Obédience : NC Loge : NC 10/1999


Le pavé mosaïque

Permettez-moi de prendre la parole ce soir et de vous entretenir sur le thème symbolique que j’ai choisi en tant que fil conducteur de mon travail d’apprentissage maçonnique : le Pavé mosaïque.

L’objectif de mon travail était non seulement d’étudier les symboles et les outils de mon grade mais aussi de visiter un peu plus en profondeur le sujet particulier qu’est le Pavé mosaïque.

Ma démarche a consisté à jeter un regard ordinaire sur l’objet, à m’en approcher suffisamment en m’appuyant sur les connaissances acquises au cours des séances d’instruction, au fil des lignes des ouvrages que j’ai lus sans les comprendre entièrement et sur mes réflexions d’apprenti Maçon, pour y percevoir autre chose que ce qui est donné au seul regard, puis à m’interroger sur ce que cette compréhension nouvelle pouvait m’apporter comme individu, initié et membre de notre organisation.

L’objectif est d’atteindre une compréhension suffisante du symbole pour en tirer un sens non seulement général et admis, mais très particulier pour moi, pour ma vie et pour mon évolution parmi les hommes.

Présentez ce que nous appelons « le pavé mosaïque » au commun. Qu’y verrait-il ? Il suivrait sans nul doute le Larousse dans sa définition du pavé qui n’est rien d’autre qu’un bloc épais d’un matériau dur, généralement de la forme cubique, utilisé pour le revêtement de certaines voies et de la mosaïque qui est un assemblage de petits fragments multicolores, juxtaposés pour former un dessin et liés par un ciment ou encore un ensemble d’éléments juxtaposés et disparates. S’il allait plus loin, il trouverait d’autres sens tout aussi matériels et utilitaires. Il pourrait y voir également un échiquier ou un damier, ou encore s’il est familier de l’art, les dallages superbes des édifices gréco-romains, ou des éléments de décors des tableaux de la Renaissance.

J’ai été longtemps cet individu-là, et comme à lui, ce genre de définition et ce type de rapprochement me paraissaient suffisants pour la perception d’un objet car c’est bien de cela dont il s’agissait.

Depuis, j’ai fait un petit chemin et aujourd’hui, j’en demande un peu plus à tout objet, à toute chose, à tout événement susceptible d’éveiller mon intérêt. Aujourd’hui, grâce à vous, j’ai fait un pas de plus et j’ai intégré une grande famille avide de savoir et détentrice de connaissances. J’ai acquis de nouveaux repères, une nouvelle méthode, une nouvelle perception. Je dois pourtant reconnaître que le seul fait d’avoir intégré cette famille ne donne pas immédiatement accès à la PERCEPTION ; aussi vais-je vous entretenir plus de sentiments, d’intuitions que de connaissances réelles. Ma réflexion vous sera livrée de la manière dont elle a évolué en moi, c’est-à-dire à tâtons, mais avec persévérance et entêtement.

Le Pavé mosaïque est un grand rectangle composé de carrés égaux de deux couleurs : le blanc et le noir. Les carrés de même couleur se touchent par les coins tendis que les carrés de couleurs différentes sont liés par les côtés.

L’élément essentiel du pavé est le carré. Le carré est une figure géométrique harmonieuse qui a quatre côtés égaux et quatre angles droits. Dans ma réflexion encore peu élaborée dans le sens du symbolisme, je n’ai pas pu écarter entièrement l’image de l’échiquier et du jeu à laquelle me renvoie tout naturellement l’objet que je viens de décrire. Je dois admettre que ceci n’a rien d’initiatique ni même de symbolique à première vue ; mais à première vue uniquement car mon expérience d’artiste m’a appris que l’on pouvait tirer des choses les plus anodines un sens plus profond, plus détaché de la réalité concrète, si l’on est capable de projection, d’abstraction. Aussi vous demanderais-je de me permettre de partir de cette image bassement ludique pour entamer le chemin menant à une meilleure compréhension de notre pavé mosaïque.

