GMLMI Loge : NC 29/03/2011


De l’autre coté du miroir 
Cela fait un peu penser à du Cocteau

En premier pour être poli avec l’assemblé qui va être obligez de m’écouter jusqu’au bout et pour les autres qui ne seront que des lecteurs et qui pourrons avoir le choix et peut être la chance de pouvoir fermer et de jeter à la poubelle avant la fin si cela les chantes, ces quelques pages rédiger par quelqu’un qui était en neurologie ce qui pourra expliquer mes délire. Moi si je suis tombé parterre ce n’est pas la faute à Voltaire et dans le ruisseau celle de Rousseau.

Ceci dit : J’me présente je m’appelle Henry, j’voudrais bien réussir ma vie, être aimé.

Bon je m’égare, c’est mon coté un peu rock en roll et j’aime bien Balavoine pour ceux qui n’aurais pas reconnu.

En vérité mon nom importe peu et j’ai rien à voir avec votre corporation, je suis juste un voisin de chambre qui a écouté les confidences de son partenaire de chambré. Au départ je n’avais rien d’autre à foutre et je ne pouvais pas de toute façon le faire taire. Et puis petite à petit son histoire ma captivé comme un bon roman.

En fait je fais vous raconter une histoire dont j’ai été le témoin un peu involontaire et qui est tellement bizarre, folle et comique à la fois que l’on la pourrait croire tirer tout droit d’un film de science fiction mais avec Charlie Chaplin comme acteur.

Bon quand je dis comique je ne parle pas de la victime car pour elle c’était une autre histoire.

Je vous laisse choisir le titre que vous voudrez à ce récit. Moi je lui en ais trouvé trois au choix :
1 « Le Vénérable Imaginaire » et ce n’est pas du Molière.
2 « Les aventure de Vénérable Jones et le Temple Maudit ».
3 « De l’Autre Coté du Miroir » pour les mystiques de la maison 3 points.

Tout a commencé alors que je me trouvais à l’hôpital Fond Prés pour des examens médicaux. Et voilà t’y pas que l’on me colle comme voisin de chambre un pauvre gars qui avait l’air dans un sale état. Et c’est son histoire pas piquet des hannetons que je vais vous conter.

Je vous avoue que je n’ai pas tout pigé à ce qu’il ma dit, mais comme je suis un gars cool je fais comme même essayer de le faire. Et si par hasard y a des trucs que vous entravez plus que moi, soyez sympa mettez moi dans le jus.

Ok, bon c’est partie je vous raconte maintenant ce qu’il m’a dit et s’en blague ce n’est pas des chars.

Alors, il était une fois une assemblée de gugusse qui se réunissait dans un drôle d’endroit. Ils appelaient ca une Loge, et pourtant à l’écouter mon Polo (oui je l’appelle comme ca, c’est plus pratique et à l’époque je ne connaissais pas son blaze).

Qu’est ce que je disais moi ? Ha oui mon Polo me disais que dans leur Loge y a jamais eu un chanteur ou un comédien qui y a trainé ses guêtres. De toute façon dans leur groupe il n’y avait que des maçons. Mais ils avaient de drôle de tenue de travail, costume et nœud papillon pour les gars et robe longue noir pour les donzelles. Ha oui je vous avais pas dit que c’était mixte la dedans.

Mais le plus bizarre c’est qu’ils étaient tous du même porté, tous frères et sœurs. Je ne vous dis pas l’état de leur pauvre mère après avoir accouché de tous ces mioches. Parait quant plus elle était veuve la pauvre dame. Je vous dis moi y de la misère et du malheur partout. Pour en revenir à leur piaule la Loge, il si passait de drôle de chose quand même.

Qu’ils soient maçon bon pas de problème, y a pas de sot métier dans la vie. Mais bonjour la hiérarchie, ils y avaient des apprenties, tu me diras qu’il en faut pour apprendre le boulot et faire les corvées mais en plus ils n’avaient pas le droit de moufter, mais pas un mot, c’était tai toi et bosse. Dur.

Après ils y cavaient aussi des compagnons, eu par contre ils pouvaient l’ouvrir en loge. Mais seulement ils avaient été tellement traumatisés de leur année d’apprentissage qu’ils n’osaient plus parler.

En derniers ils y avaient les Maîtres, alors eux par contre pour causer ils causent. Et que je te donne des ordres à gauches et que je te donne des ordres à droite, des pachas quoi.

Jusqu'à présent j’avais à peu prés tout compris. Mais ou j’ai commencé à ne plus rien entraver c’est quand il m’a parlé des surveillants, pire qu’une prison leurs truc, et ce n’est pas tout ils ont même un expert certainement des travaux finis celui-là. Pour la paperasserie ils ont une secrétaire et vue les loustics elle toi être gironde. En plus ils doivent bien gagner leur croute puisque ils sont même un trésorier, une sorte de comptable d’après ce que j’ai compris.

Ha oui j’oubliai et c’est pourtant normal vue la corporation, il y a un couvreur. Ben oui il faut bien un toit à leur bicoque enfin je dis bicoque eu ils l’appellent sa un temple, pour en revenir au couvreur il y a son assistant, le tuileur qui doit fabriquer des tuiles en verre car ils sont malgré leur toit quand même sous la voute étoilé qu’ils disent. Doit faire chaud la dessous l’été. Par contre il y en a un dans toute cette équipe je me demande qu’est ce qu’il fout là, c’est un certain maitre des cérémonies. Que de tralala et de protocole pour monter des murs même pas droit çà ce trouve et puis, en plus ils sont toujours à la recherche de leur plan parfais pour construire leur sacré temple, du parle de maçon à la noix, des bras cassés oui.

Et vous savez la meilleur, ils travaillent en musique, ils ont comme il l’appelle une colonne d’harmonie ces monsieur. Tu parles oui, un transistor.

