
(1) Le % des individus ayantune dyslexie, ou une dysorthographie en tout genre, est très important, mais peu mis en avant.
(2) Certains mouvements féministes préconisent la féminisation des mots à tout pris. Alors soyons tolérant, féminisions-nous aussi.
(1339 mots selon le Korrecteur utilisé).

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