En effet qu’est ce que le jeu d’échec sinon une représentation d’un monde et d’un espace donné, où chaque figure participant au scénario a une place bien précise, une importance relative et un parcours à accomplir sur cet espace contrasté. Ce jeu obéit à des règles préétablies et les protagonistes gagnent ou perdent selon leur degré de maîtrise de ces règles.

Cela ne ressemble-t-il pas étrangement à une version réduite et simplifiée de notre monde à nous ? Cet échiquier, ne fait-il pas penser à l’univers contrasté dans lequel nous vivons, parfois libres, parfois moins libres, mais toujours essayant d’obéir à des règles que nous n’avons pas établies ? Et nous, ne ressemblons-nous pas à ces pions qui sont déplacés tantôt à gauche, tantôt à droite et qui finissent, pour la plupart, couchés dans le camp adverse ?

Sur l’échiquier, au cours du jeu, se joue un drame, un peu comme au théâtre. Des forces opposées s’affrontent. La fin, comme dans toute pièce est prévisible. L’une des forces vaincra l’autre et le jeu recommencera avec d’autres acteurs. Mais ces forces sont-elles réellement et irrémédiablement antagonistes ?

Ce drame présente une certaine analogie avec celui qui se joue chaque jour dans notre univers, dans nos pays, dans nos maisons, en nous-mêmes. Ce déchirement interne, nous le connaissons tous, nous qui sommes ici rassemblés ; et c’est cette prise de conscience qui nous a sans doute conduits ici, parce que nous ne voulons pas être de simples pions que l’on déplace sur un échiquier selon des règles que nous n’avons pas établies. C’est cela aussi, sans doute qui a provoqué ma fascination pour ce symbole que je ne pouvais comprendre dans le contexte d’une Loge.

Maintenant j’ai reçu la lumière et l’on m’a appris ce qu’est un symbole en Franc-Maçonnerie, la place et l’importance du symbole pour le Franc-Maçon, et j’ai pu découvrir le pavé mosaïque dans le silence de la loge, debout entre les piliers porteurs des trois petites lumières, face aux trois grandes. Dans cette position, munie de mes outils d’apprenti, j’ai pris conscience qu’est dévoilé à mon regard, un espace symbolique inviolable, gardien du tableau de loge et de l’énergie fraternel. Entourée des Frères et Soeurs, intuitivement j’ai commencé à percevoir que ce symbole qui occupe une place si centrale dans la Loge devait avoir une importance particulière pour les Maçons et ne pouvait en aucun cas être l'échiquier dont je parlais plus haut. Pourtant la tentation demeure grande de poursuivre ma réflexion, en me servant de cette analogie apparente.

Dans le domaine de l’art, la démarche intellectuelle qui a permis l’éclosion de l’art abstrait n’est pas sans rappeler celle qui consiste à avoir une lecture plus profonde, plus porteuse de sens, plus concise aussi, en partant d’objet qui dans un contexte ordinaire aurait été plus ou moins dépourvu d’intérêt. C’est cette démarche importante, enrichie de tous les apports de la culture et de la civilisation, démarche propre à l’homme qui a permis de tirer d’objets usuels des symboles. Pour la comprendre, il suffirait de penser au développement formidable qui a permis l’invention de l’écriture telle que nous la connaissons aujourd’hui. De même il serait intéressant de penser aux masques africains, qui, dans le contexte d’un couvent Vodou par exemple sont chargés de spiritualité, d’un sens profond parce que là on a appris à les percevoir comme une matérialisation, une représentation, un symbole d’un concept ou de concepts plus vastes et plus riches dont ils sont simplement la référence, un point de départ pour la perception. Pourtant ces mêmes masques, lorsqu’ils se retrouvent sur les murs d’un salon européen sont réduits à de simples éléments décoratifs, n’ayant de sens que par rapport à leur valeur esthétique relative.