Bon je vous le dis parce que vous m’avez l’air sympa et honnête, mais Il parait aussi, mais ca c’est les rumeurs qui courre, qu’ils auraient perdu leur grand patron dans des conditions suspecte, un certain Hiram. Une enquête de police serait en court. Moi je sais ce que vous en pensez mais je crois qu’ils ce la pète un peu quand même.

Mais le principal de l’histoire c’est que tous ces zozos et zézettes, on un chef et vous savez comment ils l’appellent Vénérable Maître rien que ça et deviné le plus drôle, le Vené, c’est mon Polo (j’espère que vous avez pris des notes pour savoir qui c’est Polo sinon reporté vous au début de l’histoire, je n’aime pas me répéter).

Et ben leur vénérable maitre quand je l’ai vue débarquer, on aurait dit un meuble Ikea monter avec le plan à l’envers. Et puis quant au Maitre il ne devait pas faire beaucoup plus en taille. Il est du genre aussi haut que large, un petit parpaing sur patte si vous voyez ce que je veux dire.

Bon je plaisante la, suis pas sympa avec lui parce que pendant leur réunion de chantier, le pauvre petit il leur a fais un malaise balaise et il s’écroule comme ça, bonsoir tout le monde y a rien à voir, plus son plus d’image.

A ces jeunes, un peu de boulot et ça ne tient plus la route.

Les toubibs on dit qu’il avait fait une A.I.T., traduction un Accident Ischémique Transitoire, si vous voulez savoir ce que c’est, vous faite comme moi vous prenez un Dico.

Bon comme je suis un garçon gentil. Si, si j’insiste, je vais vous expliquer quand même rapidement de quoi il en retourne. C’est en gros un problème de plomberie, tu me diras pour des gars du bâtiment comme eux çà doit pas trop les étonner. Bref c’est quand des tuyaux dans le ciboulot se bouche provisoirement.

Ces copains lui on raconté, parce que lui nada coté des souvenirs d’avant son bonsoir à tous, ils lui on dit que avant de tirer les rideaux, il avait l’air de ne plus savoir très bien ou il était, il n’arrivait plus à parler ou alors pour dire n’importe quoi et puis tout à coup patatras, il s’écroule parterre.

Ça fait désordre dans le décor parce qu’en plus il parait qu’ils recevaient des invités. Je vous dis pas la panique à bord, les ouvriers quand çà n’a plus de chef, même tout petit comme mon Polo, ils sont perdu.

Ha oui j’oubliais, parce que le malaise machin chose, il la fait après avoir fait l’aumône à tout le monde. C’est une tradition chez eux, il parait que c’est pour la pauvre maman, la veuve et moi perso, je trouve ça sympa. C’est le trésorier qui était content donc, car à cinq minutes prés, tintin pour la monnaie.

Bien sur ils appellent les pompiers. Ils ont du en faires une drôle de tête ceux la en arrivant dans leur repaire. Mais les pompiers étant des hommes polis et professionnels, ils n’ont rien dit mais ils n’en n’ont pensé pas moins.

Et maintenant c’est la que l’histoire devient intéressante, car jusqu’à présent je ne vous aie brossé que le décor et les figurants. La on rentre dans la cinquième dimension.

Tous le monde le croyait presque mort se pauvre Vénérable, mon Polo, mais lui en réalité il entendait et ressentait tout ce qui se passait autour de lui. Mais c’était comme ci son corps et son esprit était séparé ou alors pour être plus imagé, c’était comme quand vos regardé votre image dans un miroir, c’est vous et en même temps ce n’est pas vous. Vous pouvez toucher le miroir et il est froid, dur et ne bouge bas. C’est vous mais en inversé.

Et lui mon Polo c’était comme ci il était passé de l’autre coté du miroir. Il hurlait dans sa tête quand les pompiers le piquaient et le pinçaient de partout pour le faire réagir. Mais aucun son ne sortait de sa bouche.

Il avait l’impression d’entendre les gens de très loin et comme au ralenti, c’était comme dans les vieux films en noir et blanc ou l’image est flou et saute et ou le son craque tout le temps.

Bien sur les pompier long emmené rapidos à l’hosto le plus proche celui de la Seyne et pour agrémenter un peu le voyage, un petit massage cardiaque parce que le Polo avait tendance à vouloir tirer sa révérence.

Et là arrivé sur place, vous allez rire mais pourtant ce n’est pas rigolo, mais ils le mettent sur un brancard mais ils oublient de lui remonter les barrières de protection, et la boum parterre encore une fois. Mon Polo, c’est soi un homme très terre à terre ou alors c’est le cousin à Pat bol.

Juste pour compléter la petite histoire, mon Polo c’était fais opérer quelque jour plus tôt du genou droit pour des problèmes de ménisques et devait donc attaquer sa rééducation. Et pour l’instant les deux atterrissages forcés de notre apprentie cascadeur devinez sur quoi il a atterri à chaque fois, je vous le donne Émile et oui sur son pauvre petit genou droit.

Y a pas à dire quand la chance si met.

Comme cela faisait un peu désordre que d’avoir un client étalé par terre dans les couloirs il ramasse mon loustic et ce coup ci ils le barricade de tous les cotés. Une fois ca va, deux fois bonjour les dégâts.

Mais dans tout ça, est ce le choc ou l’émotion, le voila t’y pas qu’il se met à convulser comme un malade. Pour l’avoir vue personnellement plus tard c’est vachement impressionnant à regarder et pour lui, à vivre et ressentir comme il me l’a raconté après.

Il m’a dit, c’est comme un tremblement de terre mais en décalé. Vous avez l’impression de ne pas bouger au même rythme que les secousses sismiques. D’être à contre temps sur la musique, ce qui n’est pas pratique pour dansé faut le reconnaitre.

