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Case Kanak et Temple Maçonnique : Convergences

Lors de l’année 6012 une affaire dite, des « Cases Kanak de la Baie de la Moselle » à défrayé la chronique à Nouméa en Nouvelle Calédonie. (cf. différents articles du quotidien Les Nouvelles Calédoniennes).

Profitant de cette occasion il me semble intéressant de revenir sur certaines similitudes et parallèles fondamentaux entre la culture traditionnelle Kanak et la Franc-maçonnerie et notamment je propose d’explorer deux symboles puissants de ces deux traditions : La Case Kanak et le Temple Maçonnique.

En quoi sont-ils convergents ? Sont-ils des lieux qui ont les mêmes objectifs bien qu’issue de deux panthéons culturels différents, et cherchent-ils dans leurs pratiques à œuvrer dans la même direction ?

Bien des connexions sont notables nous le verrons, qui peuvent nous inviter à donner du sens et du respect à ces deux outils  au services des hommes, afin de favoriser la compréhension des deux univers, et jeter encore davantage des passerelles et des ponts, entre les hommes et les femmes de ce Pays, pour de  plus grandes connaissances, à l’heure où l’on parle de construire la Case commune du  vivre ensemble et du destin commun.

Hier et Aujourd’hui.

Terre de missionnaires mais aussi de Franc-maçonnerie notamment au milieu du XIXème siècle, lorsque la France prenait possession de la Nouvelle Calédonie en 1853, il faut ce souvenir que « ce territoire n’était pas vide », comme nous l’indique le préambule de l’Accord de Nouméa. (1998)

« La Grande Terre et les Iles étaient habitées par des hommes et des femmes qui ont été dénommés kanaks. Ils avaient développé une civilisation propre, avec ses traditions, ses langues, la coutume qui organisait le champ social et politique. Leur culture et leur imaginaire s’exprimaient dans diverses formes de création. »
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Et parmi les formes de création Kanak, la Case Traditionnelle des Chefs, différentes d’un lieu à l’autre du Pays, est un marqueur très fort de l’autorité et de la puissance des autorités coutumières.

Elle symbolise l’Unité. Elle est un lieu de palabres, où se réunissent les anciens des différents clans. Le chef dirige et organise la parole qui circule en son sein, afin de prendre en commun les décisions collectives.

Avec des toits élancés et coniques sur la Grande terre, et de formes plutôt évasées aux Iles Loyautés, la Nouvelle Calédonie comptait plusieurs milliers de Grande Cases avant la présence européenne. Mais il en reste peu aujourd’hui disparu sous l’effet du choc colonial et missionnaire notamment, car « on brulait les maisons et surtout la Grande Case, symbole de l’autorité locale » explique Roger Boulay, muséographe, ajoutant « elles reviendront à partir de 1975, symbolisant le renouveau du peuple kanak ».

On date l’installation de la Franc Maçonnerie en Nouvelle Calédonie au 10 octobre 1868 suite à une autorisation donnée par le Gouverneur Charles Guillain (1862-1870).
La première loge maçonnique de Nouvelle-Calédonie est installée presque un an plus tard, par le G.O.D.F le 8 septembre 1869.
Elle prend alors le nom d’Union Calédonienne.

Un an après encore, en 1870, la loge fit bâtir un temple à l’emplacement de l’actuelle Fédération des Œuvres Laïques (FOL) en plein cœur de Nouméa.
Mais depuis cette date de 1870 d’autres obédiences se sont établies.

En Octobre 1977, le REAA s’installe en Calédonie, avec la Grande Loge de France qui allume les feux de la loge Fraternité Australe. Depuis deux nouvelles loges supplémentaires de la G.L.D.F rayonnent en Calédonie avec aussi des ateliers supérieurs. Puis, mai 1984, c’est au tour du Droit Humain, obédience mixte, de s’installer avant que la Grande Loge Nationale Française, ouvre à son tour son temple créé en 1986.

Malgré les événements sanglants que connu la Nouvelle Calédonie (1984-1988), les ateliers ne faiblirent pas, bien au contraire.