Forte de cette connaissance, je pouvais aisément passer du jeu d’échec au pavé mosaïque. Pour percevoir le drame auquel je faisais allusion plus haut, je n’ai plus besoin ni des joueurs, ni des pions, ni même de la règle du jeu. Cette juxtaposition de carrés, successivement blancs et noirs suffit à me permettre de faire la transposition nécessaire pour une lecture d’un autre type. L’échiquier, à lui seul devrait suffire à me convaincre que je connais le jeu d’échec.

Je suis donc prête à tenter d’avoir du pavé mosaïque une lecture autre que celle réductrice par analogie au jeu d’échec.

Qu’est-ce donc que le pavé mosaïque dans un temple maçonnique ?

Mes notes me disent ceci : Le pavé mosaïque est un dallage rectangulaire, situé au centre du Temple maçonnique, semblable à un damier alternant des dalles noires et blanches. En référence au Temple de Salomon, le périmètre occupé par pavé mosaïque est considéré comme sacré. Symboliquement, l’alternance du noir et du blanc traduit les forces positives et négatives qui, dans la nature, doivent immanquablement s’harmoniser pour générer la vie ; c’est le principe de complémentarité en toute chose. Le pavé mosaïque est également le lieu où l’on étend le tableau de la loge au début des travaux maçonniques. (Bernard Baudouin, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, De Vecchi). Ici aussi, il y a une référence au damier ; et du damier à l’échiquier, la distance est mince. Je peux donc retenir que la figure de base pour la construction du pavé mosaïque est le carré. Je sais d’autre part que le carré est une figure très particulière en géométrie. Il présente la particularité de s’inscrire parfaitement dans le cercle qui est la figure par excellence ; de plus, le cercle s’inscrit aussi parfaitement dans le carré.

La quadrature du cercle représente symboliquement la totalité réunie du matériel et du spirituel ; et si traditionnellement le carré est le symbole de la terre et le cercle, le symbole du ciel, le passage de la terre au ciel, donc du matériel au spirituel, symbolisé par une verticale imaginaire qui lie les deux pôles a lieu ici. Au Mali, la Cosmogonie Dogon utilise une représentation analogue : l’Univers est représenté sous une forme proche du cube dont la base est carrée et le sommet circulaire. Le carré symbolisant le matériel, représente donc l’univers, le monde de notre perception directe. Dans cet univers matériel multiforme et contrasté, l’homme sage apprend que chacune de ses composantes (êtres ou choses) a une place bien précise, dépend des autres composantes et leur est nécessaire. Il s’en suit qu’en plus de l’univers en général qui est si divers, le carré symbolise l’unité nécessaire pour maintenir en harmonie tous ces éléments dissemblables en apparence.

Nous pouvons ici tirer l’utile leçon en ce qui concerne les hommes, qu’ils sont tous, tout à la fois uniques, égaux et dépendants les uns des autres.

À ce stade, il m’est apparu plus commode pour ma réflexion de limiter l’univers aux seuls humains, sachant que notre but est d’améliorer l’homme pour améliorer l’univers dans lequel nous vivons.

Le pavé mosaïque se présente donc comme composé de carrés égaux, intimement liés, disposés selon un rythme particulier basé sur leur différence de couleur, rythme qui assure un équilibre parfait, expression de l’harmonie de la figure dans sa totalité. Si nous nous élevions à une hauteur suffisante et que nous fermions légèrement les yeux à la manière de quelqu’un qui veut percevoir un objet éloigné ou mal éclairé, nous verrions, à la place du pavé mosaïque un carré long à la coloration presque uniforme d’un gris plus ou moins foncé ou plus ou moins clair ; c’est-à-dire un seul élément d’une seule couleur. Par contre si nous nous amusions à changer de place à certains carrés ou plus simplement à recolorer certains d’entre eux, nous obtiendrions une tout autre figure que l’équilibre et l’harmonie auront déserté. Par ces images, j’ai commencé à percevoir plus clairement les notions d’unité et de diversité et surtout celle de l’unité faite de la diversité.