Là quand même, ils l’emmènent passer un scanner cérébral pour voir si il y avait encore quelqu’un dedans, et la après avoir cherché partout, il ne trouve rien, pas de cerveau enfin je veux dire, rien au cerveau parce que il en a quand même un mon Polo mais si vue çà taille il n’est pas gros. Et heureusement pour lui d’ailleurs qu’ils n’ont rien trouvé, parce que sinon il pouvait se transformer en plante verte mon Polo.

Pour mon copain, là il ne se rappelle plus trop de rien, il n’avait plus de notion de l’espace ni tu temps. Il avait l’impression que sont esprit ou son âme pour les plus spiritueux, se dilatait autour de son corps, et que par moment tout se recontactait pour une nouvelle séance de convulsion.

Comme montagne russe mon pépère, il m’a avoué en avoir connu de mieux et de plus agréable à Disney land. Et toujours continuellement, il sentait les infirmières lui pincer les doigts des mains et des pieds avec des pinces, il voulait leur crier d’arrêter de le torturer, mais rien, pas un son, pas un geste. Un véritable légume. Et toute la nuit ça a continué comme ca à faire le yoyo extra sensoriel.

Moi je vous le dis, çà me fout les chocottes, pas vous ?

Arrivent enfin le lendemain matin après une nuit rock en roll, ils le font transférer à l’hôpital Font Prés pour lui faire passer d’autre examen parce que ici, il non pas tout le matériel sur place. Y a pas à dire c’est beau la délocalisation et en plus cela fait voyager les malades.

Et là à peine arrivée là bas, nouvelle séance de pantin désarticulé et son esprit et sa conscience toujours de l’autre coté de son foutu miroir.

Il a pensé que c’était ça de passé à l’Orient Eternel, (la moi, je décroche dans son vocabulaire) il se détachement progressif de la réalité des vivants pour aller dans cette univers ou tout est inversé. Pendant que tous le monde s’affolait et s’activait d’un coté, lui de son coté du miroir il ressentait une paix et une sérénité, un certain détachement de tout qui l’envahissait peu à peu et ou il avait envie de si laissé glisser doucement.

Mais il me la dit que quelque chose que je n’ai pas compris quand il m’en a parlé, le retenais de l’autre coté de ce miroir, celui ou tout s’agitaient. Une sorte de fil invisible qu’il a appelé la chaine d’union. C’est cette chaine qui le retenais à sa Femme, à ses enfants, à sa sœur et même ces parents et à ceux que qu’il appelle affectueusement ses Sœurs et ses Frères.

Là moi qui ais pourtant la télé par câble et le satellite, je n’ai jamais entendu parler de ce programme. C’est surement une chaine étrangère payante car d’après ce que j’ai compris elle est écossaise.

Là après les examens de routine, retour à la case départ à la Seyne ou on l’abandonne pendant plus de trois plombe, en service pédiatrie. Je vous l’avais dis qu’il était petit mon Polo mais la quand même, ils poussent le bouchon un peu loin.

Personne ne c’est occupé de lui là-bas. Et au final, tout ça pour le renvoyer encore une fois à Font pré. Ah c’est beau l’organisation quand même.

Le pauvre c’est qu’à chaque fois qu’il arrivait quelque part, les repas étaient déjà servis et donc pendant les trois jours de ces navettes continuelles, il a fait ramadan. Y a pas à dire en France qui est le pays de la gastronomie on c’et y faire pour requinquer un homme.

De toute façon il n’a pas manqué grand-chose, parce qu’au niveau bouffe ils ne font rien pour attirer le client. Y a des fois on se demande vraiment ce qu’ils y mettent dans leurs barquettes en plastique. Comme j’ai l’habitude de dire dans ces cas la, si on ne sait pas ce que c’est, l’autopsie le dira et dans un hôpital on est bien placé pour cela.

Mais son aventure de mon petit voyageur ne s’arrête pas la, je vous l’ai dit on ne voit cela qu’au cinéma et encore.

Après quelques jours en observations aux urgences de Font pré, ou quand il ne convulse pas il a des migraines atroce et des pertes d’équilibre. Il le déclare quand même bon pour le service et il décide de le transférer encore une fois, dans une maison de repos psychiatrique, la clinique de l’Arthémise.

Ne me demandez pas pourquoi et qu’elle est le rapport avec tous ces symptômes et la psychiatrie il ne le sait pas plus lui que moi et je crois bien que les toubibs non plus. Mais comme il était suivit par un psychiatre depuis plus de trois ans c’était plus commode de tout mettre son malaise, ces convulsions, c’est migraine et ces perte d’équilibre la dessus. Mais ça ce n’est qu’un avis personnel.

Bon dans un sens il en avait quand même bien besoin le pauvre. Là-bas il se remettait doucement de son aventure et il commençait à récoler à la réalité. Il avait pour cela un suivit avec une psychologue. C’est qu’il était quand même un peu atteint le petiot.

Cette clinique pour ceux qui ne la connaisse pas est construite derrière le Revest à flan de montagne sur des restanques. Si je vous raconte cela c’est pour la suite de l’aventure et que vous imaginiez le décor. Parce que les aventures de notre monsieur catastrophe sont loin d’être fini.

Pendant les trois quatre premier jours de notre globe trotteur testeur d’hôpitaux, tout allait plutôt bien, un peu de migraine mais rien de plus dans l’ensemble. La villa ou se trouve les thérapeutes se trouve sur les hauteurs et derrière le bâtiment principal de la clinique.

Et un jour après une consultation avec sa psy « il descend de la montagne », non pas à cheval mais à pied. Soyez sérieux quand même c’est une histoire dramatique.

Et là on ce n’est pas si c’est la rencontre avec sa psy qui la retournée ou si c’est l’envie de tester la loi sur la gravité qu’il a voulu tester. Mais notre Polo la nous refais de suite un nouveau malaise avec perte d’équilibre et il nous fais un magnifique plongeon de plus de dix mètres de haut après avoir rebondi comme une balle, de restanque en restanque pour finalement s’écraser comme une m…sur le bitume au pied du bâtiment.