La période a été propice au travail pour renouer les fils du dialogue dans les Temples.

En 1998 la Grande loge Féminine installe aussi sa première Loge, puis une année plus tard en 1999 c’est la GLTSO, Grande Loge Symbolique et Traditionnelle Opéra, qui ouvre ses travaux.

Aujourd’hui avec les consultations liées à l’Accord de Nouméa qui se dérouleront en 2014, les débats identitaires et les radicalisations politiques ont refait surface dans le Pays, sans exclure pour autant une réelle recherche de solution consensuelle pacifique avec les futures échéances à venir.

Mots et Paroles

Pour cela Temples Maçonniques et Cases Kanak, sont, des lieux propices aux échanges constructifs.

Les deux « espaces » symbolisent une totalité, mais surtout un ensemble qui détient une structure, et qui manifeste un ordre. Celui des clans et de la chefferie pour la case Kanak et celui de l’Obédience et du Rituel pratiqué, pour les Franc-maçon.

En quelque sorte nous sommes dans ces deux endroits, hors du temps normal, mais davantage encore, nous sommes dans un univers particulier à cause de l’ordre qui y règne, avec une recherche commune, celle d’aller vers l’uni, « l’uni-vers », pour rassembler ce qui est épars, c'est-à-dire rechercher en commun des aboutissements positifs.
Dans ces deux « cosmos » mot latin signifiant monde, le logos, énergie créatrice, s’exprime et la parole agit de la même manière, en rectifiant les hommes et en forgeant les temples intérieurs.

Strictement interdites aux hommes non-initiés, aux femmes et aux enfants, la Case Kanak du chef matérialise l’union entre les vivants et les morts.
Jean Marie Tjibaou, leader indépendantiste assassiné en 1989 à Ouvéa, disait « Les esprits des ancêtres devenus dieux, y descendent pour conseiller l’ainé dans la marche à suivre pour la tribu ».

Le Temple maçonnique, ouvert aux seuls hommes initiés, à la Grande Loge de France, est aussi le lieu de la transcendance avec le principe spirituel du Grand Architecte de l’Univers. D’ailleurs, à chaque tenue les Francs-Maçons l’invoquent à l’ouverture de leurs travaux. De la même manière lorsqu’ils sont réunis en  chaine d’union , ils font revivre par la mémoire leurs Frères disparus et soutiennent ceux  affectés par la maladie, sans oublier, que  les travaux symboliques débattus en Loges sont aussi, autant d’occasions pour orienter la marche à suivre, en vue de s’améliorer personnellement, et de régler les rapports entre les hommes hors du temple, c'est-à-dire dans la Cité.

Dans la Grande Case Kanak, le chef est protégé. Le poteau central représente l’ainé et les poteaux du pourtour sont ces conseillers. Ils le soutiennent. Leur nombre correspond souvent au nombre de clans. Ainsi tel un Vénérable siégeant à l’orient dans le Temple Maçonnique, l’ainé du clan Kanak effectue les transmissions orales. Il s’adresse à ses conseillers qui sont installés prés des poteaux, comme les officiers de l’atelier maçonnique œuvrent ensemble dans le Temple au bon déroulement des règles et du règlement en action, en transmettant savoir et connaissance.

Dans ces deux « grandes maisons de la Parole » Case Kanak ou Temple Maçonnique, la tradition est au cœur de l’expression des anciens en direction des plus jeunes.

Les deux édifices sont des lieux de sociabilités et des sanctuaires consacrés.

C’est dans ces creusets, que les pierres vivantes que sont les hommes ne cessent de vibrer, et de se polir entre elles pour s’ajuster et bâtir des édifices à la gloire des vertus.

Inspirés par la Sagesse des vieux et des ancêtres, ou par la maitrise du collège des officiers, la parole circule et les actes du passé éclairent le présent en préparant l’avenir pour renforcer les Clans d’un coté et l’Ordre Maçonnique de l’autre.

Le but poursuivi est identique, améliorer la société et travailler pour les générations futures dans une idée de continuité, de stabilité et de progrès.

