Audition
sous le Bandeau...quelques idées
« Vis
comme en mourant tu voudrais avoir vécu » (Socrate)
Avant
procéder à l’audition du Profane « sous le bandeau
», le Vénérable
Maître aura suspendu les Travaux (bible refermée, Flambeaux éteints,
excepté
celui se trouvant sur son Plateau). Le Temple ne sera pas trop éclairé.
Le Profane,
introduit par le F\ Expert qui aura été le chercher à l’entrée
de la salle humide, aura les yeux bandés. Un seul coup sera frappé à la
Porte
du Temple. Celle-ci sera ouverte, sans un mot, par le F. Couvreur.
Le Vénérable
Maître
«
Bonsoir,
Monsieur !
Vous
allez
être accompagné pour prendre place sur un siège, où vous pourrez ainsi
vous
détendre ».
Pause
«Nous avons
souhaité vous rencontrer ce soir au terme d’une procédure qui vise à
mieux vous
connaître et à mieux appréhender vos motivations quant à votre demande
d’entrer
en Franc-maçonnerie.
Nous allons
vous poser des questions auxquelles il vous sera demandé de répondre le
plus
sincèrement possible. A l’issue de celles-ci, vous serez reconduit par
la
personne qui vous a accompagné jusqu’à cet endroit, et vous pourrez
repartir
chez vous.
Je vous
poserai donc la toute première question ».
Pause
Monsieur,
- Pourquoi
avez-vous demandé à recevoir l’initiation maçonnique ?
- Il existe, en
France, d’autres sociétés de réclamant de la Franc-maçonnerie. Pourquoi
avez-vous demandé à entrer à GL XXXX ?
- Deux
conditions sont traditionnellement indispensables pour entrer en
Franc-maçonnerie : être libre et de bonnes mœurs. Qu’est-ce
qu’évoquent, pour vous ces deux notions, la notion de liberté et la
notion de bonne mœurs ?
- Quelle
différence faites-vous entre « fraternité » et « amitié
» ?
- Trahiriez-vous
un ami pour un Frère ?
- Vous avez
demandé à entrer dans une société dont un des fondements est la
fraternité. Pensez-vous que la fraternité puisse aller jusqu’à la
complicité (dans le sens complicité amoureuse, mais aussi complicité
criminelle). Autrement dit, selon vous, y-a-t-il des limites à la
fraternité, et si oui, quelles sont-elles ?
- La tolérance
est un des grands principes de l’Ordre dans lequel vous demandez à être
admis. Pour vous, où s’arrête la tolérance, où commence le laxisme ?
- Imaginez que
votre corps vienne à quitter ce monde, mais que votre conscience vous
autorise à examiner votre passé. Votre image apparaît alors dans
l’esprit de ceux qui sont venus vous accompagner une dernière fois :
vos amis, vos proches, vos relations de travail : quelle image
aimeriez-vous à ce moment-là, laisser à votre entourage ?
- Qu’est-ce qui
compte le plus pour vous, dans la vie ?
- Quels sont,
selon vous, vos principales qualités et vos défauts les plus importants
?
- Qu’est-ce qui,
dans votre amour-propre et dans votre relation avec les autres vous
fait le plus souffrir aujourd’hui ?
- Quels sont les
ouvrages, les films, les œuvres d’art qui vous ont fait toucher du
doigt un idéal ou une vérité ? Quels sont ceux qui vous ont ému ?
Pourquoi ?
- Quelle est la
réalisation personnelle dont vous êtes le plus fier ? Pourquoi ? En
quoi cette réalisation cadrait-elle avec des valeurs profondes de votre
personnalité ?
- Que
pensez-vous nous apporter en entrant en Franc-maçonnerie ?
- Quelle image
souhaiteriez-vous nous laisser en repartant ?
-
Monsieur,
vous êtes un éclésiastique, et il me
semble aller de soi que vous croyez en Dieu, que nous appelons, en
Franc-maçonnerie traditionnelle, « Grand Architecte de
l’Univers ».
- Qu’est-ce que
Dieu, pour vous ?
- Vous n’êtes
pas sans savoir que la Franc-maçonnerie se considère comme une société
initiatique ; vous êtes prêtre et religieux et, en tant que tels, vous
répondez à une vocation surnaturelle. Pourquoi avez-vous demandé à
recevoir l’initiation maçonnique ?
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