Là encore il a eu de la chance votre gars, qu’un toubib qui fumait à la fenêtre (ce n’est pas bien ça, il le dise pourtant sur le paquet, d’accord il faut d’abord l’acheter pour le lire) donc cette pauvre jeune dame à vue passer devant elle un corps. Elle donne l’alerte toute affolée, tu penses. La encore panique à bord dans la clinique.

Mais moi je ne sais pas et je me mêle peux être de ce qui ne me regarde pas mais votre Vénérable c’est un drôle de lascar. Il ce n’est pas quoi faire pour ce faire remarquer. Je pense que c’est du à un complexe par rapport à sa taille, mais chut je vous ais rien dis moi.

Là encore on appelle les pimpons. Entre nous, il a soi une carte à l’année type carte orange et il veut la rentabiliser ou alors il à une carte de fidélité et il veut le cadeau qu’il y a quand la carte est remplis, et au rythme ou il va cela ne va pas tarder.

Enfin bref quand le camion rouge arrive il compte trouver au pire un macchabé et au mieux un mec tous cassé façon puzzle. Et ben non, rien, presque intact notre Polo. Avec un peut quand même l’impression qu’un 38 tonnes lui soi passé dessus.

Je vous le dis, ce type c’est la doublure de Bruce Willis dans le film « Incassable ». Sa version à lui pour s’en être sortie indemne, c’est quinze ans de parachutisme et plus de trois milles sauts, il parait que ça crée des reflexes conditionnés quand on voit que l’on va impacter la planète.

Moi je veux bien mais sur ce coup la il à eu du bol, sont ange gardien il fait des heures sup. Bon je vous passe les formalités d’usage pour le ramassage et le rapatriement de notre Zébulon de service. Et le voila de retour encore une fois aux urgences de Font pré. Ah quand on aime une maison c’est plus fort que vous, faut y retourner.

Là circuit de routine pour monsieur, les tauliers de la maison ne lui font plus faire le tour du propriétaire car c’est un habitué fidèle des lieux. On l’examine dans tous les coins avec toutes les machines à dispositions. Rien d’anormal apriori. Malgré sa chute de l’Arthémise personnes n’en revient qu’il n’ait rien de cassé. Ils lui on même donné un surnom entre eux, ils l’appellent monsieur 10 m. C’est sympa pour un gars qui dépasse timidement le mètre soixante, vous ne trouvez pas que ca met en valeur tout de suite, ça en impose un max.

Mais mon Polo lui il n’arrête pas de convulser à tous bout de champs, j’vous dis pas au passage ce que prend son genou en soi disant en convalescence. Et pendant ce temps les toubibs ils ne trouvent rien à se mettre sous la dent.

Là encore il le déclare bon pour le service, mais que sur le papier seulement parce que si vous le voyez, et bien du coté de la cafetière y a comme un défaut. Je vous le dis tout net ce gars la il n’est pas de notre planète.

C’est d’ailleurs ce jour la que j’ai fait sa connaissance, on nous à mis dans la même chambre en neurologie, ce n’est pas une erreur c’est comme cela que j’appelle ce service. Et entre deux crises de convulsions, j’ai appris qu’il habitait Cuers comme moi, un compatriote, ça crée des liens. Par contre je ne savais pas que l’on avait des curiosités comme cela chez nous, il m’a même dis qu’il était le photographe du village depuis seize ans. Comme il est le seul tireur de portrait du coin, j’ai certainement due le rencontrer plus d’une fois et pourtant moi qui suis physionomiste je l’ai pas reconnu. Pour vous dire dans quel état il était le bougre.

Bon revenons à nos moutons. Les médecins car il faut bien quand même qu’ils servent à quelque chose on réussi à un peu le calmer. Le problème pour eux c’est qu’ils ne savent pas comment. Ils lui on tellement injecté des trucs dans les veines avec les perfusions et des tas de médicaments à avaler, qu’ils étaient un peu perdu. Tu pense un cas comme mon Polo tu n’en trouve pas un tout les jours.

Moi je trouve ça beau quand même toutes ces années d’études que font ces gars pour en arriver là. En tant que malade potentiel ça me rassure quelque part, mais je ne sais pas ou.

Bref et c’est le principal quand même, notre petit bonhomme commence à refaire surface. Ce n’était pas trop tôt, et c’est la qu’il commence à me raconter sa vie et son histoire de miroir et de chaine câblé, en un mot son expériences extra corporel.
Pourtant je vous le dis à le voir comme çà mon Polo on ne dirait pas qu’il a du jeu dans les soupapes et qu’il fait partie d’une bande de joyeux et de joyeuses allumer du bâtiment.

Par contre j’ai compris pour son histoire de chaine télé qui le retenait dans notre monde des vivants. Pendant tout le temps qu’il est resté à l’hosto, y a plein de jolies donzelles qui sont venu le voir à sont chevet et d’après ce que j’ai compris elles faisaient toutes partie de leur boutique mystérieuse. A un moment il y en avait tellement dans la chambre que l’on se serait cru dans un poulailler.

Et ils étaient tous au petit soin pour lui et ce n’était pas du chiqué. Il y à bien eu aussi quelque gus quand même pour venir le voir, mais la majorité était plutôt du beau sexe comme on dit.

Alors si c’est ça leur chaine câblé je fais demander l’abonnement. Au bilan les médecins après lui avoir fait passer tous les testes possibles et inimaginables, à le faire marcher sur la tête. Ils ont tout et rien trouvez à la fois :
1  Il aurait eu une A.I.T., traduction un Accident Ischémique Transitoire. Je vous ai déjà expliqué ce que c’était, je ne fais pas de cour de rattrapage pour les retardataires.
2  Des pseudos crises d’épilepsies provoqués par des céphalées (traduction mal de crane) il faut toujours qu’ils emploient des mots compliqué ces bêtes là.
3  Et en dernier il aurait du roulis entres les écoutilles. Traduction, un problème avec l’oreille interne qui lui ferait perdre l’équilibre.