Car il faut le rappeler Case Kanak et Temple Maçonnique sont des lieux où le travail est glorifié.

Habités par des hommes qui usent d’outils pour favoriser la réalisation de la présence spirituelle du principe, ils œuvrent aussi à « épouser le monde » comme le disait Saint Exupéry.

Un travail destiné aux autres mais aussi à se maitriser soi-même.

Car, si le travail est une valeur commune des deux démarches à l’intérieur des Temples et des Grandes Cases, il s’agit bien, nous le savons, de chercher à se dominer pour mieux se construire.

Inlassablement le polissage par le verbe permet d’élever les hommes pour la conquête de soi et en même temps acquérir équilibre, harmonie et liberté.

L’oisif qui se croit libre est surtout prisonnier de lui-même, car il est en grande dépendances de ses vices. L’Homme libre dans une loge libre, est celui qui acquiert son indépendance en rendant gloire au travail, ce qui lui garantit, ses choix, ses droits et son autonomie.

Coutumes et Rituels, Des Valeurs Communes.

Ainsi, en Case de Chef comme dans le Temple maçonnique la parole est vivante. Jamais elle n’est figée, et son expression fait jaillir dans les deux cas, des gestes, que sont la Coutume pour les kanak et le Rituel initiatique pour les Franc-maçon. Deux approches que les Frères se doivent de faire vivre.

Leur finalité est identique, participer au Soi, et partager des valeurs que l’on applique ensuite dans la société.

Le Rituel chez le Franc-maçon, est un langage symbolique vécut entre initiés, et qui toujours se transmets entre frères. Personne ne détient le rituel il est mis en commun. Il agit ensemble. Il se réfère à un rite particulier. Le REAA à la Grande Loge de France. Il est destiné à favoriser la progression et l’enrichissement personnel si on l’applique correctement, et si on cherche à le comprendre.

Il existe plusieurs rites maçonniques, que l’on peut comparer chaque fois à une méthode initiatique, mais si elle diffère insensiblement d’un rite à l’autre, la finalité reste la même, la prise de conscience et la liberté par rapport à soi-même.

Le chemin du rituel permet à celui qui le vit, de prendre sa place dans l’atelier, mais aussi de faire vivre son humanité pour lui-même et avec les autres, dans la société et l’Univers.

Il ne s’agit pas ici de briller, mais de procéder à sa propre ouverture, afin de s’éclairer en dedans et de rayonner en dehors du Temple.

Les Gestes de la Coutume dans le monde Kanak, sont aussi un ensemble de règles et de rituels précis et respectés par les clans autour de l’autorité de l’ainé du clan.

La coutume se vit pour des évènements importants comme les naissances, les deuils, les mariages ou la célébration de l’igname.

A ce moment là, des discours sont prononcés, les histoires et les généalogies sont répétées.

Le pouvoir de la Parole dans une société orale véhicule des valeurs primordiales.

Être dans la coutume, c’est donc obéir aussi à des règles communes, faires des actes et des gestes indispensables comme dans les rituels maçonniques.

C’est aussi s’engager personnellement dans des relations précises avec des individus, à un moment et sur un lieu donné.

C’est enfin reconnaître tacitement que l’on fait partie du même groupe, et se reconnaître entre individus de ce groupe, par les mots, les paroles et les gestes, comme appartenant à un ensemble culturel donné. C’est être lié en quelque sorte par un serment.

En franc-maçonnerie, on se reconnaît aussi comme tel, par le serment,  les signes et les attouchements qui sont dans l’instruction maçonnique.

Visible et Invisible

Le franc-maçon, initié dans un lieu sacré, le Temple, lieu confidentiel, fermé, séparé du reste du monde par le rite, cherche aussi à affuter l’intelligence du cœur, pendant le voyage initiatique.

Au cours des épreuves et des grades franchis, aidés et soutenus par ses frères, et en s’impliquant activement, le maçon va du manifesté au non manifesté, du visible à l’invisible.
Il cherche inlassablement à aller au delà du miroir, au-delà des apparences et des ombres de la caverne.