Si le carré symbolise l’univers d’une façon général, il symbolise aussi, dans le contexte du pavé mosaïque l’homme qui est une partie de l’univers en général, et tout un univers complexe en lui-même. Il gagnerait, sans nul doute à atteindre cette unité en lui-même pour être à même de participer harmonieusement à l’unité de l’univers en partant du principe que « tout est un, car rien ne saurait exister en dehors de tout ».

C’est, à mon sens, ce que nous sommes censés rechercher dans l’initiation ; cette faculté d’élévation par rapport à l’univers matériel pour mieux l’appréhender au moyen d’une méthode et d’outils qui sont eux du domaine spirituel, afin de mieux nous y intégrer, occuper la place qui est la nôtre et remplir au mieux, le rôle que nous nous serons assignés en toute conscience. Certains écrits maçonniques font ressortir dans le pavé mosaïque, la représentation de deux forces, de deux pôles identifiés aux couleurs qui y sont représentées : le positif et le négatif. Le mal par opposition au bien, l’ombre à la lumière, la vie à la mort…

Ces catégories sont-elle réellement opposées ? Existent-elles par elles-mêmes ? Existet-il une limite tangible entre elles ?

Je ne le pense pas vraiment. Je pense qu’elles s’expriment l’une, l’autre et que si arbitrairement nous ne retenions pour notre pavé mosaïque que les carrés blancs, nous en viendrions à douter de sa couleur réelle car notre blanc précédent ne l’était vraiment que parce le noir nous le désignait comme tel. En effet, qu’est ce que le blanc ? Qu’est ce que le noir ? En Théorie, « des lumières de couleurs différentes peuvent se combiner pour produire dans la méthode additive d’autres couleurs variées. Ainsi, un mélange de rouge et de vert donne du jaune. Lorsque les faisceaux de lumière bleue, de lumière verte, de lumière rouge chevauchent, le mélange qui en résulte paraît blanc.

Dans la méthode soustractive, le processus consiste à enlever de la lumière blanche certaines couleurs et à laisser le reste atteindre l’oeil. Lorsque l’on place trois filtres, respectivement jaune, cyan et magenta sur la trajectoire d’une lumière blanche, là où les trois filtres se chevauchent, toutes les longueurs d’ondes sont absorbées, ce qui donne du noir ».

Ceci nous fait percevoir qu’il n’y a pas de blanc ni de noir en soi, mais une variété étendue de tonalités tirant plus ou moins vers le blanc ou le noir ; des noirs et des blancs tout à fait relatifs en fonction des proportions des éléments qui les constituent et de l’oeil de celui qui les perçoit. De même, en supprimant tout le mal de l’univers, nous serions surpris de nous retrouver à diviser notre perception du bien en sous catégories telles que le « très bien » et le « moins bien » ; ce qui équivaudrait à recréer un certain type de mal pour mieux percevoir le bien. Et que vaudrait une lumière dans l’absolu, c’est-à-dire sans le moindre point d’ombre, sans la moindre obscurité ; elle serait tout simplement insupportable, éblouissante et elle aveuglerait plutôt qu’elle n’éclairerait.

La dualité en question ne s’impose qu’au premier regard non attentif et n’est perçue comme telle que par un non refus des systèmes et dogmatismes. On se dirige alors vers le choix de l’un au dépend de l’autre parce que dans le mental profane l’unité est synonyme de « simplicité » voire d’uniformité. On se réfugie dans des certitudes « simples » et l’on rejette la contradiction. L’attirance pour les dogmes, les idées simples et les idéologies procèdent du refus de se dépasser soi-même, effort demandé à l’initié.