Y a pas à dire il a touché le tiercé dans l’ordre. Mais il sent remettra le bestiau est solide. Il à quand même quel que séquelle, il est devenu un peu beaucoup dyslexique quand il parle et surtout quand il écrit, mais cela WORD devrais le corriger.

Tout ce que je vous dis là au sujet des diagnostiques c’est pure spéculation et déduction de notre part, car à chaque fois que vous leur demandez les résultats d’un examen que vous venez de passer on vous dit invariablement que le médecin passera vous voir pour vous dire les résultats. Et croyez-moi on les attend encore.

Il est vrai que cela ne nous regarde pas toutes ces choses savantes qu’ils nous font subir, pour notre plus grand bien quand même, flute alors, il ne faut pas le perdre de vue qu’ils se décarcassent pour nous. Nous qui ne sommes que de humbles et simples personnes et que nous sommes certainement trop con pour comprendre leurs explications d’homme de sciences et de toute façon ce n’est pas grave tout cela, ce n’est que de notre vie que l’on parle et qui est en jeu et cela ne nous concerne vraiment pas.

Un matin, j’ai assisté involontairement et comme voisin de lit, à une discutions surréaliste entre un médecin qui est rentré sans se présenter ni dire bonjour et mon Polo.

Je restitue le contexte, mon pote venait juste de sortir d’une de ses séances de twist-again et il était encore tout retourné et pantelant. Et ce toubib de mon cœur s’assoie en face de lui, le regarde et lui pose le plus sérieusement du monde toutes une série de questions ou on pouvait se demander qui était le malade et qui était le médecin.

Je commence :
Mr Lecler (oui c’est son blaze de famille à mon pote) qu’est ce vous avez ?
Mr Lecler dite moi ce qui vous est arrivez ?
Mr Lecler qu’est ce que vous voulez ?
Mr Lecler qu’est ce que vous nous faites ?

Et tout un chapelet de questions du même style, dites d’un seul tenant sans vraiment prendre le temps d’écouter les réponses de mon pauvre copain.

On aurait dit d’ailleurs que les réponses bredouillées par mon pote ne l’intéressaient pas, il voulait arriver à quelque chose de précis mais c’était à mon Polo de faire l’effort de comprendre le message subliminal caché entre les questions. Et vite encore car notre important personnage n’a pas que cela à faire.

Au début mon Polo lui à répondu qu’il ne savait pas ce qu’il avait eu et que ci il était à l’hôpital entre les mains des docteurs c’était justement pour le trouver et le soigner. Mais mon Polo a très vite compris que l’autre ce n’était pas cela qu’il voulait entendre.

Alor mon Polo c’est lui qui c’est mis à poser des questions, d’abord il lui a demandé : « Mais qui vous êtes vous qui comme docteur et quelle est votre nom ».

Et là il lui à répondu qu’il était le chef du service de neurologie et il à marmonné son nom que je n’ai même pas compris.

Polo a continué à lui raconter comme il pouvait toute son histoire depuis son malaise ses symptômes, son vol plané de dix mètres etc. Bref tout ce que l’autre espèce de docteur devait déjà savoir et qui était dans le dossier médical aussi gros qu’un bottin téléphonique de mon copain.

Mais voyant que tout ce qu’il racontait c’était comme une lettre morte tombé dans l’oreille d’un sourd. Mon Polo a repris ses questions et lui demande : « Mais qu’est ce que vous voulez entendre de moi en réalité ».

Et l’autre lui fait cette réponse mémorable et qui je pense est riche en enseignement sur la personne et la façon dont il voyait son patient. Il a fait un lapsus révélateur me semble t’il et qui m’a laissé pantois et qui je pense serait intéressant à analyser d’un coté psychiatrique.

De Mr Leclerc il est passé pendant toute la suite de l’entretien à l’appeler Mr Léger. Etonnant non ? Je vous laisse le soin d’analyser et d’essayer de trouver le message sous cette appellation.
« Mr Léger que voulez vous ? »
« Que faites vous là Mr Léger ? »

Bon, mon copain comme il n’est pas trop con quand même, a commencé à comprendre ou notre chef neuneu voulait en venir. Et mon polo de lui demander : « Mais vous chercher quoi au juste que je vous parle de ma vie privé et familiale ».
Et là l’autre lui répond : « Oui, Mr Léger ».
Et c’est là que mon copain à raconter sa vie ces dernières années et que j’ai appris toutes les épreuves que lui et sa famille était entrain de passer. C’est du ZOLA mais pas en version roman mais plutôt en version télé réalité.                                                                                                              
Jusqu’au moment ou tu apprends au détour de la discutions, que dans leur grande sagesse ils sont pensé qu’un traitement que tu prenais depuis deux ans sans effet secondaire était la cause de ton A.I.T. Mais par contre que une fois d’avoir supprimé le traitement principal que tu prenais et que si jamais on le réduit c’est par phase successive mais jamais d’un seul coup et que comme par magie tu te mettes à la suite de cela a convulsé à tout bout de champs. Il n’est jamais arrivé à leur cerveau que cela pouvait en être la cause et on ta laisse 15 jours comme çà. Et c’est là que tu as exigé avec l’aide de ton psychiatre personnel que l’on te le redonne, et bizarrement depuis, plus de migraine ni de convulsion.  A ce demandé si on a affaire à de vrai docteur ou des apprentis sorciers.