C’est le miracle de l’initiation que de nous faire prendre conscience de la dualité qui réside en nous, en nous dépouillant de nos métaux pour nous restituer, le sens caché des mystères, et la dimension spirituelle de notre être.

Cette perception du Visible et de l’Invisible est tout aussi présente dans l’espace coutumier Kanak ou une qualité d’écoute est imposée à celui qui pénètre l’allée centrale des chefferies.

Les références symboliques sont nombreuses et forcent le respect. Un arbre, un rocher, des plantes, peuvent symboliser dans la nature les portes entre le monde des morts et des vivants, et dans ce lieu où la parole est dite, la porte franchie ouvre un passage entre le profane et le sacré, le visible et l’invisible.

Cette magie s’opère aussi dans la Case du Chef.

Protégé par le « gardien du seuil » qui refoule les âmes belliqueuses, comme un couvreur, un tuileur ou un expert saurait reconnaître un impétrant, ces espaces sont protégés, et l’accès de la porte de la Case kanak comme celle du Temple Maçonnique est surveillée.

Surveillée et observée aussi par d’autres sentinelles, comme les chambranles, encadrant la porte de la Grande case. Ces appliques sculptées dans du bois mort tombé à terre, symbolise l’ancêtre décédé enveloppé dans sa natte comme dans un linceul. D’une grande sérénité, une impression de force tranquille se dégage de ses bas-reliefs chargé de mettre à couvert la case, afin que les hommes réunis puissent se livrer à leurs travaux  et rencontrer les énergies favorables.

Car il s’agit bien évidemment du passage d’un état à l’autre, à une autre connaissance, comme dans tous les lieux saints.

Enfreindre les interdits ou violer les règles éveillerait la colère des ancêtres et des frères.

Aucuns étonnements, alors à se présenter en humilité, la tête penchée en avant, pour traverser la porte basse du Temple ou de la Case de Chef en forme de carré long juste « assez grand pour laisser passer un homme plié en deux » nous dit James Cook.

Baisser la tête, se courber, s’abaisser, se présenter en boule comme le fœtus au moment de la naissance, cette position nous invite à la concentration sur soi, et à laisser à la porte, les métaux, les vices, les attributs du paraître, afin de voir en soi, et écouter.

Une fois à l’intérieur, l’énergie du verbe est diffusée au groupe par le Vénérable maitre ou l’Ainé du clan.

Ensemble s’opère alors l’alchimie des énergies transmise au groupe, au cours des échanges.

Car nous le savons c’est dans le secret que le maitre « se crée ».

Ainsi la magie des paroles, des gestes et de la spiritualité acquise au fur et à mesure à l’intérieur de soi. Le ressenti du visible et de l’invisible, produit ses effets, et permet au frère Kanak ou au frère Maçon, dans le cadre de son engagement dans la société, de transmettre la Lumière reçue.

La porte d’entrée à l’intérieur de la Case ou du Temple, devient aussi porte de sortie vers la société, et favorise les échanges et la production de solidarité et de fraternité.

De la sorte s’accomplit sa double fonction.

Lumières et Feux


Mais au verbe, aux gestes et aux règlements en vigueur, doivent aussi s’ajouter la présence autant dans la Case Kanak que dans le Temple Maçonnique de Lumières et de Feux protecteurs.

Une case ne vit que lorsqu’elle est éclairée et protégée par le feu purificateur. D’abord sa fonction de réchauffement préserve l’ossature de la case du pourrissement. Au pied du poteau central, toujours le foyer est aménagé. De forme ronde jadis il peut être de nos jours, carré ou rectangulaire bordé de gros caillou. Le feu chauffe la paille, protège et durcit le bois.

Mais surtout, le feu est vital, car si sa lumière réchauffe, elle « éclaire » les réunions, et les séances de transmissions orales.

Le feu est présence. On y ajoute dans le foyer des brindilles de bois-de-fer sec. Les flammes crépitent, et les hommes en réunion deviennent en quelque sorte, des maitres du feu.
A travers lui les esprits des ancêtres s’expriment. Assis sur des nattes, la case devient alors le lieu du passage des ténèbres à la lumière.