Le Frère Joseph Proudhon (1809-1865) rédige ces lignes célèbres dans sa Philosophie de la misère : « Les termes antinomiques ne se résolvent pas plus que les pôles opposés d’une pile électrique ne se détruisent… Ils ne sont pas seulement irréductibles, ils sont la cause génératrice du mouvement, de la vie, du progrès ; le problème consiste à trouver non leur fusion qui sera la mort, mais leur équilibre, équilibre sans cesse instable, variable selon le développement même de la Société… »

Un initié cherche toujours au-delà des apparences et des certitudes primaires. Ainsi, là où le profane ne voit qu’un damier insignifiant, peut-il percevoir et lire plus ou moins clairement des indications sur des valeurs universelles telles que l’égalité, la droiture, la tolérance.

La démarche de l’initié est celle là même qui tend à « réunir ce qui est épars », en se souvenant que « L’intelligence humaine assigne artificiellement des bornes à ce qui est Un et sans limites. L’Unité se trouve ainsi enfermée entre deux extrêmes qui ne sont que de pures abstractions, auxquelles seuls les mots prêtent une fausse apparence de la réalité ». (Instruction au premier degré, « Le Droit Humain »)

« Il y a lieu de ramener ce binaire à l’Unité par le nombre Trois. C’est ce troisième et moyen terme qui réalise la synthèse en laquelle les extrêmes opposés se concilient. Ainsi le Ternaire constitue pour nous la représentation intelligible de l’Unité principielle ». (idem)

Le premier devoir de tout apprenti Franc-Maçon est d’apprendre à dégrossir sa ierre m’a-t-on enseigné ; et pour ce faire on m’a donné des outils de travail : le maillet, le ciseau et le fil à plomb. Ainsi armée, je me suis mise au travail assez maladroitement, en me disant que le plus important était de commencer. Avec l’aide de Frères et des Soeurs plus expérimentés, petit à petit, j’ai commencé à comprendre le sens de mon travail et ce qu’il représente pour l’apprenti que je suis.

Dégrossir ma pierre, c’est prendre véritablement possession des outils qui m’ont été confiés, m’approprier les symboles qui m’ont été révélés, d’en tirer le sens profond et de l’appliquer à ma conduite morale. Dans ce sens, ainsi armée de mes outils d’apprenti qui m’enseignent la force de la conscience, la volonté, les avantages de l’éducation et de l’intelligence, et la droiture da ma conduite, j’ai pu, de façon intuitive découvrir, au cours de mon travail sur le pavé mosaïque d’autres valeurs morales universelles dont la compréhension effective et l’application dans ma vie constitueront un fabuleux enrichissement. La première des valeurs est celle même du travail auquel incitent les outils de l’apprenti ; le travail dans sa planification, dans son organisation, puis enfin dans sa réalisation. Ce sont là autant d’étapes semées de difficultés que seule la persévérance et l’humilité permettent de surmonter. Ce travail m’a confortée dans des qualités telles que l’acquitté visuelle et intellectuelle pour cerner au plus près le sujet, m’en approcher suffisamment pour me le rendre familier, en entrant humblement en dialogue avec les esprits forts qui ont développé avant moi ce sujet.

Le résultat est la richesse que j’en tire aujourd’hui, pour moi, et je l’espère pour notre organisation et pour le monde. Je sais un peu mieux aujourd’hui qu’il est divers, multiforme et foisonnant. Je sais que chaque être et chaque chose y a sa place et sa spécificité ; je sais que l’ensemble existe parce l’élément existe et fonctionne ; je sais que consciemment ou non chacun des éléments obéit à une règle qui maintient l’ensemble en harmonie et que cette harmonie durera tant que chaque élément se reconnaîtra comme partie importante de l’ensemble.

Ces différentes leçons appellent des valeurs telles que l’égalité, le respect de l’autre, la tolérance, le civisme, etc.

Notre loge est un microcosme ; nous y sommes tous différents et de différentes origines. Pourtant nous sommes ensemble et heureux de l’être. Puissions-nous ressembler chaque jour un peu plus à ce pavé mosaïque qui nous enseigne pardessus tout l’amour fraternel.

J’ai dit.

A\ S\A\


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