Et donc fort de tous cela, pour mon pauvre copain de chambre les toubibs on pour conclusion pu lui dire que tout était d’ordre psychiatrique et psychique, et de lui faire comprendre à demis mots que c’était lui qui aurait presque tout inventé et simulé, et donc ils non rien fait et à faire de toi dans leur service spécialisé remplis de docteur sur diplômé.

Non je mens, ils ont fait quelque chose, pour ton genou quand même à la fin comme celui-ci avait doublé de volume, certaine due à une inflammation des zones opérés et un épanchement de synovie et que tu ne pouvais plus marcher. Ils ont quand même décidé de t’envoyer faire une radio pour voir son état. Il était temps.

Un brancardier est venu te chercher et il t’a gentiment mis sur une chaise roulante et il t’a descendu au service de radiologie. Tu ne l’avais pas encore fait celui là. Arrivé à destination le brancardier t’a dit : « Je vous laisse deux minutes et on s’occupe de vous ».

Et là je ne sais pas, mais il doit y avoir des partie dans cette hôpital ou il y a des zones de distorsion spatiaux temporel (vous avez vue comme je cause bien) mais les deux minutes en questions on durer une heure et demis.

Ils t’ont planté là entre deux portes dans un couloir ou il y avait un courent d’air à congelé un mammouth sur pied. Tu as réussit à te caler tant bien que mal dans un petit coin pour éviter de te transformer en esquimau.

Finalement on te la fait cette radio, ça a pris cinq minutes montre en mains pour une heure et demis à se geler les cacahouètes à attendre. Vous me direz, normal dans le contexte, il n’y a pas de raison que cela change.

On te remonte dans ta chambre et bien sûr tu demande la question habituelle : « Est ce que je peu voir le médecin pour savoir le résultat de ma radio ».

Et on te répond comme d’habitude aussi, « Oui, oui le docteur va passer vous voir ».

Et vous connaissez la suite je vous l’ai déjà raconté plus haut dans cette histoire. Si c’est comme les autres il n’est pas sorti de l’auberge pour avoir des nouvelles. Quand je pense que à notre époque ou l’internet est roi et ou les informations vont plus vite que la lumière, ce qui vous permet de vivre la moindre catastrophe ou potin qui se passe à l’autre bout de la planète immédiatement en direct live, le tout confortablement installé dans votre salon Ikea (tien cela fais deux fois que je les cite ceux la, je vais leur faire payer la pub moi).

Cela nous amène vraiment à nous interroger sur l’utilité du progrès et de surtout son utilisation dans notre vie de tous les jours, quand on voit à quelle rapidité fulgurante les informations passent d’un service à l’autre dans nos hôpitaux, alors qu’ils ne sont séparés que par quelques portes. Je me demande si en pleine brousse cela n’ira pas plus vite avec des tamtams ou des signaux de fumés.

Mais la quelle surprise, alléluia, après seulement quatre heures d’attende, il y a des règles à respecter quand même, un docteur vient dans la chambre pour lui dire les résultats de sa radio du genou.

Pendant un moment on à cru que le toubib allait nous sortir que la douleur et le gonflement du genou était d’ordre psychiatrique et que les cicatrices qu’ils y avaient étaient du en vérité à des scarifications volontaire ou à une tentative de suicide par le genou. Non ne rigolez pas il faut s’attendre à tout ici, c’est X File.

Mais ouf on ne nous a annoncé que ce que l’on savait déjà c'est-à-dire un épanchement et une inflammation. Et on t’a conseillé d’aller revoir très vite ton chirurgien.

Coup de bol pour toi tu devais le revoir la semaine prochaine pour refaire le point au bout de trois semaines de l’opération suivie de ta convalescence et de ta rééducation. Et pour te faire des injections pour améliorer son travail opératoire. En guise d’injection je crois plutôt que quand il va voir ton genou que ce sera des ponctions. Et il va crier au sabotage. De la à te faire opérer une troisième fois de ton genou y pas derch.

Il y a même un kiné sympa qui est venu pour lui faire travailler son genou. Je vous le dis c’est comme le bon vin, le service à l’hôpital s’améliore avec le temps.

Et autre nouvelle d’importance tu pars demain après midi pour la clinique de l’Arthémise sur la demande de ton psy qui te suis depuis trois en, moi je trouve qu’il est gonflé et il n’a pas peur après ce qui t’es arrivé là-bas. Mais il tient à te voir quelque jour sous le coude pour faire un débriefing de cette quinzaine de folie et surtout rétablir ton traitement que ces autres empaffés d’avaient supprimé.

Mon pauvre Polo, nous sommes aujourd’hui le mercredi 6 avril 2011 et il est bientôt minuit. Cela va faire avec demain, 18 jours que l’on te même en bateau et que l’on te trimballe d’hôpital en hôpital, de service en service et que l’on t’annonce presque tout les jours ta sortie de ce vaste cirque mais que l’on repousse toujours plus loin pour je ne sais qu’elle raison à chaque fois. De même je ne vois pas pourquoi vouloir te faire sortir alors qu’ils ne savent toujours pas avec certitude ce que tu as mon Polo.

Le problème je crois avec les médecins et surtout avec les spécialistes, c’est que pour chaque maladie qui fait partie de leur spécialité, ils ont des symptômes bien précis qu’ils ont appris à l’école. Et ces symptômes rentrent dans une petite boite faite sur mesure. Alors quand il tombe sur une pathologie ou tout les symptômes ne correspondent pas bien à ceux du modèle témoins parce qu’il y a trop de paramètres ou pas assez. Et bien la ils sont largué, alors ils recherchent si le patient a eu avant d’autre pathologie d’une spécialité autre que la sienne et dans le cas ou la réponse est positive et bien c’est plus simple de dire que tout vient de là.