Pendant que dehors le vent, les pins colonnaires et les cocotiers se parlent à travers leurs branches, au dedans de la Case, l’ainé, appelé aussi « le grand fils » et les autres membres du clan.

Le feu du temps mythique est en action, à travers lui les symboles claniques et les totems surgissent, les récits des origines se racontent, rappelant que la société est en constant devenir et qu’il est nécessaire d’y contribuer avec « amour » de son prochain.

Dans le temple maçonnique aussi la Lumière ne meurt pas, elle est vivante et demeure pour chaque franc-maçon venu chercher la lumière un mystère inexplicable et inexprimable.

Les symboles de la lumière abondent dans le Temple maçonnique.

Volume de la loi sacré, équerre et compas mais aussi soleil, lune et vénérable maitre sans oublier les trois piliers, les bougies ou étoiles ou encore  les fenêtres du pavé mosaïque.

Pour autant la Lumière en maçonnerie comme le Feu sacré de la tradition kanak, nul ne peut le percevoir s’il ne la laisse pénétrer en lui. Car c’est bien de cela dont il s’agit, au fur et à mesure du cheminement, cette lumière apparaitra, avec l’aide des voies du rituel et de la tradition.

Il ne s’agit pas ici de révélation religieuse, non, mais surtout d’étincelle et de choc initial propice à l’éveil de soi pour laisser éclore la spiritualité ou l’émanation du Principe.

Il s’agit de transformation et d’ouverture de l’intelligence et du cœur.

Le Temple et la Case sont ces lieux de la Tradition et chaque frère à sa manière « allume le feu » intérieur en lui. Il apporte la Lumière dans les ténèbres à la recherche de la vérité. Une fois allumé le feu intérieur des Frères kanak ou des Frères Maçons, embrase les destinées, grâce au travail en loge, avec comme conséquence d’éteindre les égos et les passions et d’ouvrir la porte de l’amour.

La conversion des regards brise l’enveloppe des ténèbres pour laisser passer la Lumière et trouver l’équilibre. Maitres Maçons d’un coté, « Do Kamo » de l’autre, les corps de lumières sont en renaissances, « nés de nouveaux ». Car pour Être ne suffit-il pas tout simplement de « re-naître » et d’avancer sur les voies qui nous sont tracées ?

Bâtisseurs et Architectes

Ainsi  de midi à minuit  sous la  voute étoilée  dans le carré long du Temple maçonnique, mais aussi à l’abri du monde dans « la Case Ronde » et sous la flèche faîtière et ses coquillages, symbole de la société Kanak toute entière, les hommes, bâtisseurs et architectes, dans leur diversités culturelles, cultivent inlassablement et sous tous les Orients de la planète, les valeurs visibles et invisibles de l’esprit, pour donner un sens à leur vie.

Dans ces lieux justes et parfaits Temple maçonnique ou Case Kanak, s’organise en convergences l’ordre contre le chaos.

Les maitres de lumière, peuvent dés lors, envisager un destin sur des valeurs communes. Recherche initiatique, réflexion symboliques, paroles sacrées en lien avec les ancêtres, la construction d’un pays et d’un destin commun passe par l’édification de ces piliers solidement ancrés dans les fondamentaux que sont la Foi l’Espérance et l’Amour. Du carré au cercle, de la terre au ciel, les convergences qui nous rassemblent, ces valeurs universelles de respect, d’échange, et de partage, sont infiniment plus fortes et essentielles que ce qui nous divise.

A\ R\

Bibliographie :

James Cook. Voyage dans l’Hémisphère austral et autour du monde. Paris 1778.4Vol.
Roger Boulay. La maison Kanak. Parenthèses. ADCK. Orstom.
L’art de la Mesure. Claude Gagne. OAC.N°62.
Mwakaa. Sentiers de la coutume. ADCK.2000.
L’Accord de Nouméa. Dossiers et Documents. Ile de Lumière.


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