Avant comme me l'a rappelé un ami médecin, il existait une spécialité qui s’appelait la neuropsychiatrie. Ce qui faisait que le docteur avait une connaissance commune et pouvait faire et voir les interactions entre les deux pathologies, la neurologue et la psychiatrique. Mais la médecine a tellement évolué et devenu complexe. Que d’une spécialité on en a fait deux. Et la fini l’interaction et la compréhension.

Et comme je l’ai trop souvent constaté dans cette corporation et surtout quand on est le chef d’un service. Demander conseille à un confrère et lui avoue ses limites quant à ces connaissances, pour telle ou telle maladie ou symptôme que l’on n’arrive pas à déchiffré ou tout simplement que l’on ne comprend pas.

Y a un bug, et un gros problème d’égo. Et la peut être que je me trompe, mais le problème c’est qu’ils y avaient des témoins qui on tous ressentie et même entendu la même chose que moi. Cherchez pas c’est la tête, il est déjà suivit pour dépression. Et on ferme la porte et on s’en va là dessus !

Et pour mon copain Polo, il est suivit depuis trois ans par un psychiatre et la j’ouvre une parenthèse dans ce récit pour vous dire que lui par contre c’est un vrai médecin et je vous donne son nom Monsieur le Docteur Philippe ROCHE, parce que il le mérite et qu’il est un des seul que je connaisse à avoir respecté son serment d’Hippocrate et que je tenais à lui rendre hommage de la part de mon pote Polo. Fermons la parenthèse.

Donc ce docteur soigne pour dépression mon Polo. Parce que la ce que je vous raconte sur lui depuis le début par rapport à ce qu’il vit dans sa vie personnel et familiale c’est de la roupie de sansonnet. La, comme il me le dit c’est lui qui souffre physiquement et personnellement. Cette souffrance il la contrôle et il peut se battre contre elle et cela n’est rien comparé à la douleur de subir impuissant, comme un spectateur inutile et d’assister quotidiennement à la douleur de sa famille et à la perte lente et insinué d’un des siens. Et c’est vrai que part trois fois il a tenté de commettre l’impensable. Je ne me permettrais pas de le juger. Cela ne me fait que juste comprendre ce qu’il a pu ressentir et surtout comprendre la signification des mots que j’écris indirectement pour lui.

Et quant à tous ces spécialités, ces sommités à la science infuse, qui se sont précipité dans la brèche psychiatrique tellement que c’était plus facile pour tous expliquer même ce qui ne l’était pas, plutôt que d’essayer de comprendre et d’écouter ce qu’a à vous dire un malade sur ce qu’il ressent.

Mais ceci n’est que mon avis et il n’est peut être pas objectif tellement qu’une sorte de sourde colère contenu en moi à pu peut être obscurcir mon jugement. Mais j’ai l’honnêteté de le reconnaître.

Mais avec un diagnostique pareil comme quoi tu aurais tout inventé. Mon Polo présente toi aux cérémonies de remissent des César et aux Oscar d’Hollywood, tu auras le premier pris t’interprétation masculine tant tu les as tous bluffé dans ta prestation.

Que ce soit ta famille, tes copains, tes nombreux sœurs et frères, les pompiers, les urgentistes, les infirmiers et pour finir ceux que l’ont appellent « docteur ».

Tu es le roi des comédiens, et chapeau l’artiste car même moi qui est partagé cette aventure avec toi comme ci c’était moi qui l’avais vécu personnellement et bien je te le dis, j’y ai cru vraiment. Et pour moi comme pour tous ceux qui t’aime et tu peu me croire, ils sont nombreux, plus que ce que tu peux l’imaginé, nous te disons tous : « Tu n’es pas fou ».

C’est eux les toubibs qui sont à coté de la plaque et moi qui raconte ton histoire qui est aussi un peu et même beaucoup la mienne maintenant. Je le sais mieux que personne même ci je sais que tu as douté un moment à force qu’ils te le répètent. Fais confiance à te véritable Amis.

Par contre, je voudrais rajouter un mot à ce périple. Je veux remercier les femmes de services, les aides soignantes et les infirmières féminin et masculin, les brancardiers aussi en un mot à tous ceux qui font vraiment vivre l’hôpital mais qui non pas le droit d’avoir leur nom gravé dans la pierre à l’entré de l’établissement. Et ces êtres humain dans pour ainsi dire tous les services que mon Polo et moi avons visité, ils l’avaient ces personnes la cette écoute et cette humanité qui rassure les malades et portant c’est eux qui se tapent le sale boulot et qui sont le moins payés.

Alors pourquoi, ceux qui on fait les plus longues études et qui sont sensés être les plus intelligents et les mieux payé pour faire ce qu’ils sont sensés faire, pourquoi on t’ils cessés d’être humain. Ils ont du perdre en route ce qui les avaient motivé à choisir ce métier qui a pour vocation première d’être au service et à l’écoute des autres. Ou ont-ils perdu leur âme.

J’ai pu moi constater et prendre conscience aussi d’une chose, que si tu n’étais peut-être, qu’un petit bonhomme en entrant dans cette aventure un peu hors du commun que tu viens de vivre.

Je l’espère que tu auras compris une chose aux travers de tous ceux qui ton entouré et apporté leur soutient si ce n’est leur amour pour certain. Que si tu avais douté d’une chose qui devait te sembler manquer et aussi peut être ne pas être sur dans ta vie et bien tous ils te le disent que tu es un grand Homme pour eux, et que tu as ta PLACE et ton importance parmi tous ces gens là.

Ne l’oublie JAMAIS. Cela t’éviteras à l’avenir peut être de réfléchir en y repensant avant de faire des CONNERIES. C’est le message que tu as-tu découvrir de l’autre coté de ton miroir. La vie n’est importante que pour être partagé. Tu as une deuxième chance, à toi de la saisir.

C’est mon message pour toi mon POLO, moi qui ne suis sorti de ton imagination que pour que je puisse écrire soi disant à ta place cette histoire. Car j’ai toujours su ton nom puisqu’il est le mien, WILLIAM.

Ce rôle que tu m’as donné et ce surnom idiot que tu ma fait te mettre, on été pour toi une façon de pouvoir affronter la réalité et surtout toi-même. Tu ne te sentais pas capable de l’affronter directement. Il est très dire de dire JE et de parler de soi surtout pour une personne comme toi.

Tu as vécu une expérience extra ordinaire que peu de gens on traversé et que encore moins de gens peuvent comprendre.

Il y a désormais pour toi un avant et un après, et tu en es le seul détenteur, et j’aimerais désormais disparaitre à ce moment du récit et que tu dises maintenant cette phrase et que tu t’en imprègne bien « à MOI de savoir ce que JE vais faire de MA VIE ». Ne l’oubli surtout pas. Et prend du Plaisir, cela fait partie aussi du message que je te laisse à méditer.

Rappelle toi aussi de cette planche que tu as préparée et qui a pour sujet « J’ai dit » et aussi aux autres travaux que tu as écrit avec frénésie pendant ton séjour forcé. Relis les toutes avec attention. Pendant un moment de ta vie sur chacune d’elles tu y as mis une partie de ce que tu es devenue ou plutôt celui qui a toujours été en toi mais que tu ne voyais pas tellement noyé dans tes croyances et tes peurs, tes inhibitions et tes conditionnements.

Tous ces écris, je ne c’est pas encore si tu les montreras ou les lira à quelqu’un. Mais je crois que tu devrais le faire. Ce serait comme un aboutissement d’un chemin initiatique, une conclusion à une sorte de thérapie. Un Happy end sur un écran géant qu’est ta vie. Et pour commencer un nouveau film. Et il n’y à rien de telle que de se confronté à ces propres peurs pour les surmonter.

Je ne fais que de te citer puisque je suis toi, le « j’ai dit » que vous prononcé dans vos Loges est une affirmation de soi et une prise de position. Alors est confiance en ce que tu es et en qui tu es.

Et maintenant je fais reprendre une dernière fois mon rôle de narrateur pour terminer cette histoire, notre histoire. Allé c’est reparti mon kiki.
Donc. Par contre je ne sais pas si c’est les chocs sur le caberlot ou si c’est son expérience chez Mirror. Mais il n’arrête pas d’écrire et d’après ce que j’ai compris il allait changer de métier, il quitte la Maçonnerie pour la Menuiserie car il ne parle plus que de faire des planches.

Ils l’ont renvoyé pour quelque temps a la clinique de l’Arthémise pour qu’il se refasse une beauté et qu’il puisse être suivit de très pré ce coup ci par son docteur préféré, monsieur ROCHE, Je crois qui on pas mal de chose à se dire au sujet sa quinzaine de promo dont il a profité dans les hostos du coin.

En tout cas à son arrivé on aurait dit le retour de l’enfant prodige, le miraculé, il a eu droit à la visite de presque tout le corps médical de la clinique qui tenait à voir le phénomène. Il y a eu un moment d’émotion quand le seul témoin a à voir tout vue de la chute est venu lui rendre visite, la doctoresse, elle en tremble encore la pauvre. Ils ont pu échanger leur impression, vue chacun de leur coté et donc rajouter les pièces qui manquaient pour finir le tableau en 3 D.

Depuis à ce que je sais qu’il a repris du service dans sa vie et dans sa confrérie. Mais il m’a dit aussi qu’il allait bientôt prendre sa retraite. Encore un fonctionnaire !

Excuse s’il y en a de présent dans l’assemblé, je ne veux pas d’ennuis avec la police.

En P.S.

Notre monsieur dix mètres, vous vous rappelez le gentil surnom que l’on lui avait donné aux urgences. Il va valoir le réviser à la hausse, car âpres vérification et mesure sur le lieu du crash. Il aurait fait notre monsieur ribouldingue, notre testeur de l’attraction terrestre qui veut que tout corps lancé en l’air, retombe et s’écrase comme une bouse.

Bref après étalonnage on en serait à dix neuf mètres et des brouettes et avec une pente à faire presque en rappel. Pour une poussé d’hormone de croissance, d’arrivé d’un coup à doubler sa taille faut le faire. Et pour son ange gardien ils ont du se mettre à plusieurs sur le chantier. A moins que ce la soi son GADLU dont il me rabâche les esgourdes qui l’a protégé. En tout cas je croix qu’il peut aller à Lourdes brulé un cierge.

Alors, et pour en finir avec tout cela, je vous l’avais pas dis que mon histoire était pas banal. Je sais que ce n’est pas de la haute littérature et ce n’est pas avec ça que je fais décrocher le Goncourt. Mais si cela vous a plu et donné à réflexion ou même à rire, soyez sympa faite le moi savoir ça fait toujours plaisirs et pour les autres ben si vous n’avez pas tout compris ou trouvé cela débile ce n’est pas grave, je ne vous en voudrais pas, faite le moi quand même savoir aussi, cela peut être enrichissant.

De toute façon, même pas mal puisque je n’existe pas sauf seulement dans esprit un peu malmener. Vous laissez les messages en poste restante chez lui il me les transmettra. Il me doit bien ça.

Allez cette foi c’est fini, le rideau noir et tombé sur la scène et les lumières se sont rallumées, C’était la dernière séance. Et je vous dis maintenant salut m’sieur dame et à la revoyure, peut être pour de nouvelles aventures, qui c’est. On ne sait jamais avec cette énergumène de quoi il est capable. Il pourrait nous la jouer version saga du style « Guerre des étoiles » ou « Seigneur des anneaux » version à lui. Et pour respecter la tradition.

J’ai dit.

Ou puisque apparemment l’autre zigoto de Polo veux qu’on soi deux sur le coup alors allons y.
Nous avons dit.
Par un auteur anonyme.

W\ L\


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